Je parlerai de racines plutôt que de sources, définies par Sisyphe comme un point d’ancrage vers lequel on peut revenir, parce que je n’ai pas à revenir, pour moi qui vit depuis 26 ans à l’étranger, vers ce point d’ancrage y étant toujours fermement et viscéralement attachée. Ces racines définissent et conditionnent ma relation avec mon pays d’accueil, mais elles ne sont pas exclusives. J’ai déjà relaté ma difficulté à m’acculturer à ce pays d’accueil lorsque l’europhobie et surtout le sentiment anti-français était à son apogée dans les années 80. Depuis, j’ai cessé de me poser la question parce que rarement, si ce n’est jamais, le fait d’être française n’intervient dans mes rapports avec les gens. Je suis française, c’est un fait indéniable, mais pas dans le regard des autres.
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