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Kalki 7 avril 2011 13:33
Kalki

Dans l’économie de l’abondance, le consommateur n’est pas un simple spectateur il est aussi acteur, avec une part de liberté.

Époque Économie Formes de coopération et de motivation Typologie de jeu Qualité de coopération Pré-moderne (Féodal, impérial) Économie féodale Adversial, Extrinsèquement Négatif Zero-Sum : Gagnant / Perdant, « jeu de pouvoir » 1 + 1 < 2 Moderne (Économie de marché, industriel) Économie actuelle Neutre, Extrinsèquement positif Zero-Sum : Gagnant / Gagnant, « Jeu d’argent » 1 + 1 = 2 Ère de l’abondance Économie de l’abondance Synergétique, Intrinsèquement positif Les 4 gains « wisdom games » 1 + 1 >> 2

Tiré et résumé de la présentation “Open Everything” de Michel Bauwens au parlement Européen69,70. Il cite un étude décrivant que seulement 4% des employés sont réellement motivés dans leur travail7172, contrairement aux personnes dans les communautés de la culture libre (wikipedia), du logiciel libre ou du matériel libre dont la motivation intrinsèque est supérieur à la motivation par l’argent, le pouvoir, la peur de l’ancien modèle.

Dan Pink pour l’organisation RSA, illustre ce qui nous motive vraiment au travail, et cite les études et les faits qui traitent du sujet.73

Eric von Hippel démontre qu’il y a 2 à 3 fois plus d’innovations de la part des consommateurs qu’il n’y en a dans l’industrie.74.

Jean Baudrillard nous dit que même si la société de consommation est une société d’abondance, c’est une abondance forcée conduisant nécessairement à des violences de refus, alors que « Si l’abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. » (voir culture libre, licence libre, matériel libre, logiciel libre ) 75

« L’abondance n’est qu’un (ou du moins est aussi) système de contraintes d’un type nouveau pour comprendre aussitôt qu’à cette nouvelle contrainte sociale (plus ou moins inconsciente) ne peut que répondre un type nouveau de revendication libératrice. En l’occurrence, le refus de la « société de consommation », sous sa forme violente et érostratique (destruction « aveugles » de biens matériels et culturels) ou non violente et démissive (refus d’investissement productif et consommatif). Si l’abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. Si l’abondance (la croissance) est contrainte, alors cette violence se comprend d’elle-même, elle s’impose logiquement. Si elle est sauvage, sans objet, informelle, c’est que les contraintes qu’elle conteste sont elles aussi informulées, inconscientes, illisibles : ce sont celles mêmes de la « liberté », de l’accession contrôlée au bonheur, de l’éthique totalitaire de l’abondance. »



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