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Jacques 4 janvier 2007 14:40

La victoire de Jean-Marie Le Pen est tout à fait possible pour deux raisons.

La première est qu’il représente la seule alternative crédible au système en place, dont les Français comprennent de plus en plus qu’il est totalitaire et impuissant, et que ses composantes UMP et PS, mais aussi les autres, mènent une même politique, soumise à l’euromondialisme et au consumérisme international. Par son combat courageux et exceptionnel mené de front depuis 30 ans contre l’UMPS, debout, mains propres et tête haute, en ne reniant jamais ses idées contre des prébendes électorales, et en ne battant jamais sa coulpe, Jean-Marie Le Pen a démontré qu’il était celui capable de faire à nouveau souffler le vent de la liberté sur la France. La démonstration que Le Pen est le plus grand ennemi du système, est la haine et la diabolisation que le sytème lui-même lui porte ! Car ce n’est que lorsque Le Pen a commencé à devenir dangeureux électoralement, qu’on a vu en lui la « bête immonde ».

La deuxième raison est qu’à l’heure du mondialisme, le clivage traditionnel droite-gauche est dépassé. On en a eu une belle démonstration lors du référendum sur la constitution européenne en 2005, où 55% de Français de tous horizons politiques ont dit NON à l’abandon de la France et de sa souveraineté, NON au libre-échangisme sauvage international. En leader du NON, et par son patriotisme naturel, Jean-Marie Le Pen est le mieux placé pour rassembler ces Français qui ont dit NON, mais aussi beaucoup d’autres qui ont ouvert les yeux depuis. Car face à une mondialisation consumériste, ultra-libérale et transformant les hommes en esclaves du grand marché américain, la Nation est plus que jamais la structure protectrice des peuples libres et différents, préservant l’équilibre et la richesse du monde.

Beaucoup pensent que la propagande de l’entre-deux tours totalitaire infernale qui a déferlé en 2002, va encore anéantir les chances de Le Pen. Mais c’est ne pas se rendre compte que celle-ci n’est qu’un fusil à un seul coup. En effet, il est fort à parier que les Français ont bien compris qu’ils s’étaient fait avoir, et il est fort probable qu’une réédition de cette propagande en 2007 produise par réaction l’effet inverse. A l’heure ou Alain Soral rejoint le Front National, et où Dieudonné se tourne vers son ennemi d’hier, Le Pen est le rebelle qui séduit même des jeunes de banlieue, dont certains appellent publiquement à voter pour lui !

D’autres pensent aussi que Le Pen ne peut gagner, se hasardant à penser que des émeutes suivraient son élection, décourageant d’avance ses électeurs. Or ce sont justement les électeurs du FN, qui pour beaucoup veulent voir rétablis l’ordre et la sécurité en France, sont au contraire motivés par la perspective de mettre au pas les voyous et les assassins, ennemis de la démocratie qui plus est. Car se révolter contre une majorité qui aurait choisi Le Pen, c’est une atteinte grave à la démocratie, qu’il serait légitime de réprimer. Il est d’ailleurs assez révélateur de voir des anti-FN invoquer cet argument anti-démocratique pour effrayer les Français, et les dissuader de voter FN. En réalité, la majorité donnée au Président élu donnera toute légitimité au pouvoir d’arrêter les émeutiers, qui avec une vraie opposition se calmeront très vite. Marine Le Pen avait en effet relevé très justement qu’entre les deux tours de la Présidentielle de 2002, les policiers avaient noté que les banlieues n’avaient jamais été aussi calmes, les délinquants craignant l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au pouvoir.



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