• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

John McLane 2 juin 2009 12:29
John McLane

@ Léon : « si tu fais écouter ne serait-ce que la partie de batterie de ce morceau à un mec dont la culture est le rap... »

Ca m’a toujours fait marrer ces clivages à la noix basés sur l’imperméabilité des genres ou sur je ne sais quelle vérité générationnelle, genre « si tu es né dans les années 80 et que tu as grandi en écoutant du rap, alors tu seras forcément allergique au rock progressif ou à la musique classique ». Ca, c’est du raisonnement consistant qui tient la route, bon sang !

En tout cas, je me félicite d’être un contre-exemple parfait de ce type de raccourcis. J’ai grandi en effet dans les années 80 au moment où les musiques électroniques (techno, house) et le hip-hop prenaient leur essor ; je me considère donc comme un fils du rap et de la techno, genres musicaux faussement simples que la génération des fifties et sixties devraient arrêter de caricaturer bêtement. Suis-je pour autant génétiquement incompatible avec des musiques soi-disant plus complexes et subtiles telles que le rock progressif, le free jazz ou la musique contemporaine ? Pas du tout. Ainsi, Frank Zappa est pour moi le dieu de la musique (réunir sa discographie n’est pas simple dans la mesure où il a dû sortir environ 60 albums de son vivant ; je mets de cotés les disques posthumes), je vénère Coltrane et ses envolées au saxophone tantôt mystiques tantôt colériques et des types comme Klaus Schulze ou Steve Reich (bon compromis entre la musique électronique et la musique contemporaine ; heureusement qu’il y a des « vieux » ouverts d’esprit) sont des révélations dont je ne me lasse pas de découvrir les extraordinaires discographies.



Palmarès