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@ Alors, mademoiselle Salsabil, on montre sa frimousse sur le tard ??

Mon titre est violent ?
Je donne l’impression de dire que les médecins ne valent rien ?

Dans certains cas, oui.
Dans le mien en particulier.
Qu’il y ait d’admirables médecins, je n’en doute pas une seconde, mais ils guérissent en donnant des médicaments alors que la plupart des maladies se guérissent par de l’exercice et de la sobriété.

Je vais te dire pourquoi je n’aime pas cette médecine.
Parce qu’elle se rend indispensable.
Parce que sans elle point de salut.
Parce qu’elle jette un regard condescendant sur toute autre forme d’étude.
Les plus grands médecins de l’antiquité ont un autre point de vue ?
Peu importe !

 Deux fois dans ma vie, l’incompétence de la médecine traditionnelle a été tragique.
Deux fois j’ai été plongée dans un enfer de souffrances dont personne n’a idée.
Deux fois j’ai été sauvée par des « clowns » : une magnétiseuse et internet.
Une magnétiseuse qui m’a dit « pas de lactose » alors que j’avais passé un an à voir tous les médecins de la terre ! Dire « pas de lactose ! »un médecin ! Tu rigoles ! Et pourtant , en supprimant le lactose, j’ai tout guéri, mes tremblements (oui, je tremblais des mains et de tout le corps), mes angoisses(je me levais au milieu de la nuit pour courir dans mon village, tellement vivre m’était insupportable,) mes raideurs musculaires constantes, mes règles irrégulières (j’avais 40 ans), mes bourdonnements d’oreille.Je n’entendais plus les cigales tellement mes bourdonnements étaient forts. Une nuit je me suis dit, n’entendant plus les grillons : « tu as perdu la nuit d’été.
Pendant un an,j’ai souffert de tout cela, quotidiennement, avec un coeur qui s’emballait pour rien.
Psychosomatique !
 je l’ai tellement entendu.
 Et ce cardiologue qui me regardait de haut : »vous m’avez l’air excitée...« , lui si propre dans sa blouse blanche alors que je crevais !
Est-ce que tu me comprends ?
oui, je suis furieuse contre des gens qui n’ont pas su me dire : »pas de lactose.«  !!

Paracelse : ce qui est alimentation pour les uns est poison pour les autres. »

Que va-t-il se passer demain, dis-moi salsabil, si une fille , malade comme moi va voir des toubibs ? cela aura-t-il changé ? Que va-t-on lui dire ? Moi je te dis ce qu’ils m’ont donné : des tranquillisants , des béta-bloquants, des surdoses de calcium. Ils auraient bien pu me donner des chariots de médicaments, il me fallait simplement supprimer le lactose !

Pour la seconde épopée, ces deux années d’enfer à ne pas pouvoir me lever toute seule, je n’ai pas voulu les voir ou les écouter étant donné ma première expérience.
Oui, j’ai cherché toute seule parce qu’il ne savent pas dire : « Prenez en charge votre vie ! je ne peux rien pour vous !! Vous vous rendez malade toute seule ! A vous de voir ! »
Mais cela je me le suis dit à moi-même.

Trois années de ma vie ont été des enfers à cause de cette médecine incomplète. C’est cher, non ?

Mon titre : « la Médecine , cette violence imposée à nos corps »
est un beau titre. Je le revendique.
Il signifie que par l’ignorance de certains faits de base, la médecine m’a laissée à deux doigts du pire pendant trois ans.
Il signifie que par l’utilisation de tranquillisants et de béta-bloquants ils ont failli me détruire totalement. J’ai échappé à la cortisone, merci.
Mais tu ne comprends pas que c’est grave ???

Je suis tombée sur des incompétents ?
Je n’en sais rien.

Mais j’ai dégusté. merci.
et je suis tellement malheureuse quand je pense que d’autres, actuellement, souffrent des mêmes problèmes que moi sans qu’on leur donne la solution !

pas de lactose ! pas de gluten !

En ce qui me concerne,j’ai cette immense satisfaction d’avoir vaincu.
Si peu de victoires dans nos vies, mais là, cette couronne de lauriers elle est due à mon courage , à mon acharnement, à tous les avis contraires que tu peux imaginer.

Quand je parle de cela avec les mots qui ont été mon ressenti, on peut, si l’on veut, me prendre pour une folle..
J’aime beaucoup « l’Eloge de la Folie » D’Erasme.

merci Salsabil, d’être venue.
Avec toi, je me suis lâchée jusqu’au plus profond de ma sincérité.

Bonne nuit, douce.