J’ai souvent eu l’occasion de constater que la génération qui était enfant pendant l’occupation, et un petit peu après la libération, agit comme si tout lui était due. Contrairement à la génération précédente qui avait souffert de la grande guerre mais restait, malgré tout, porteuse de valeurs morales traditionnelles, j’ai le sentiment que cette génération des plus de 70 ans souffre collectivement de névroses obsessionnelles contruitent pendant leur enfance. Cela se manisfeste dans leur comportements par une tendance générale de la peur de manquer, une certaine agressivité ou un certain ostracisme vis à vis des plus jeunes qu’eux qui ne se plient pas à leur conception du monde et enfin un désir d’une autorité symbolique faisant office de parents de substitution. Il est vrai que pendant les heures terribles, ce sont leurs parents qui les protégaient et les nourrissaient. C’est à mon avis une explication plausible du fait que cette génération soit influencable.
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