bonjour eva
la vie ne recommence jamais la même chose même si l’on y trouve des régularités comme elle de l’effondrement des civilisations, ou le bagage génétique humain qui commende nos comportement et essaient d’une manière constante de reconstituer le dominant .
ce n’est jamais le peuple qui a renversé un tyran ni un dictateur, c’est au contraire lui qui à toujours conforté leur existence. je crois que le « discours sur la servitude volontaire » de la Boétie est toujours prégnant.
actuellement, ostensiblement la population a fait le choix démocratique du dirigeant qui incarne le retour du « dominant » (même si ce n’est qu’un dominant systémique coopté par le modèle), il l’affirme par ses choix, ses engagements, son autoritarisme et dont seul le changement du rôle présidentiel de la constitution, le sépare du dictateur.
pour le moment il en a l’odeur et il faut une modification constitutionnelle pour qu’il en ait la couleur, d’évidence il y travaille et il va nous emmener pire que la dictature, par la mise en place de comportements conditionnés. j’ai déjà expliqué cela dans un article.
mais ce qu’il faut arriver à comprendre c’est qu’en l’absence d’un coup d’état, si l’on se trouve avec une orientation dictatoriale à la tête du pays, il faut bien convenir que les électeurs ont choisie celui qui leur ressemblé ou celui en qui ils se reconnaissaient.
c’est ainsi que croire dénoncer seulement les choix politiques du président dans tout ce que tu as développé, c’est oublier qu’il la fait parce qu’il a pris la précaution d’en mesurer les possibilités au prés de la population. c’est un grand consommateur de sondages d’opinion.
il c’est fié a eux pour se faire élire et il continue sur la lancé, même s’il sait que sur le terrain économique il a échoué au moment du vote la population l’aura oublié car il a su répéter à souhait qu’il n’en était pas responsable.
nous sommes encore en démocratie, si donc une dictature s’installe c’est que notre niveau de démocratie ou la faiblesse actuelle de la démocratie le permet. et il semble bien que l’opposition ne soit pas de nature à l’enrayer ni de se faire entendre.
c’est pour cela que la problématique vient moins du président que des citoyens. chaque fois que l’on parle de Sarkosy on le renforce, c’est un vieux mécanisme très pavlovien. au moment du choix décisif en 2012 au son de la clochette les indécis choisiront le timbre de la clochette Sarkozienne.
c’est le travail qu’il fait auprès des médias et c’est une des raisons aussi pour laquelle madame Royal cherche toujours à ne pas tomber dans l’oublie.
ce ne sont pas les projets de société qui vont désigner le futur président, mais celui qui se sera servi le mieux de l’effet de Pavlov.
tout de même bon ton constat,
cordialement.
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