De l’abolition du salariat
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Seule la lumière de la pleine conscience est établie dans la justice. Toutes les règles et les habitudes sont des béquilles qui ne disparaissent qu’avec l’éveil de l’être véritable. C’est avec ce court mais indispensable préambule que je vous soumets le texte suivant :
Avant que n’éclate à nouveau le conflit social inhérent au système économique et humain dualiste que nous avons bâti et cautionné depuis des siècles en espérant individuellement être du bon côté du bâton ; Avant que ne s’oppose un nième fois les conflits d’intérêts entre les patrons confrontés aux pratiques concurrentielles ou soumis au dictat des actionnaires et les salariés défendant leurs intérêts particuliers ou de groupe, je souhaiterais proposer une réflexion sur la nécessité, pour vivre en paix, d’inventer un nouveau mode de fonctionnement humain et social où l’on viserait à faire disparaître la lutte des classes millénaire.
Aucun équilibre durable ne peut résulter de divisions artificielles et d’opposition institutionnalisée entre les hommes. Aucune paix véritable ne peut s’établir sur la domination ou la soumission, consentie ou non, des êtres humains entre eux.
Il n’est que temps pour les Hommes « patrons » de se poser la question de leur dépendance par rapport à une main d’œuvre dont ils n’ont pas le temps, l’énergie, la force ou l’envie d’assumer la fonction. Il est temps pour eux également de porter leur créativité sur une originalité qui ne soit pas soumise à une consommation stéréotypée de masse. Ces formes de gestion, de production et de consommation sont source de stress, d’abrutissement et de destruction des ressources naturelles. Elles sont en fin de vie. Les Hommes « salariés » doivent s’interroger quant à eux sur leur capacité à devenir autonomes pour la création de leur emploi. Ils ne doivent pas se reposer sur l’inventivité d’autres hommes mais plutôt chercher à épanouir leurs talents particuliers, à vivre leurs passions, leurs envies. La dépendance induit toujours une tension qui finit par exploser en conflit.
L’humanité doit sortir, par une vision novatrice, du syndrome de la fourmilière qui base l’efficacité sur la spécialisation extrême des rôles. Une efficacité pour qui, pour quoi, au service de quel principe, pour quels véritables bienfaits ?
Le sacrifice du développement de la conscience de chacun au profit d’une prétendue performance économique et matérielle n’est pas la solution si l’on cherche la paix, la réalisation individuelle et collective et soyons follement utopique, le bonheur pour tous ! L’équilibre est à vivre au quotidien, hors des anciennes certitudes sociales et humaines et avec la confiance de l’homme libre. Le déséquilibre social causé par la dualité patronat/salariat réduit la liberté individuelle et engendre la souffrance.
Les pistes à creuser pourrait passer par une éducation épanouissante et personnalisée visant à développer les talents particuliers et non à formater les jeunes esprits au moule d’un schéma social ou d’une discipline/soumission qui produit les tensions que nous connaissons. Il s’agit d’envisager pour chacun et cela depuis le plus jeune âge des projets individuels auto gérables et sortir de la structure pyramidale de répartition des responsabilités. La renaissance de l’artisanat est une des voies à favoriser.
Pour les projets à moyenne ou grande échelle, qui font également parti des rêves humains, la coopération entre individus peut remplacer avantageusement et efficacement le salariat. Chacun deviendrait actionnaire de la société avec laquelle il travaille et dont il tire les bénéfices directs et équitablement répartis. Le principe d’équité en société comme en démocratie se traduirait par un Homme/une part d’action/une voix.
Pour initier vigoureusement ce renouveau, je propose au débat, comme pour l’esclavage en son temps, un acte politique et social majeur aux conséquences révolutionnaires : l’abolition du salariat !
La crise que l’humanité traverse en ce moment ne trouvera pas de solution à travers des rustines posées sur le vieux système oppressif décadent. L’évolution sociale est en panne car l’injustice du principe de classes qui la sous-tend a définitivement montré ses limites. Le principe de compétition cultive la violence et le miroir de la nature nous la renvoie maintenant en pleine face. Il n’y a plus rien à faire évoluer sur ses bases viciées. L’heure est maintenant à la révolution des mentalités et des habitudes. Inventons un monde nouveau.
54 réactions à cet article
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À l’auteur :« une réflexion sur la nécessité, pour vivre en paix, d’inventer un nouveau mode de fonctionnement humain et social où l’on viserait à faire disparaître la lutte des classes millénaire ».
« Un intellectuel contemporain estime que, dans le Capitalisme, la contradiction entre le capital et le travail, avec son corollaire, la lutte des classes, a été résolue.
Pour un Nouvel Ordre Socio-Économique Français Équitable !
Au contraire, un autre penseur, contemporain également, diagnostique qu’il est mystificateur de croire qu’au sein du Capitalisme, il y a compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité ; entre patrons (indépendants) & salariés (dépendants) ».
En dépit de ce qui précède, il existe une possibilité de rendre compatibles compétitivité & cohésion sociale, compétitivité & solidarité : cette solution implique l’abolition de facto du salariat.
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les gens n’ont pas les capacites
meme si le systeme est une fabrique a esclave-
Les humains ont toutes les capacités
Il suffit que tu leur montre
....
D’après les études , dans les endroit ou l’on a fait une allocation universelle , les gens recommencent a participer
il s ne vont pas rester oisif
....
Par ailleurs tu connais internet, la base est libre : sinon ca n’aurait pu se dévelloper
c’est participatif sinon ca n’aurait pu se dévelloper
Le logiciel libre, la musiqe libre, les films , l’immatériel libre, la culture libre
le matériel libre
...
A partir d’un moment la seul chose dont tu ais besoin c’est de quoi vivre, et ca aussi ca peut s’apprendre
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Dans l’économie de l’abondance, le consommateur n’est pas un simple spectateur il est aussi acteur, avec une part de liberté.
Époque Économie Formes de coopération et de motivation Typologie de jeu Qualité de coopération Pré-moderne (Féodal, impérial) Économie féodale Adversial, Extrinsèquement Négatif Zero-Sum : Gagnant / Perdant, « jeu de pouvoir » 1 + 1 < 2 Moderne (Économie de marché, industriel) Économie actuelle Neutre, Extrinsèquement positif Zero-Sum : Gagnant / Gagnant, « Jeu d’argent » 1 + 1 = 2 Ère de l’abondance Économie de l’abondance Synergétique, Intrinsèquement positif Les 4 gains « wisdom games » 1 + 1 >> 2Tiré et résumé de la présentation “Open Everything” de Michel Bauwens au parlement Européen69,70. Il cite un étude décrivant que seulement 4% des employés sont réellement motivés dans leur travail7172, contrairement aux personnes dans les communautés de la culture libre (wikipedia), du logiciel libre ou du matériel libre dont la motivation intrinsèque est supérieur à la motivation par l’argent, le pouvoir, la peur de l’ancien modèle.
Dan Pink pour l’organisation RSA, illustre ce qui nous motive vraiment au travail, et cite les études et les faits qui traitent du sujet.73
Eric von Hippel démontre qu’il y a 2 à 3 fois plus d’innovations de la part des consommateurs qu’il n’y en a dans l’industrie.74.
Jean Baudrillard nous dit que même si la société de consommation est une société d’abondance, c’est une abondance forcée conduisant nécessairement à des violences de refus, alors que « Si l’abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. » (voir culture libre, licence libre, matériel libre, logiciel libre ) 75
« L’abondance n’est qu’un (ou du moins est aussi) système de contraintes d’un type nouveau pour comprendre aussitôt qu’à cette nouvelle contrainte sociale (plus ou moins inconsciente) ne peut que répondre un type nouveau de revendication libératrice. En l’occurrence, le refus de la « société de consommation », sous sa forme violente et érostratique (destruction « aveugles » de biens matériels et culturels) ou non violente et démissive (refus d’investissement productif et consommatif). Si l’abondance était liberté, alors cette violence serait en effet impensable. Si l’abondance (la croissance) est contrainte, alors cette violence se comprend d’elle-même, elle s’impose logiquement. Si elle est sauvage, sans objet, informelle, c’est que les contraintes qu’elle conteste sont elles aussi informulées, inconscientes, illisibles : ce sont celles mêmes de la « liberté », de l’accession contrôlée au bonheur, de l’éthique totalitaire de l’abondance. »
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"Les pistes à creuser pourrait passer par une éducation épanouissante et personnalisée visant à développer les talents particuliers et non à formater les jeunes esprits au moule d’un schéma social ou d’une discipline/soumission qui produit les tensions que nous connaissons. Il s’agit d’envisager pour chacun et cela depuis le plus jeune âge des projets individuels auto gérables et sortir de la structure pyramidale de répartition des responsabilités. La renaissance de l’artisanat est une des voies à favoriser."
et celui qui peut pas ?
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Tout à fait d’accord avec toi, mère nature ne nous a pas doté des mêmes capacités.
Il est surtout important d’accepter que certains ne peuvent pas travailler, et arrêter de croire que c’est dans le travail que l’homme s’épanouit.
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@Auteur : le système dont vous parlez existe déjà ce sont les SCOOP ou société coopératives.
Tous les collaborateurs de l’entreprise sont actionnaires (au bout d’une durée déterminée en général 2ans c’est selon les status) et ils élisent un dirigeant démocratiquement. Ils perçoivent un salaire ainsi qu’une part salariale et des dividendes à hauteur des parts achetées.
La répartition des bénéfices se fait en 3 partie : part salariale, réserve et dividendes.
Sachant que pour les réserves (qui servent de trésorerie et pour le financement de la société) celles-ci doivent constituer au minimum 16% du résultat. Les dividendes ne peuvent dépasser ni les réserves ni la part salariale.
Le capital n’est ouvert aux investisseurs étrangers à la société qu’à hauteur de 25% maximum.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_coop%C3%A9rative_et_participative
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C’est SCOP et non SCOOP, j’ai mis 2 O
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Tout a fait daccord avec le commentaire de Par_Ulysse. Les SCOP (cooperatives) repondent parfaitement au besoin de participation des salaries au mode de decision de l´entreprise et a la juste repartition des benefices. Il n´est donc pas necessaire de remettre en cause le salariat, ni l´ensemble de la protection sociale qui va avec. Il serait donc souhaitable de favoriser ce mode de gestion des entreprises... ce qui n´est pas forcement la tendance actuelle.
A l´auteur de l´article, la principale objection que je vois a votre projet d´abolition du salariat, c´est le risque que les relations entre entrepeneur et collaborateur deviennent encore plus compliquees. Tout le monde ne peut pas devenir independant et vendre sa force de travail a l´entrepeneur le plus offrant. De la meme facon tout le monde ne veut pas etre associe au risque inherent a la creation d´une activite industrielle et commerciale.
Mais peut etre l´auteur voudra nous en dire plus sur sa vision du monde sans le salariat, C´est a dire avec la suppression du rapport de subordination entre employe et employeur. -
Petit rectificatif :
Les salariés sont associés, pas actionnaires.
Et le principe est véritablement démocratique : un homme, une voix. -
Non non et non
au final tout devient globale, l’économie devient absolutiste
le travail disparait a cause de la technologie
mais les design de la voiture ne vont pas disparaitre ... ils sont la, produit par presque plus d’humain ...
mais tout est là
a un moment il faut qu’il y ai des consommateurs pour consommer
les gens doivent etre libre de produire , de s’associer dans des projets
il y a que cette voies la
y a pas d’autre solution miracle : emploie jeune, emploie dans le tertiaire dise les encore plus vieux
NON on l’a déja fais
il y a 8 millions de chomeur et de travailleur pauvre
mais il y a toujours de quoi nourrrir plus qu’il n’en faut :
et les gens meurent de faim
cherchez l’erreur
et cherchez la solution
une seule l’allocation universelle...
La démocratie économique est une précondition de la démocratie politique
Le monde du partage doit remplacer le partage du monde
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Pour commencer la révolution des consciences, alors arrêtons de commenter les articles d’Agoravox sur le FN et publions, commentons des articles qui engagent des réflexions fondées, comme fait cet article.
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@Par enréfléchissant (xxx.xxx.xxx.28) 7 avril 11:39
« Pour commencer la révolution des consciences, alors arrêtons de commenter les articles d’Agoravox sur le FN et publions, commentons des articles qui engagent des réflexions fondées, comme fait cet article. »
Tu ne peux pas demander aux gens d’arrêter de commenter les articles sur le FN.
Il y a beaucoup d’ignorants sur Agoravox.Ce qu’il faut faire c’est de cliquer sur les moins quand le commentaire est mauvais et cliquer sur les plus quand il est bon, et cela systématiquement.
Mettre aussi des moins sur les personnes qui disent n’importe quoi...Cela encouragera les meilleurs à venir, et les mauvais à partir.
C’est ce qu’on veut, au moins c’est ce que je veux... -
La plus grande peur des patrons, c’est que les salariés se réveillent et commencent à ruer dans les brancards, par exemple en leur disant bye bye et en trouvant d’autres moyens de subvenir à leurs besoins.
Le salariat a véritablement explosé en France lors de la révolution industrielle du 19ème siècle. Les nouvelles entreprises avaient besoin de bras et ont cherché tous les moyens possibles, du bâton à la carotte, pour recruter de gré ou de force avec le soutien des pouvoirs publics. Tout un système s’est alors créé, laissant croire aux nouvelles recrues que, hors de l’entreprise, point de salut. Et certains le croient toujours, recherchant encore et toujours points retraite, mutuelles avantageuses, RTT et autres avantages durement acquis.
Mais la donne a changé. Les entrepreneurs n’ont pas besoin de salariés ? Nous n’avons pas besoin d’eux. Créons nos propres emplois, encourageons l’économie parallèle (troc etc.).
En France, les pouvoirs publics font tout pour faire capoter les initiatives individuelles et font tout pour limiter l’économie parallèle, preuve que ces solutions représentent un danger pour les classes dirigeantes, preuve qu’elles sont LES solutions pour les classe laborieuses.
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plus grande peur des patrons, c’est que les salariés se réveillent et commencent à ruer dans les brancards, par exemple en leur disant bye bye et en trouvant d’autres moyens de subvenir à leurs besoins.
il y encore de métiers ou les machines ne remplacent pas l’homme-voir pte pme-
et les patrons en ont besoin pour que leur afffaire leur rapporte-le bénéfic est pour eux -
C’est aussi le rêve du patronat de n’avoir que des individus indépendants comme employés : pas de convention collective, pas de vacances, pas de charges sociales,... des tâcherons quoi, comme au 19e !
L’idée est bonne sur le papier ; l’abolition du salariat.
Mais cela doit s’accompagner, en effet, d’un revenu universel pour chacun, sinon les tensions continueront d’exister au travers par exemple du mythe pseudo libéral d’un eugénisme.-
Tout a fait FRK44... et l´on est vraiment independant que si l´on a le libre choix de refuser un contrat. En ce contexte de penurie de travail... l´offre etant inferieure a la demande, les travailleurs seraient obliges d´accepter n´importe quoi et seuls les chanceux ou les plus competents trouveraient a s´employer, laissant les autres dans la misere. C´est pour cela aussi que je pense que le revenu universel est un prealable indispensable. Malgre tout, je ne suis pas partisan de remettre en cause le salariat et toutes les protections qui vont avec. Tout le monde ne peut pas etre son propre patron... ni meme associe.
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tu viens de te faire la collection dvd des bisounours et de l’ile enchantée ou quoi ?
c’est le deuxiement article que je lis de toi et c’est le meme constat, du flan, juste un enrobage mielleux qui pue d’une naive immaturitée et ignorance du monde qui l’entoure...
attend j’ai une bonne nouvelle pour toi, peter pan est caché dans la nebuleuse d’or et va surgir sur le dos de flée clochette te sauver du monde des adultes..
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Pitas
il est juste navrant ton commentaire.
Regarde autour de toi : tout ce qui t’entoure a commencé par être une utopie avions voitures modèle social tout -
Bonjour,
la paix et une société non-violente est une des plus hautes aspiration de chaque être humain. Pour l’obtenir il est nécessaire de canaliser l’énergie vitale de lutte pour la survie qui est inscrite dans notre être (génétiquement peut-être même) comme un combat nécessaire contre l’adversité. Et le combattant en nous cherche un ennemi... que se chargent de nommer nos médias.
Ce combattant nous gène, car il aime trouver un ennemi. Mais il ne faut surtout pas l’étouffer, car une expression équilibrée de son énergie participe de notre bien être psychologique : les sociétés ne sont jamais plus solidaires qu’en période de reconstruction dans un combat positif, et elles deviennent auto-destructrices et décadentes après une surabondance de richesses.
Le problème essentiel, c’est comment faire en sorte que cette énergie s’exprime positivement sans qu’il soit nécessaire de passer par des phases de destruction ou d’oppression qui la restimulent.
L’éducation est une piste.
Mais éduquer, c’est souvent briser l’élan de l’énergie vitale, casser psychologiquement, et celà produit à terme des monstruosités (régimes totalitaires,..., durs ou doux,). L’éducation-dressage souhaitée par certains ne peut pas être une solution viable, car l’élan vers la liberté est inscrit au fond de nous, nous le savons. Il est nécessaire de repenser le concept d’éducation et d’y intégrer l’élan de liberté.
Cet élan de liberté nous l’avons car nous avons le pressentiment intime d’avoir la capacité de dépasser la prison psychologique qui nous enferme dans une vie programmée entre la naissance et la mort.
Notre mort est inéluctable et imprévisible. Il y a urgence au l’éveil à soi-même dans le présent. maintenant. Le réaliser est le premier pas sur le chemin d’une liberté. Puis c’est un combat quotidien contre l’endormissement et le rêve. Dans ce domaine la lutte est indispensable mais il n’y a pas d’autre ennemi que soi-même, notre attirance vers l’illusion d’un bien-être durable dans une position souhaitable (ou une utopie réalisable). Toutefois, toute violence à soi-même est une erreur, ce qui rend la lutte paradoxale. On se rend aussi vite compte que toute violence à autrui est une violence à soi-même. Dans ce combat le lâcher prise donne l’avantage. Le champ de bataille de la conscience est donc un terrain miné, et il est nécessaire d’y être un guerrier impeccable.
Le développement de la conscience pourrait effectivement être un chemin vers la paix. Mené correctement, il permet une canalisation vers la réalisation de soi-même de l’attitude du combattant vital qui ne demande qu’à s’exprimer (si l’« éducation » ne l’a pas cassée).
Toutefois, peut-on pour autant l’imposer à autrui ? Il importe avant tout de laisser son impatience au vestiaire, car aucune violence ne produira d’avancée durable. L’histoire est perpétuelle oscillation entre des options qui s’opposent.
Tout au plus on peut essayer d’incarner cette attitude de combattant, la proposer éventuellement. Le bien-être qui en résulte est contagieux et les actes qui en émanent sont tranquilles et apaisants, et les gens heureux ne sont pas dans les livres d’histoire.
Bonne fin de journée.
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la blablablationnation bat son plein ....
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oui
vous le sentez vous aussi cette énergie du littéraire pour blablatifier des idées qui ne tiennent pas debout : mais il appelle cela l’art de discutter de polémiquer, de discourrir
de faire de la dialectique et de la politique
.....
oh mon bateau, il est très beau mon bateau
Petit bateau qui va sur l’eau
de quoi faire une ile plus grande que l’amérique
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là t’ as fait rire mon chien et mon zèbre à rayures ...
la relève est assurée , on va construire un monde nouveau assis derrière un écran , on appuie sur le bouton et le dîner est prêt .c ’est bo le rève éveillé , mon petit-fils de deux ans fait les mêmes ... -
bah oui, il en a de la chance en même temps il doit de la génération internet et avoir un esprit plus ouvert
et il a également recu plus d’information donc d’intelligence de capacité de créer de nouvelle choses
hein
si on prend le pov type : d’il y a cent ans , je ne suis pas sur qu’il soit capable de proposer autre chose ...
ah oui il va se battre siiiiioh oui
il va se dire comme un cons : mais pourquoi il y a pas de travail ...
c’est pas normal, ca doit etre de ma faute ?
.... Voila résumé ce que pense encore nos gentils vieux ...
C’est sur , avec de la connerie on rame sur un bateau qui va sur l’eau comme les autres
galère galère
hadock change le monde avec tes mains si si tu le peux vas y soulève le monde ...
ah il est un peu lourd non ?
N’est ce pas de la conscience de la vérité qu’il manque pour sortir du spectacle
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Bonsoir Orion et merci pour ce rappel sur le revenu universel pour tous. A force de presenter et d´expliquer ce nouveau modele de societe, il finira bien par seduire les populations concernees, exclus et travailleurs pauvres mais aussi les autres qui veulent un monde plus juste. Et alors sous la pression, les politiques seront bien obliges de le prendre serieusement en compte. Ca commence dailleurs a bouger avec le dividende universelle de Madame Boutin ou le revenu citoyen de Villepin. Malheureusement ce ne sont que les esquisses d´un veritable revenu universel mais l´intention est la... et ce qui compte c´est qu´on en parle.
Bon pour ce qui est du plafonnement des salaires... je trouve cela un peu inutile, voire contreproductif, car il y a tellement d´autres moyens de generer des revenus. Ce qu´il faudrait surtout c´est une reelle progressivite de l´imposition... sur TOUS les revenus (revenu du capital, stock options, jetons de presence pour les actionnaires, primes de match, allocations diverses...) et la suppression des niches fiscales. Ainsi la societe aurait tout interet a avoir des riches... qui redeviendraient enfin de bons contribuables -
Enfin un article qui a du sens, qui ouvre un débat intéressant et constructif (qu’on soit d’accord ou pas).
J’y reviendrai car ce thème me tient à coeur aussi.
En attendant je conseille aux intéressés les excellents bouquins :
- Capitalisme, désir et servitude (Frédéric Lordon), excellent !!!
- Après la démocratie (Emmanuel Todd), excellent aussi !!!
- Extension du domaine de la manipulation : de l’entreprise à la vie privée (Michela Marzano)
- L’Empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale (Jean-Claude Michéa)
- Le Travail non merci (Camille Dorival)
Et quelques autres auteurs pour aller plus loin comme Raoul Vaneigem, Jean Baudrillard ou encore Paul Lafargue.-
Je voudrais aussi rajouter Travailler, moi, jamais de Bob Black qui suggère de remplacer le travail par le jeu.
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Le Travail non merci .
Revenu d’ existence oui d’ accord .Les Patrons c ’est des Salauds .Envoyez le pognon par la Poste .On constate que l’ avenir a de beaux jours devant lui .....Une société assistée par connerinardeur ...-
Hadock est ce que vous voulez d’un android sexuel pour calmer vos hardeurs ?
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Comme j’avais créé plusieurs entreprises, toujours très petites, et que je voyais donc constamment des jeunes coincés par la rareté des emplois, je me demandais pourquoi ils ne se lançaient pas comme moi et c’est très souvent que je les ai poussés à créer leur propre emploi.
Mais il n’y en a eu qu’un sur 20 qui a fini par se lancer (et par se vautrer, très souvent).
Je ne sais toujours pas ce qui fait la différence entre ceux qui se démerdent seuls et les autres. Je suis incapable de juger si bien si mal. La seule chose dont je suis sûr c’est que si tous les gens avaient fait comme moi, il y aurait des millions de toutes petites entreprises avec de jeunes employés tournant un peu en attendant de se lancer à leur compte et il n’y aurait pas de très grande entreprise, pas d’Airbus, pas de GSM, pas de centrale nucléaire, pas d’électricité, pas de TGV, pas d’eau courante, pas d’usine de traitement des eaux, pas d’école, pas de rasoir électrique, pas de voiture, pas de Tomahawk, pas de fourchette en inox, pas de pochette de plasma, pas de salle d’opération, pas de surimi ni de Coca.-
easy ,
c ’est pas dur à comprendre , ils sont plus doués à raconter des conneries sur le net que de créer une boîte , embaucher , prospérer .On est devenu un pays de sans-couilles juste bon à critiquer tout ce qui bouge .-
C’est marrant pour un type qui critique
quand la critique , la critique
ca fais une boucle
C’est marrant
oui les francais sont ralleurs
mais raller sur le fait que l’on fait que l’on ralle
c’est un peu avoir fumé des trucs pas clair non ?
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regarde je vais créer une boite
....
. .
....j’ai augmenté la croissance du tout du globophage youhou
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@haddok,
il faut admettre qu’il est devenu extrêmement délicat de fonder une activité prospère, quand il y a face à soi des multinationales concentrant un siècle de travail historique, bien souvent faisant travailler des armées de salariés sous-payés et sans protection sociale dans des pays lointains, ayant de plus une telle trésorerie qu’elles peuvent inonder les médias de masse de propagande publicitaire... Face à ça, qui est de taille ?C’est devenu en fait quasiment mission impossible dans le système actuel, hormis dans quelques niches auxquelles ont accès de rares personnes extrêmement qualifiées dans un domaine très pointu...
Si le système nous rend tous impuissants à faire face aux nécessités de la survie, il ne sert à rien de culpabiliser. Il faut au contraire changer le système pour faciliter la chose.
Il ne s’agit pas d’abolir l’état pour faciliter la libre-entreprise, comme le disent les libéraux, ni de nationaliser pour socialiser la propriété, comme le disent les communistes.
Il s’agit d’utiliser l’état :
1) système protectionniste.
2) nationalisation temporaire
3) privatisation en répartissant la propriété entre artisans libres (nombre de salariés limités, nombre d’établissements limités par artisans). -
ffi
les métiers du bâtiment , maçon plâtrier peintre electricien plombier carreleur couvreurs etc ... de l’ alimentaire , boucher boulanger pâtissier etc c ’est tout des métiers où il y a du travail .Archéologue sociologue fairienologue c ’est plus difficile .... -
haddock : tu caricatures un peu. Je sens une petite rancune, là... Les politiques ont certes tenter de « compenser » la perte d’emplois industriels.
Mais, je ne peux pas être d’accord : fonder une activité prospère en face de la concurrence de multinationales, en proie à l’usure des banques et à la bureaucratie d’état... Rien ne le facilite.
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Quelle rancune ?
Les multinationnalles sont des pieuvres et des requins , et c’ est effectivement difficile de se mettre dans leurs rails . Que je sache , beaucoup de très grandes entreprises ont à l’ origine un créateur pas forcement riche et très talentueux . De nombreuses inventions sont le fait de gens très créatifs et ayant une vue anticipée des choses . C ’est effectivement très compliquéde tirer son épingle du jeu , et une chose est sûre c ’est si est est battu par avance il est inutile d’ essayer . Certain que la motivation , l’ entregent et le courage ça court pas les rues . On est un pays de pantouflards avec des syndicats défileurs , et des individus peu entreprenants . -
@Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.248) 7 avril 18:53
« On est devenu un pays de sans-couilles juste bon à critiquer tout ce qui bouge . »
Mais non ce n’est pas dans la culture française d’être un entrepreneur.
Puis le risque est quand même plus grand en France... -
@Par ffi (xxx.xxx.xxx.3) 8 avril 13:11
Haddock n’a pas de rancune...
Si le monde réel vous ne le connaissez pas je pense qu’il serait plus intelligent de poser la question, aux spécialistes...
La remarque de Haddock est juste et ne souffre d’aucune critique : il ne fait que résumer la réalité qui bien sûr est très complexe !Il y a de l’emploi partout en France mais si tu n’as aucun diplôme alors ce sera plus dur pour toi !
(si en plus tu n’es pas compétent alors tu as peu de chances d’en trouver)Lisez ma remarque à rocla, ci-dessous :
@Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.137) 8 avril 17:40
« de très grandes entreprises ont à l’ origine un créateur pas forcement riche et très talentueux » etc.
Je confirme et le plus connu reste Google -
Oui, mais là, tu a une vision un peu vieillotte. Le gars dans son garage...
Si l’on prend les nouveaux riches (Bolloré, Arnaud, Pineau), ce sont plutôt des gens qui ont leur entrée dans la finance, ont bénéficié de crédit bon-marché pour racheter des industries, puis les ont optimisé en les dégraissant.
Plus la concurrence augmente, plus le capital se concentre, plus la réglementation devient tatillonne, plus il est difficile d’entreprendre. C’est logique qu’à la fin, il n’y ait plus que l’Etat qui soit en mesure d’avoir la force suffisante pour agir économiquement.
Cette logique économique est auto-bloquante à terme. Et c’est ce qui se passe aujourd’hui.
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C’était pour haddock
Leo Lesage : Oui, mais combien de Google et Bill gates ? 1 seul dans le monde entier par secteur ?
C’est pour cela que je parlais des niches.
Le truc, c’est que tout le monde puisse, facilement, créer une activité qui lui permettre de survivre... Un seul mec sur le monde entier tous les ans, c’est trop peu.
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@ffi
Tu es quand même intelligent non ?
Je parle d’une personne célèbre parce que tu doutes des propos de Haddock...Mais tu t’informes un peu autour de toi et tu connais des entreprises qui réussissent en commençant par le début.
J’en connais plusieurs et à divers niveaux.non ?
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le truc que personne semble comprendre c ’est que Gates est pas forcement le meilleur exemple mais c’ en est un très bon quand-même car ce mec est à l’ origine de millions d’ emplois dans le monde . Google pareil , mais aussi un petit artisan qui lui aussi commence dans son garage et qui crée seulement 10 emplois c ’est une super avancée .
Les Bolloré Pinault je connais pas , j’ ai travaillé un moment dans la première succursale de la Fnac , les deux créateurs avaient à l’ origine une super idée et ont commenc dans un premier étage à Paris .Je comprends pas le défaitisme ambiant . Bien sûr c ’est pas gagné d’ avance , mais est-ce bien réussir sa vie que de trainer comme salarié dans une boîte où on s’ emmerde alors que le monde est si grand ? -
Se battre contre le défaitisme ambiant est une bonne chose.
Mais ce n’est pas une raison pour nier que les choses se sont compliquées sérieusement pour qui veut créer une activité rentable.
Haddock, sur d’autres sujets, vous prenez moins ombrage des inconvénients de la dénonciation d’une situation inacceptable.
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Ce serait bien aussi de critiquer l’auto entreprenariat lorsqu’on sait que cela a causé des problèmes à certains employés...
« C’est auto entrepreneur ou la porte... »
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Quant à coopérer avec une mentalité d’indépendant mais au sein d’une grosse coopérative capable de produire de grosses choses, ça me paraît impossible. Car dans une chaîne de production, si chaque maillon le peut, s’il est donc irremplaçable, il fait chanter les autres. Une chaîne de production ne peut pas fonctionner avec des maillons irremplaçables. Et si les maillons sont remplaçables, on revient au salariat.
Rien que dans une entremprise familiale où chacun des trois frangins est précieux en même temps que juridiquement irremplaçable, c’est le foutoir dès qu’il y en a un qui décide de faire la grasse matinée un mardi matin.-
La SCOP est une entreprise comme une autre simplement les dirigeants sont élus et le résultats est obligatoirement reversé en grande partie aux salariés.
Il y a toujours des salaires, des embauches, des licenciements etc...
Simplement par construction l’essentiel de la valeur ajoutée reviens aux travailleurs.
Le capital est lui aussi rémunéré mais il y a des limites c’est tout. -
Cela permet un réel intéressement des salariés aux résultats de l’entreprise.
Dans ma boîte la prime d’interressement c’est de l’ordre de 100 à 500 euros brut par an c’est juste pour faire joli. On va pas se crever le cul toute l’année pour 200 euros ! -
J’ajoute que les gens ne sont pas irremplaçable car même associés si ceux-ci démissionnent ou sont licenciés leur part est remboursée (si ils ont acheté 1000 euros de part on leur rend 1000 euros) et c’est tout ils perdent leur droit de vote et les dividendes.
Le capital est variable, liquide.
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@Par easy (xxx.xxx.xxx.174) 7 avril 18:57
« Car dans une chaîne de production, si chaque maillon le peut, s’il est donc irremplaçable, il fait chanter les autres »
Des exemples qui fonctionnent en France existent, donc il ne faut pas tout voir en noir non plus.
Une personne qui a un minimum d’éducation ne ferait jamais çà.
Si évidemment la personne est sympathisante du FN il y a de grandes chances quelle ne soit pas fiable.
(déjà ils insultent sur internet, j’imagine dans une entreprise !) -
L’abolition du salariat me semble délicate dans l’immédiat. Mais son reflux me semble nécessaire.
Cela reviendrait peu ou prou à réinstaurer le système économique d’ancien régime. Mes sources sont « le livre des métiers » d’Etienne Boileau.
NB : A l’époque :
- les salariés étaient dénommés « valets »
- les artisans-patrons étaient dénommés « maîtres »Généralement, le nombre de valets par établissement était limité à 4.
Le nombre d’établissement était limité à 2.Cela fonctionnait car l’économie était protectionniste. Toute activité locale dans un secteur de métier devait passer par une corporation, qui était l’assemblée de tous les artisans libre (propriétaires) du lieu officiant dans cette activité, laquelle avait le monopole (monos politia = un seul gouvernement en grec) sur les activités du métier (ministerium en latin qui a donné aussi ministère).
A partir du moment où le système cessa d’être protectionniste, que le nombre de valets (salariés) ne fut plus régulé, de même que le nombre d’établissement, il n’y eu plus aucun frein à l’extension démesurée du salariat et à la concentration sans cesse croissante du capital. Dès lors, pour être compétitif, tout le monde dut concentrer un maximum de capital et posséder le plus de salariés possibles...
C’est la Révolution qui, par les lois Allarde et Le Chapelier, a aboli le système des corporations, en saisissant leurs biens de corporation existantes et en interdisant toutes associations ouvrières. Il fallut attendre la loi Waldek-Rousseau pour rétablir des syndicats, mais cette-fois fondés sur la classe commune - syndicats salariés ou patronnaux - plutôt que sur l’activité commune. Cette abolition du système historique a produit le XIXème siècle que l’on connaît : extension du salariat et concentration sans cesse accrue du capital.
La parade historique de l’alliance gauche et gaullisme, qui fut en son temps utile, fut d’utiliser la force de frappe de l’Etat comme instrument de concentration du capital pour être compétitif immédiatement face à la concurrence privée, tout en créant un salariat de droit public pour créer de l’emploi.
Hélas, ce fut largement détourné avec les privatisations, la concentration du capital opérée par l’Etat étant retombée entre les mains de quelques personnes, qui ont ensuite « dégraissés les mammouths » étatiques de leur salariés, créant beaucoup de chômage. Paradoxalement, l’Etat a été un assistant de la concentration du capital pour les déjà-propriétaires de l’économie.
Ce n’est pas acceptable. Donc il faut envisager le problème autrement.
Il est possible d’utiliser, comme historiquement, l’Etat tel un outil de reconstruction d’une économie cohérente, à condition qu’à terme, l’outil productif reconstruit soit redistribué équitablement à tous les salariés (ceux ayant participé à cette reconstruction de l’outil productif) en les installant en tant qu’artisans-maîtres, propriétaires de leur outil de production, mais selon les règles que :
- le nombre de salariés-valets d’un homme est limité par la loi
- le nombre d’établissement d’un homme est limité par la loi.
- les maitres-artisans d’un lieu doivent créer une université (= assemblée) pour gouverner de concert leur activité sans heurts (et veiller à la qualité des productions).Cela revient à une nationalisation-privatisation, mais dont la partie privatisation est sévèrement encadrée par la loi (une même entité économique ne peut s’approprier toute la structure). Par exemple, Albert Frère n’aurait pu acheter l’intégralité de GDF. Les apparatchiks Russes n’auraient pu s’approprier les pans entiers de l’économie soviétique. La privatisation doit se répartir entre des milliers d’acteurs indépendants.
C’est à la fois de gauche (utiliser l’Etat), mais aussi de droite (une économie fondé sur la propriété).
Ce n’est pas de gauche (pas de socialisation des outils de production), mais ce n’est pas de droite (au sens libérale : protectionnisme, pas de concurrence, encadrement du nombre de salarié et d’établissement).Je ne crois pas à l’actionnariat (qui est aussi une forme de socialisation de la propriété et fait donc gérer une activité par des irresponsables).
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bonjour erik
l’homme évolue lentement avec des aller retour. de l’antiquité à 1804 le travail était une servitude contrainte pour ceux mal nés, à partir de 1804 avec le salariat le travail devient une contrainte volontaire, il nous reste à trouver la juste coopération.
Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.
Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.
De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt. Blog savoir - Blogs savoir sur OverBlog.
cordialement.
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ok je reviens sur ma reaction pour expliquer un peu pourquoi tout ca c’est du bisounours et casimir sur une ile deserte....
Une utopie qui s’est realisé est surtout quelque chose qui repondait a un besoin.
Raisonablement et realistiquement parlant vous arrivez a imaginer serieusement un seul instant que les hommes dans leur ensemble pourront un jour arriver a mettre leur petit interet personnel en retrait par rapport a la societé. Bizarement ce sont toujours ceux qui sont en haut (de l’echelle sociale, salariale, du pouvoir, etc) qui se refusent a lacher pour les autres en bas.
Repenser la sociétée c’est bien, c’est necessaire. Ce contraindre a etre utopiste, irrealiste est une perte de temps.
Vous voulez faire changer les choses, vous voulez vraiement que ca bouge et que notre sociétée avance. La SEULE solution, c’est la rue.Tant que les gens en haut de l’echelle ne nous verront pas « prendre le maquis » et mettre une menace sur l’echelle qu’ils s’evertuent a construire sur notre dos, alors rien ne changera, au mieux ce sera paul a la place de jacques mais la merde qu’ils nous ferront bouffer aura la meme merde.
Et vous savez quoi, vous, moi, tous ceux qui sont sur ce forum, on a trop ete « formater » a s’accrocher a ce principe d’echelle qu’on a tous d’une maniere ou d’une autre en tete, participé a construire et meme en tete comme un certain ideal (qui n’a jamais dit, ah si j’avais du pognon...) ; que personne n’ose taper dans le tas.
Et si vous me dites le contraire, alors commencez maintenant. Sinon, c’est ce que je disais, c’est du flan.
Tant que vous n’etes pas pret a tout pour changer vous meme, comment voulez que les choses changes ?
ce genre d’article revient a remettre en question la couleur de fleur qui sont mis sur le parterre de l’hotel de ville de pithiviers, en vue d’améliorer la qualité de vie des citoyens europeens.
je reviens sur une reaction d’Orion qui illustre assez bien ce que je dis.
« inventons un monde nouveau, du moins sur Agoravox, parce que du côté de nos politique, c’est pas gagné !! »
donc c’est bien ca reste avec tes bisounours sur second life et tu nous diras comment tu survis dans le monde reel.
et puis si la seule raison de vouloir abolir le salariat c’est pour diminuer le gouffre entre le salaire de nos grand chefs et la petite main ; ca fallait se reveiller un peu quand ils ont commencé a deregularisé et privatisé a tour de bras, on t’a dit que ca allait etre mieux pour toi (en tant qu’individu, liberté individuelle et tout) mais pas pour la société.Avec le Liberalisme, on est face a un systeme de predation. Soit tu te demerdes bien et tu es en haut de l’echelle soit tu est en bas et tu meurt.
Comme disait Alphonse Allais « Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! » ...et en plus ils sont cons....
http://www.youtube.com/watch?v=Q84DpWK8S2o-
en gros on repond à des delocalisations, des coupes budgetaires, du foutage de gueule financier, des manipulations mediato-politiques (tout ca peut etre consideres comme des crimes) par de la poesie.
ouais on va changer le monde, on va tous se rouler des pelles et on vivra heureux... un peu comme dans l’an 01 d’alain resnais.
http://www.youtube.com/watch?v=WSEpESmR9qUfilm tres interessant du reste....sur cette vision tellement naive de vouloir changer les choses mais de ne pas le faire parcequ’on se complait dans tellement de choses futiles
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