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armand 29 décembre 2009 09:45
armand

eric,
Intéressante analyse.
Le pire, c’est que ce « tissu d’âneries » est élaboré par un magistrat de haut rang. Je vais finir par croire que dans la magistrature il n’y a que des gauchistes illuminés, style Syndicat de la M., et des zélés serviteurs du Prince, plus quelques francs-tireurs comme Montgolfier. Guère encourageant, mais le recrutement y est pour quelque chose.
J’ai toujours trouvé irresponsable que ce corps de métier aux pouvoirs étendus soit composé presque exclusivement de fils et de fifilles des beaux quartiers qui, par l’extrême onction d’un concours, se trouvent investis de pouvoirs de liberté ou d’incarcération. J’aurais introduit aussi des juges élus, personnes d’expérience, issues de métiers et de milieux divers (et pas tous d’anciens avocats comme aux States, ou vice-versa).

Ce que vous dites de l’abolition de la peine de mort est généralement brandie, même à gauche, pour justifier le non-recours au sentiment majoritaire quand des principes fondamentaux sont en jeu. On nous le ressert ppur l’Europe aussi. Personnellement, j’aurais préféré qu’on en retienne le principe pour les cas les plus monstrueux, quitte à en rendre l’application quasi-impossible. Mais les idéologues en ont décidé autrement. Les mêmes idéologues qui entendent systématiquement privilégier le réinsertion à tout prix, même au risque de la récidive.

C’est l’idéologie qui motive les crispations les plus absurdes. En matière d’immigration et d’identité nationale, je l’ai remarqué lors des récents débats, les socialistes n’admettent aucune contradiction, à peine un semblant de débat, et même des journalistes bien comme Joffrin ont recours à l’obstruction, à l’interruption de leur interlocuteur. Là aussi, doctrine de foi. C’est devenu, à mon sens, un marqueur idéologique fondamental entre droite et gauche.
En conséquence, on se prive d’une véritable mise à plat de la législation en matière d’immigration. Bien entendu que c’est absurde de renvoyer des travailleurs qualifiés et productifs, qui ont fait leurs preuves. Mais c’est également une absurdité de maintenir un regroupement familial fourre-tout, permettant les pires magouillages, et notamment l’arrivée en masse de familles polygames sur notre sol.
Mais qui aurait le courage de rappeler une froide vérité - que l’immigration, avant d’être un « droit », est avant tout une politique du pays d’accueil, qui dispose du droit de décider de ce qui lui est profitable ou non ? 



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