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andré 24 juillet 2009 19:10

Fergus, vous n’auriez écrit cet article que pour Zen et moi que vous n’auriez pas perdu votre temps. Vous avez fait ma journée. Vous me parlez de Michel Tonnerre et j’ai la trompe d’Eustache en érection. Je suis jaloux de vous, mon ami. J’aimerais comme vous pouvoir chanter avec Gilles Servat : « Par chance et aussi par vouloir, je dors en Bretagne ce soir ». Je suis très jaloux. À quelques encablures, vous pouvez entendre les grandes et les grands de chez-vous. Je pense à Louise Ebrel, à sa fille Annie, à Maripol Graffart (elle est l’océan à elle seule), à Yann Franch Kemener, à Erik Marchand, á Marcel Guilloux. Je pense à Louis Capart, à Claude Besson, au brestois Manu Lanhuel. Je pense au Cabestan, aux musiques sublimes de Jean-Michel Veillon. Je pense à ceux qui sont partis comme Serge Kerval et Glenmor. Je pense aux soeurs Goadec et aux frères Morvan. Je pense aussi à vos poètes trop peu connus ici et peut-être même en France : à Yvon Le Men, Denis Rigal, Denise LeDantec Yvon Roussel. Je suis jaloux,.Mon ami breton, pends la mesure du pays que tu habites, continues de vibrer et de nous faire vibrer.

L’océan ne nous sépare pas complètement. Pour preuve, je te retranscris de mémoire l’amorce d’un petit texte de Gilles Vigneault :
« Moi quand j’ai connu la musique
j’avais dans les cinq ou six ans
Elle était venue avec les gens
avait traversé l’Atlantique
découvert les Amérique
battu les quais
battus les ponts
mais n’avait pas perdu son nom
s’appelait encore gigue, quadrille et cotillon.... »

Fergus, y’a pas d’erreur, nous sommes frère de son



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