La
racaille, c’est le « délinquant » et plus largement le « jeune de
banlieue » d’origine populaire, immigrée et/ou post-coloniale qui,
comme le résume bien Alain Finkielkraut, écoute du rap, porte une
casquette à l’envers et « parle une langue dévastée
». La capuche peut à l’occasion remplacer la casquette, mais une chose
ne change pas : la « racaille » porte en elle la violence, sous
diverses formes : la délinquance crapuleuse, la violence sexiste et
raciste (notamment anti-juive, et anti-française ou « anti-blancs ») et
l’atteinte à « l’ordre public ».
À cette première figure vient s’ajouter, dans la dramaturgie
raciste-républicaine, une série de « complices » : la famille « laxiste
» et « démissionnaire » (et notamment la mère arabe trop « maternante »
et « protectrice »), et l’Institution elle aussi démissionnaire,
laxiste et trop « maternante ». Du professeur à l’éducateur spécialisé,
tous font preuve, nous dit-on, d’une indulgence coupable, qui leur est
inspirée par le « mauvais génie » par excellence : le sociologue .
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