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ddacoudre 15 février 2010 15:20
ddacoudre

bonjour aurélien

Il est bon de se rappeler ce que disait Hawkins des systèmes physiques : qu’il y a un absolu où tout s’écroule, il en est de même avec nos systèmes financiers. Tu rappelles une période essentielle, mais force est de constater qu’elle transfère le pouvoir des individus à quelques un d’entre eux. Le libéralisme n’est pas cela c’est justement son inverse, alors l’on peut discuter a vitem eternam sur des théories monétaires, reste a savoir qui détient le pouvoir que sa possession confère. Tu nous expliques que ce sont les marchés, et que c’est bien ainsi et que ces personnes ne peuvent maintenant plus faire confiance en la population car elle s’est endettée au point de ne plus pouvoir rembourser la dette qu’elle se doit via les banques.

Je te chambre ce n’est pas comme cela que tu l’as expliqué, mais en parfait capitaliste pas libéral.

 

Démocratie égale voix de chacun, état égale voix de chacun, chacun peut confier à l’état qui n’est qu’une entité sans existence physique, une part de ses revenus pour lui confier la réalisation de tâches que chacun d’entre nous ne peur effectuer individuellement, et dans le même temps chacun peut trouver les moyens de se regrouper pour effectuer les mêmes ou d’autres taches que seul ils ne peuvent effectuer, exercer une discrimination entre ses choix est le choix de chaque individus quand il vote. Et sa décision n’est pas la décision d’un état, mais de ces citoyens

 

La population peut donc décider de créer da la monnaie, ou l’inverse, ce qu’elle fit en toute ignorance en 1973, car les députés n’en ont pas fait la pub. Et ainsi chaque français a versé ses revenus à une banque depuis 73 et que les français ont décidé via leur député d’aller emprunter sur les marchés pour se financer

 

L’argent que verse chaque particulier à l’état n’est que l’impôt, et il s’en prélève encore par des taxes pour le compléter (tva ect.)

 

C’est même français s’ils confient une tâche a leur représentation (état) doivent donc où se reverser de l’argent ou s’en prélever ou en créer, soit directement soit en allant sur les marcher chercher l’argent disponible, donc emprunter à la banque qui leur prêtera l’argent qu’ils ont déposé et à la quelle ils devront rembourser des intérêts, d’une part pour l’activité de la banque, pour ses dividendes et pour rembourser les intérêts de ses créditeurs.

 

Dans ce mécanisme que j’ai caricaturé, je ne vois pas bien où le banquier (le marché) auraient quelques droits de dicter sa volonté au pays (la population) et pourquoi les populations seraient assez stupides pour continuer ainsi, sans se rendre compte à un moment ou un autre qu’elle a créé une oligarchie financière qui tu me pardonneras ne correspond en rien au libéralisme, à moins de convenir ce qu’il était au départ la volonté des commerçants de s’émanciper du pouvoir de la monarchie comme aujourd’hui ils veulent s’émanciper de celui de la population (de la démocratie) et non de l’état qui n’existe pas. Ce sont des choix politiques et non des choix financiers, c’est toujours la population qui paie tous, il n’y a donc rien de légitime à donner le pouvoir au marché, qui existe pas plus que l’état.

Ce fut une invention merveilleuse que de créer la société anonyme,

 

Tu m’excusera de cette parenthèse je n’ai pu y résister, et puis cette même société explique que l’ennuie avec la burqa c’est l’anonymat

 

Cordialement.



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