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janequin 28 mars 2009 23:36

Je me permets de répondre sur ce fil aux questions que vous me posiez, aux popos que vous teniez sur un autre fil il y a quelques jours et à ceux d’aujourd’hui.

Lesexemples que je donnais (Reuben, NEJM) ne sont à mon avis que la partie émergée de l’Iceberg.

Il existe certes des chercheurs honnêtes, et Montagnier, ainsi que Barré Sinoussi en font évidemment partie. Mais que penser de Gallo - qui est le premier a avoir affirmé que le VIH était la cause du sida - Et pourtant, il a volé à Montagnier la souche sur laquelle il a travaillé. Le dicton "qui vole un oeuf, vole un boeuf" s’applique à n’importe quel corps de métiers, pourquoi pas aux chercheurs. D’ailleurs quelques scientifiques ont demandé une réévaluation des travaux de Gallo.

Ceci étant dit, il y a des relations assez évidentes entre les pratiques sexuelles - du moins certaines d’entre elles - et l’apparition de la séropositivité. En ce qui concerne l’évolution vers le sida, les choses sont moins claires, puisque on sait maintenant qu’il existe des personnes qui ne progressent pas vers la maladie, même très longtemps après ce qu’on a supposé être le contage. Un exemple entre autres, fourni par The Body. Cette Dame Cruz affirme d’ailleurs n’avoir jmais utilisé d’antirétroviraux depuis 17 ans.

En fait, en dehors d’élucubrations de médecins, il n’y a pas d’explication logique et satisfaisante de se phénomène, qui défie la théorie - on va voir que le principe de base de la médecine actuelle est de nier l’expérience pour que la théorie ne sombre pas.

Pour en revenir au préservatif, mais toujours en demeurant dans la même ligne de pensée, voicile dilemne auquel a été confronté le Pr Anant Pant, de l’université de Berlin :

Il a constaté une transmission plus importante chez ceux qui utilisaient le préservatif que chez les autres - après analyse de 12000 cas.

je le cite :

Trois quart de toutes les études - concernant les consommateurs de drogue - arrivent au résultat que les utilisateurs de condoms sexuellement actifs montrent manifestement un taux d’infection supérieur à ceux qui l’évitent (tout en demeurant sexuellement actifs, bien sûr).

Et pourtant, il a cherché par tous les moyens - même en discréditant sa propre analyse - à inverser ces résultats.

Je ne sais pas si vous vous rendez compte du manque total d’esprit scientifique qui touche tout ce qui a trait au sida. Ces résultats auraient dû lui faire penser à l’influence d’un autre facteur que la transmission sexuelle - et que la transmission par seringues. Mais non. C’est proprement inimaginable.

Qu’est ce qui peut nous faire penser qu’il y a d’autres facteurs qui peuvent amener à la séropositivité. Eh bien, ce tiré à part récent du NEJM montre
que la vaccination contre la grippe positive le test Elisa et fait apparaître nettement une bande associée à la GP160 du VIH en électrophorèse. Le document déduit qu’il s’agit-là de faux positifs.

Je pense qu’en fait il s’agit-là de véritables positifs et que le VIH n’est pas la seule structure chimique à provoquer une positivation des tests.

En fait le VIH est intimement associé à une molécule chimique, le peroxynitrite. J’en ai parlé dans cet article.

Si la vaccination antigrippale provoque une positivation des tests, c’est très probablement parce qu’elle provoque temporairement l’apparition de ces peroxynitrites.

Par ailleurs, il a été démontré que le sperme était plus riche que le reste des fluides humains en peroxynitrites - et ce d’autant plus, selon moi, que l’homme est atteint de MST, voire simplement séropositif.

Le préservatif peut donc protéger contre les peroxynitrites spermatiques - à noter que supposer que le latex peut laisser passer le VIH relève de la plus haute fantaisie. L’eau elle-même ne passe pas, car elle forme, grâce aux liaisons hydrogène, des clusters suffisamment importants, et un rétrovirus lui-même, dont l’enveloppe est faite de glycoprotéines portant des milliers de groupes OH capable de former les kiaisons H avec les molécules d’eau, ce rétrovirus donc, ne peut pas passer. Les peroxynitrites non plus, puisqu’ils sont sous une forme carbonatée solvatée.

Donc il est fort possible que le Dr Pant ait fait correctement ses analyses, mais il lui a échappé le fait que ces peroxynitrites peuvent être acquis autrement que par la réplication d’un virus. Il est également possible que le Pape ait raison, tout simplement parce la focalisation sur la transmission sexuelle empêche de s’intéresser à d’autre modes d’acquisition de la séropositivité, et donc finalement mette les personnes en danger par défaut.

Vous parliez également des traitements :

jusqu’à présent, le traitement officiel a prouvé qu’il soulageait un maximum de patients, à défaut de traitement certifié offrant une meilleure couverture, on en est réduit à continuer ce protocole.
on peut penser qu’au fur et à mesure de l’avancée des recherches, on pourra affiner la connaissance de cette maladie et trouver des traitements plus efficaces et moins destructeurs.


Là encore, on peut comprendre par une analyse simple des propriétés chimiques de ces médicaments qu’ils peuvent, pour les plus puissants d’entre eux - 3TC - détruire ces peroxynitrites, et empêcher la réplication du VIH.




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