D’abord, au niveau historique, précisons que la phase de régression, en
Asie, qui a permis la prise en main et l’asservissement britannique,
datant de deux siècles, n’a été qu’une toute petite péripétie de leur
longue histoire.
Ce sont en fait deux grands empires qui ont été bien en
avance sur l’occident pendant des millénaires.
Inutile de rappeler toutes les inventions que nous devons à ces deux pays, de même qu’à la pensée arabe.
L’hégémonie de l’occident n’est du qu’à un autre accident de l’histoire, la découverte du nouveau monde, et le développement de cette formidable économie offerte.
Donc, pour revenir à la chine, elle ne fait que retrouver la place qu’elle avait auparavant.
Le
fait nouveau, c’est qu’elle s’est ouverte au monde. Ou plutôt que le
monde s’est ouvert à ses marchés, par effet d’opportunités. Les
politiques en occident lui ont facilité la tache, en ouvrant leur marché
sur les bases déloyales, mais opportunistes.
Déloyales, dans le
sens qu’on a remis nos armes, c’est à dire nos outils et nos usines à
nos adversaires économiques, devenant petits à petits des vassaux.
Les chinois ont une patience infinie pour aboutir à leur fin.
Ils
ne pensaient sans doute pas que ce serait aussi facile !
« Ils finiront par nous vendre la corde qui servira les pendre » A dit un jour un dirigeant chinois, sarcastique.
Le sens sociétal a disparu, par opposé à la leur, héritière
de Confucius, c’est à dire du sens du devoir.
Chez nous, bonne
opportunité pour l’économie à court terme, et aux intérêts privés, les
investisseurs faisant la culbute par quatre, cinq, ou même par
dix, s’assurant des profits gigantesques.
Ils vivent comme des
nababs, un peu comme ces maharadjahs à qui les anglais avaient eu la
malice de troquer leur autorité politique contre des avantages de rentes
énormes.
Voilà ce que sont devenus nos politiques, de simples marionnettes aux mains des investisseurs, des capitaines d’industries
délocalisés.
Le peuple,comme on l’appelle, n’est pas dupe.
Les dés avec lesquels on nous demande de jouer sont
pipés. vous pouvez chercher à faire le double six, il y a un moment ou
l’acte de volonté n’es plus qu’un acte de foi, absurde et répétitif,
comme celui de ce pauvre Sisyphe, remontant sans cesse la même pierre.
L’avenir
n’est certes écrit nul part, mais on voit bien que le tissu collectif
et la confiance en nos institutions autant qu’en nos politiques, se perd
peu à peu. A de rares exceptions, ils ressemblent de plus en plus à ces prélats obèses, vénaux, capricieux, vivants dans le luxe et l’excès, pratiquant le népotisme et s’offrant des rentes de situation pendant que le peuple souffre de plus en plus.
Excès qui ont amené la révolution luthérienne, les guerres de religion...
Jules Ferry faisait rêver avec son enseignement libre et
gratuit, Jaurès avec la promesse sociale, et même De Gaulle, au
lendemain de la guerre, avec ses grands plans d’états. Des rêves
collectifs, l’oubli de l’intérêt individuel pour le général.
La
France, l’occident, il n’y a plus que les actionnaires pour rêver à
augmenter leurs intérêts. Non seulement ils veulent la graisse, mais
aussi la peau de l’animal.
Ensuite, ils achèteront un passeport Chinois.
La
seule possibilité de s’en tirer : Se débarrasser de ses prédateurs,
construire un système qui nous réconcilie avec l’avenir, et donne de
l’espoir même aux plus démunis.
En terminer avec la dictature des actionnaires !
Mettre la finance au service du pays, et non le contraire !
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