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et voici un extrait des commentaires d’un homme politique invité de france info ce 10 mai derniers
Plus mesuré, plus responsable en quelque sorte plus humaniste
appellons le « FB » et « FI » pour le journaliste :

 FI : Voilà concrètement une décision prise par Nicolas Sarkozy, qui a eu une influence déterminante de ce point de vue là. Vous êtes satisfait ?

FB : En tout cas je suis heureux quand les choses vont dans le bon sens. Tout ce qui est fait est bien

FI : Vous êtes courtisé, vous avez rencontré Nicolas Sarkozy, qu’est ce que vous vous êtes dit ?

FB : Je ne raconte jamais ce que je dis au président, ni au Premier ministre, ni au chef de l’opposition lorsque nous nous rencontrons. Mais je trouve normal d’aller le voir quand il m’invite dans une situation aussi grave que celle de la France , au lieu que les responsables politiques aillent faire le procès des autres, c’est mieux qu’il acceptent de parler ensemble 



FI : C’était donné l’importance à un troisième homme comme Nick Clegg en Grande Bretagne, arbitre des législatives...

FB : Nick est un de mes amis et j’ai beaucoup d’estime pour lui,. Naturellement il y aura une alliance, c’est ce qu’il tente d’obtenir, il a mon soutien.

FI : Les finances de la France sont dans le rouge, un effort financier sera demandé aux hauts revenus ; est-ce que c’est bien ?

FB : Ah oui sur ce point Nicolas Sarkozy a raison. , il aura mon soutien.
Enfin, les comptes sociaux sont trop déséquilibrés, particulièrement sur les retraites qui sont pour moi nécessaires, vitaux et indispensables. Je veux dire à ceux qui nous écoutent, que ceux qui viennent vous voir en disant « il n’ y a pas besoin de réforme des retraites » sont pour moi des illusionnistes qui nous conduisent droit au mur... et on est près du mur.

FI : Vous êtes pour un départ plus tardif à la retraite ?

FB : Je suis pour qu’on redresse les comptes.
Il faudra bouger l’âge de la retraite : on gagne 1 trimestre d’espoir de vie par an et il me semble normal de faire un partage entre le temps que l’on consacrera au travail et à la retraite. On ne peux pas continuer à avoir comme aujourd’hui un nombre de retraités croissant qui augmente tout le temps par rapport aux actifs qui ne cessent de baisser, car cela mène à la catastrophe - ! Alors je pense que cela vaut le coût que l’on se réveille et qu’on dise quand il faut faire des choses raisonnables, il faut les faire à condition qu’elles soient justes.