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Calmos, mon brave Péripate.
Tu ne dupes personne, ici, où chacun sait ton soutien inconditionnel au fascisme le plus violent qui soit ; celui de la « loi du marché », celui des affameurs du monde, des privatisateurs du vivant, de la violence essentielle, fondamentale ; celle de la loi du plus fort.
Et tu ne feras pas passer la juste et légitime révolte contre cet ordre inique, injuste, violent, oppressant, pour du « fascisme » ; on connait ta dénégation systématique de la réalité, mais ça ne passe plus, mon vieux ; on connait tes maîtres à penser, leur soutien à Pinochet, leur préférence d’une « dictature libérale » à une démocratie sans libéralisme, ta haine de l’état, du peuple, de la solidarité, dont tu profites pourtant autant que tu peux...
Je le disais déjà ; tu es l’exemple parfait du mec qui crache dans la soupe une fois qu’il s’en est bien servi.
Alors, tu vois, je serai plus correct que toi ; je ne te dirai pas que tu pues, parce que, quand je te lis, je me bouche le nez...
Serviteur.
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