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crazycaze 21 août 2009 00:54

C’est vrai qu’on ne doit pas avoir peur de ces « bestioles », en tout cas dans leur potentialité agressive quant à notre intégrité physique. Effectivement, nous avons des animuax en France qui malgré leur taille, peuvent vous envoyer lentement mais sûrement vers un retour à la terre comme les tiques des cervidés qui sont porteuses d’un agent infectieux fatal. Il y a plus de victimes du Buffle sauvage en Afrique que des serpents ou autres bestioles à crocs !! Et croyez bien qu’une seule piqûre de frelon européen peut créer autant de désagrément que celle du frelon asiatique. 

Le problème de ces animaux invasifs concerne davantage leur impact sur les écosystèmes. S’ils prolifèrent, c’est que d’une part ils trouvent dans le milieu des ressources pour les nourrir (donc aux dépends d’autres espèces locales), et ne rencontre aucune régulation dans leur expansion démographique. Rappelons nous des ravages consécutifs à l’introduction du lapin en Australie ou de vaches dans une île du Pacifique.
Certaines proliférations constituent des dangers pour les autres espèces, et seule une éradication massive peut empêcher certains désastres.

Je ne suis pas chasseur, je vote écolo depuis près de 30 ans (sauf aux dernières... où j’ai voté Europe Décroissance !!), mais certaines personnes ont des idées complètement stupides sur l’écologie. On refusera de tuer les petits chats, on préfèrera qu’ils fassent leur vie en les abandonnant dans une forêt. Bravo !! Quelle noblesse de sentiments !! Quel coeur !! Enfin, pour les petits chats, qui devenant chats harets, vont se gaver des familles de lapins de garennes, détruire les nichées d’oiseaux vivant dans des buissons ou au sol, et bien sûr de quelques rongeurs. Ah, bien sûr, vaut mieux qu’ils tombent pas sur un chat sauvage, ce dernier ne dédaignant pas se faire un citadin de temps à autres... enfin, quand ils étaient encore suffisamment nombreux...

Les écosystèmes sont précaires, ils peuvent trouver différents équilibres, mais la soudaineté de certaines perturbations invasives font trop de dégâts en peu de temps... car s’il s’agissait uniquement de modifications de la faune dues aux changements climatiques, nous aurions des modifications moins problématiques, car si une espèce colonise une nouveau territoire, il y a de fortes chances que ses prédateurs habituels fassent également le voyage. 



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