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Bonjour Arcane,

Concernant l’exemple du SIDA, il n’est bien entendu pas exactement identique à celui de la grippe, il s’agit davantage d’une analogie. Ceci étant dit, le SIDA est certes moins rapidement contagieux que la grippe, mais peut l’être plus largement (dans certains pays d’Afrique Subsaharienne, le taux de prévalence du virus HIV a dépassé les 40%), plus durablement (une pandémie de grippe dure quelques années, le SIDA tue depuis près d’un demi siècle) et avec un impact démographique et économique beaucoup plus lourd que la grippe (sauf le cas exceptionnel de la Grippe Espagnole). Par ailleurs le SIDA se transmet de façon invisible alors qu’une épidémie de grippe est immédiatement visible. Enfin, il touche davantage les pays pauvres que les pays riches. Bref, je pense que si certains dirigeants avaient besoin d’un prétexte pour limiter les déplacements de population en provenance de ces pays pauvres, le SIDA aurait depuis longtemps constitué un excellent prétexte.

Ensuite, je suis désolé, vous continuez de m’expliquer le « comment », vous ne répondez pas sur le « pourquoi », ce qui ne sort pas votre thèse du pur spéculatif.

Je réitère donc :

Question 1 : avez-vous des arguments autres que spéculatifs pour démontrer que ces dirigeants instrumentaliseront la grippe actuelle pour servir cet objectif de « limitation des déplacements » ?

Question 2 : pourquoi les dirigeants des pays développés auraient-ils la volonté de limiter les déplacements des populations des pays pauvres ?

Question 3 : n’est-ce pas contradictoire avec la thèse de ceux qui pensent que, au contraire, ces mêmes dirigeants ont intérêts à laisser entrer une population clandestine corvéable à merci ?

Voilà, je crois que ça ne sert à rien de poursuivre ce dialogue tant que vous ne vous exprimez pas clairement sur ces questions. J’attends vos réponses avec intérêt.

En vous remerciant par avance,

Cordialement