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Emile Mourey 14 mai 2010 14:07
Emile Mourey

@ blurpy

C’est vous qui traduisez « loca praerupta » par falaises, pas moi. Je suis bien d’accord que l’expression est sujette à interprétation. Vous choisissez « falaises », je choisis « lieux escarpés » et je les retrouve au mont Rhéa, mais côté Vercingétorix/assiégés et non côté extérieur/armée de secours/gare des Laumes comme vous le pensez.

Bis repetita, je n’y suis pour rien, ni vous d’ailleurs, si les historiens et archéologues officiels sont toujours dans la confusion en ce qui concerne le mont Rhéa. Cela date du colonel Stoffel qui n’a pas voulu contredire Napoléon III.

Confusion également sur Gergovie, sur Bibracte ! c’est à désespérer de l’intelligence humaine ! et des services du ministère de la culture ! Et du ministre de la Culture…

Les camps dont parle César en 7,80,2 sont ceux de Flavigny et du mont Rhéa qui, en effet, se trouvaient sur les crêtes d’où les Romains pouvaient voir le combat de cavalerie, mais les postes fortifiés/castella n’avaient aucune raison de se trouver sur les crêtes mais sur les pentes, aux endroits favorables, là où on en a d’ailleurs retrouvé la trace.

En 7, 69, César dit bien que ces postes/castella ont été installés, pratiquement dès son arrivée, pour assurer la sécurité des Romains qui travaillaient à la construction de la ligne d’obstacles d’encerclement tournée vers les assiégés. Ce n’est qu’en 7, 74, que César décide de construire une ligne semblable tournée vers l’extérieur. Et les castella mis au jour à Alise-Sainte-Reine se trouvent bien entre les deux lignes.

Bis repetita, je ne cautionne pas les errements des archéologues officiels. Le professeur le Gall a écrit que les camps de la plaine avaient été abandonnés par les Romains. C’est encore une invention de l’archéologie officielle. Rien ne permet de dire cela et voilà pourquoi on n’a rien compris au déroulement de la bataille, ni le professeur le Gall – que j’ai pourtant alerté dès 1981, ni ses successeurs. Et puis, la vérité historique ? Qui s’en inquiète aujourd’hui ?

Rivières, cours d’eau, ou fleuves, qu’ils soient larges, profonds ou modestes, aucun n’est un obstacle, militairement parlant. Un obstacle n’est vraiment un obstacle tactique que lorsqu’il est renforcé (abattis etc…) et battu par des « feux » rapprochés, à distance convenable (javelots, flèches et frondes) ; ce qui est facilement démontrable sur le site d’Alise-Sainte-Reine. Rien à voir avec les petites branchettes ridicules du livre de Michel Reddé.



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