Que le marché américain ait un potentiel de développement considérable du TGV, c’est incontestable, Fergus, mais le « client » américain n’est plus solvable aujourd’hui.
Comme le soulignait Minc dernièrement, le seul moyen pour les américains de resorber leur dette abyssale (privé+publique = 500% du PIB), c’est, soit la guerre, soit la dévaluation (entrainant l’inflation donc).
D’après Minc, la stratégie serait une dévaluation modérée de leur monnaie sur une longue période.
Le seul problème, c’est qu’une politique de dévaluation est difficilement maitrisable et que, connaissant les « talents » prophétiques de Minc, toujours prompt à expliquer les évènements passés, mais incapable d’anticiper la crise des subprimes de 2007, ses prédictions n’ont rien de rassurant.
Si, dans le meilleurs des cas, il avait raison, ce ne serait pas un contexte très favorable pour signer des contrats libellés en $, pour le moins.
Alors, sauf à dévaluer l’€ pour coller au dollar (ce qui ne serait pas forcément du goût des allemands je crois), la situation me paraît plutôt instable pour signer des contrats à long terme avec les US.
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