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ZEN 7 octobre 2010 08:56
ZEN

Il ne s’agit pas de pleurer sur Kerviel, qui a joué avec le feu...
Mais de reconnaître qu’il est un bon paravent

La hiérarchie de Kerviel savait tout....« Si Jérôme saute, tout le monde saute ! »
Dit autrement :La Société générale ne pouvait pas ne pas savoir
Ou plus clairement : La Société générale savait

_Le tribunal a fait silence sur cette question, n’ouvrant aucune porte qui pouvait éclairer la nature du système et le fonctionnement si particulier d’ une finance prédatrice , d’une mécanique délinquante, aux conséquences si lourdes pour beaucoup de particuliers et pour l’économie en général.
Tout s’est passé comme si le procès avait fonctionné comme un paravent pour masquer la responsabilité des banques, de la SG en particulier Un procès mal engagé, aux conclusions burlesques, surréalistes,
le procès manqué du système financier.
"...Jérôme Kerviel est un pur produit du système. Le baby Frankenstein de la finance. Avec son diplôme de seconde rang, il était entré dans la Banque par la fenêtre, à la force du poignet. Il voulait peut être devenir le fils préféré. Il en ressort menotte aux mains. La presse massée à la sortie de la salle d’audience s’est jetée sur lui, caméra et micro au poing, comme sur une bête traquée. Qu’il est et sera.
En Juin, Maitre Veil qui défend la Société Générale avait conclu sa plaidoirie par un sentencieux « Monsieur le juge, le monde entier vous regarde  ». Ce soir, le monde regarde la France. Une France, plus que jamais société de caste, donneuse de leçon et sans aucun courage...
« 
Un procès où la SG a trouvé son intérêt : il débouchera sur moins d’impots pour elle.
 »...La banque a déjà reconnu que son ex-employé ne pourrait pas la payer. Alors pourquoi réclamer une telle somme ? Et pourquoi le juge Dominique Pauthe l’a-t-il finalement accordée ? C’est d’abord une mesure symbolique, une « preuve » que la banque est, aux yeux de la justice, totalement innocente dans l’affaire Kerviel. C’est ensuite une mesure fiscale. Si le Tribunal de Paris avait retenu une responsabilité de la banque, elle aurait été contrainte à rembourser 1,5 milliard d’euros à l’administration fiscale, au titre de cette perte. Grâce au jugement, « la banque va pouvoir inscrire ces 4,9 milliards perdus comme des pertes comptables exceptionnelles », poursuit Emmanuel Ludot. « Elle va pouvoir diminuer ses bénéfices annuels. » Et donc payer moins d’impôts.
"
Tout bénéf ?

Un scandale énorme...



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