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Accueil du site > Tribune Libre > Les pauvres, c’est fait pour être très pauvres !

Les pauvres, c’est fait pour être très pauvres !

"Nous ne savons pas imaginer autre chose que ce que nous avons sous les yeux" Les maquizards dénoncent une lecture caricaturale et simpliste du monde.

"Réfléchir à ce que peut être l’avenir d’un pays, un allié, un partenaire, un client – voire un adversaire –, cela suppose d’interroger la situation que nous avons sous les yeux, pour lui faire livrer ce qu’elle recèle de plus précieux : ses incertitudes, ses enjeux, ses potentialités ou ses menaces."

Les Maquizards passent ainsi en revue nos perceptions hexagonales, à la fois historiques et culturelles, de l’Afrique, de la Chine ou de l’Inde. Dans ce texte, ils critiquent notre vision déterministe du destin de ces Nations : les pauvres auraient du rester pauvres... L’Histoire en aura décidé autrement.


Voici leur Tribune :

Qu’il s’agisse des pays d’Afrique, de la Chine ou de l’Inde, nous avons trop souvent cru que misère d’un jour serait misère toujours. Et cette erreur persiste aujourd’hui : entre le propos de René Dumont au début des années soixante et le discours de Nicolas Sarkozy prononcé à Dakar en 2007, on décèle une parenté troublante. Cette filiation témoigne d’une approche qui, à la complexité du réel, aux nombreux paramètres qui décident des évolutions économiques et politiques des pays, préfère des images caricaturales et figées une fois pour toutes.

 

Les pays pauvres sont foutus

En 1962, René Dumont, le fameux agronome, par ailleurs premier candidat écologiste à l’élection présidentielle en 1974, publia un ouvrage au titre resté célèbre : L’Afrique noire est mal partie. Ce jugement constituait la conclusion de ses analyses sur les voies de développement empruntées par l’Afrique à l’époque. Non seulement « l’Afrique intertropicale piétine » à ce moment, selon ses mots, mais cet examen l’amenait à projeter un avenir bien sombre pour tout le continent. Il expliquait que les mauvais choix du présent ouvraient immanquablement la voie de l’échec et de la stagnation. Stagnation ? Moins de cinquante ans après, l’Afrique noire, peut-être jugée mal partie, est pourtant en train d’arriver quelque part.

La preuve : certains pays connaissent depuis plusieurs années des taux de croissance à faire pâlir d’envie les ministres des finances de tant de pays d’Europe qui étaient eux, si "mieux partis". Au Nigeria, en période de crise, la croissance s’est élevée en 2009 à 5,6 %, dans le creux de la vague (contre - 2,6 % en France). Au Mozambique, le PIB a cru de 4,5 % en moyenne entre 1981 et 2008. En Angola, la croissance annuelle entre 2002 et 2008 s’est élevée à 9 % ! Pourtant, à ces pays pauvres, la France donnait des leçons du haut de ses connaissances. Les pays pauvres, paralysés par leur ignorance, étaient condamnés à rester très pauvres (et les riches, très riches) ? On annonce pourtant aujourd’hui qu’est venu Le Temps de l’Afrique (Severino, Ray, 2010).

 

En Asie, la même erreur, consistant à juger des pays condamnés à la pauvreté par leur pauvreté, a été commise. Qui se souvient de ce qu’on pensait de la Chine en France il y a un siècle ou plus ? Vers 1860, à l’issue des guerres de l’opium, menées par le Grande-Bretagne et la France, celles-ci contraignaient la Chine, après des traités inégaux, à lui livrer l’accès à ses ports. La Chine était pour nos ancêtres un immense territoire pauvre, où seules quelques villes portuaires servaient à faire le commerce de ressources dont ce pays ne savait pas tirer profit. Plus tard, le chemin qui mène Mao de sa Longue Marche des années 1930 à la campagne des « cents fleurs » en 1957 nous laisse penser que la Chine est un vaste pays arriéré, exotique et excentrique, dont l’économie agricole et autarcique est observée avec un dédain amusé et interloqué. Cinquante ans plus tard, la Chine est partout. Elle éblouit le monde par sa croissance et sa richesse : de ce pays pauvre, on se demande quand il détrônera les Etats-Unis pour devenir la première économie mondiale.

Il en a été de même pour l’Inde. Alors que, dans les années 1950, les enfants français étaient appelés à quêter pour ce pays jugé sous-développé et condamné à mourir de faim, comme la Somalie dans les années 1990, l’Inde est devenue une économie majeure et un pays qui compte dans le concert des nations. Le Président de la République française lui rend en novembre 2010 une longue visite pleine d’égards. On vient s’instruire devant tant de succès, la couvrir d’éloges, on quête ses devises, on lui vend des centrales nucléaires.

Tous ces pays pauvres, qu’on croyait irrémédiablement pauvres, ne sont pas encore riches. Mais ils sont, pour paraphraser Dumont, bien partis pour le devenir. Jamais nous n’aurions pensé envier ainsi leur puissance, leur prospérité, et quémander leurs faveurs.

Nous manquons d'audace

Nous ne savons pas imaginer autre chose que ce que nous avons sous les yeux

Comment se fait-il que, pour les pays pauvres comme les pays riches, nous sachions si peu envisager ce qui se prépare pour demain ? L’explication est simple. Nous ne voyons en l’avenir qu’une continuation du passé et du présent. Nous prenons ces deux points et nous traçons une droite. Cette solution a le mérite de la simplicité, au regard de la peine que nous aurions à concevoir l’évolution d’un pays comme une courbe, fonction de plusieurs variables, s’appuyant sur de nombreux paramètres pouvant entraîner d’importants changements… Il s’agirait de réaliser que l’économie n’est pas faite que de grandes tendances, de lames de fond contre lesquelles on ne peut rien, mais aussi d’inflexions, d’hésitations, de désordres, de contradictions. Réfléchir à ce que peut être l’avenir d’un pays, un allié, un partenaire, un client – voire un adversaire –, cela suppose d’interroger la situation que nous avons sous les yeux, pour lui faire livrer ce qu’elle recèle de plus précieux : ses incertitudes, ses enjeux, ses potentialités ou ses menaces.

 

Nous manquons d'espérance

Mais nos erreurs ne se résument pas à une malhabile et grossière anticipation de l’avenir. Après tout, nous pourrions être excusables : nous ne sommes pas chiromanciens, astrologues ou devins. Nous nous trompons aussi sur le présent. Cette difficulté à appréhender la réalité telle qu’elle est procède d’un vice persistant : nous adorons les clichés. Les Italiens trichent ; les Américains sont des barbares ; les Allemands sont ennuyeux à force d’être disciplinés … Autant de clichés réducteurs, d’approximations ridicules, d’excuses commodes. Derrière ces caricatures se cache une vision déterministe et essentialiste de ce(ux) qui nous entoure(nt). Si on est pauvre, on l’est naturellement, et on est voué à l’être. Si on connaît des échecs, c’est parce qu’il est inscrit dans nos gênes que nous devons échouer. Si un pays réussit mieux que les autres, c’est qu’il est mieux doté, plus fort, plus chanceux. Bref, c’est écrit, c’est ainsi, c’est la vie. Pensée étonnamment conservatrice pour des Français qui aiment à s’imaginer comme un peuple de révolutionnaires.

C’est jusque dans les fondements de notre politique étrangère que l’on retrouve ce goût des images déterministes, attachées à des pays ou des continents que, dans le fond, l’on méconnaît trop. L’Afrique de Dumont se retrouve ainsi dans celle de Nicolas Sarkozy, dans son fameux discours controversé tenu à Dakar en juillet 2007.

« Le drame de l'Afrique, c'est que l'Homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. »

Dépassons la polémique sur le racisme que certains ont pu y percevoir. Ces lignes sont la preuve que, par amour des grandes idées et goût des belles images, nous créons des boîtes très larges dans lesquelles nous voulons faire entrer le réel, de manière définitive. Les citoyens et entrepreneurs de l’Afrique noire sont plus complexes que cette rêverie intellectuelle et pessimiste sur l’homme africain ne l’explique. Sarkozy version Guaino ressemble à du Dumont remastérisé pour les oreilles de 2007 : l’Afrique noire est décidément mal partie.

Nous pourrions encore en être victimes

Sachons corriger ces défauts, ou nous risquerions encore de ne pas comprendre les pays qui comptent pour nous ni anticiper les évolutions qui pour nous compteront demain.

A cet égard, l’idée que nous nous faisons de la Chine actuelle est préoccupante. Son image de pays pauvre, et irrémédiablement pauvre, a connu une longue vie. L’image de puissance économique redoutable, de locomotive qu’on ne peut arrêter, pourrait contaminer notre compréhension de ce qu’est la Chine aujourd’hui, et ce qu’elle sera peut-être demain.

Ne traçons pas de nouvelle droite à partir de cette histoire récente. Nous ne pouvons pas prévoir aujourd’hui l’avenir de la Chine, mais nous devons être capables d’identifier et de distinguer les différents scénarios susceptibles de se réaliser. Sachons examiner les possibles points d’inflexion. Les paramètres à prendre en compte sont de diverses natures. D’ordre économique bien sûr : le yuan sera-t-il réévalué ? Le système bancaire sera-t-il déséquilibré par les créances douteuses dont il se nourrit ? D’ordre social : comment donner du travail aux centaines de millions de paysans qui affluent vers les villes, attirés par l’espoir du développement économique ? Comment absorber le déséquilibre démographique à l’horizon, un papy boom, dont les effets se feront pleinement sentir dans peu de décennies sur le système de retraites et de santé ? D’ordre politique : le régime chinois, à la fois communiste et passionnément capitaliste, résistera-t-il aux contestations des démocrates et des divers indépendantistes ?

Ces champs sont nombreux et décisifs ; ils doivent être pris en compte dans une analyse qui, en permanence, doit s’évaluer à l’aune d’une réalité mouvante. Notre compréhension de ce pays ne peut se résumer à la seule image que nous nous en formons aujourd’hui. Et la Chine n’est qu’un des exemples des erreurs que nous pourrions commettre à nouveau. Le destin de l’Inde, elle aussi désormais perçue comme une imposante puissance économique vouée à un succès certain, n’est pas plus écrit. Il faut prendre la peine de distinguer les différentes Indes possibles, selon qu’elle parvient à contrôler les tensions avec le Pakistan, à réduire les inégalités entre les Etats de l’Union et entre classes sociales, à maîtriser son endettement, à moderniser ses infrastructures ou à assurer son approvisionnement en eau. Les erreurs d’analyse ponctuelles que nous pouvons commettre en cachent une encore plus importante : l’avenir n’est pas écrit, il se joue à chaque instant, pour la Chine, pour l’Inde comme pour la France. Il se joue sur chacun de ces sujets, économiques, sociaux, politiques, sur lesquels des explosions, positives ou négatives, et des virages pourraient changer le sens des grandes tendances que nous observons aujourd’hui.

Un avenir à faire

Après l’Afrique 1962, l’Afrique 2007 ; après la Russie d’avant 1917, la Chine de 2012 ? Comment pouvons-nous encore penser que des pays pauvres seraient faits pour rester pauvres - et les riches pour être riches ?

Nous concevons l’avenir comme une simple prolongation du passé et du présent. Nous aimons les images claires et définitives, mais souvent trompeuses. Nous ne sommes pas assez attentifs aux nombreux sujets sur lesquels, au quotidien, se joue l’avenir de tout pays.

Abandonnons une fois pour toutes ces raisonnements déterministes qui ne conviennent qu’à des personnages de l’excès, tel le héros de La Folie des grandeurs interprété par Louis de Funès.

Quelle leçon en tirer ? La nécessité impérative de croire aux possibilités qu’offre l’avenir – et c’est une leçon qui doit d’abord s’appliquer à notre pays.

Nous ne sommes pas prisonniers d’un passé proche jugé décevant et d’un présent source d’inquiétudes : la France doit croire en son succès à venir. Pour cela, il faut qu’elle distingue les grands enjeux sur lesquels se jouera son évolution. Il faut aussi qu’elle affronte ses démons et se regarde en face ; nous le ferons dans notre prochain article.


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6 réactions à cet article    


  • Mariedes 19 avril 2011 11:57

    Cest bien vrai ...

    En bref, ne jamais prendre pour argent comptant ce que nous disent les politiques !

    Et les journalistes ...
    Et les économistes ...
    Et les ...


    • La râleuse La râleuse 19 avril 2011 14:49

      Bonjour Maquizards,

      Le fond de votre article est vrai mais il me semble que votre conclusion s’adresse à de supposés braves petits soldats et, braves, je crois qu’ils ne sont pas en mesure de l’être :
      « la France doit croire en son succès à venir. Pour cela, il faut qu’elle distingue les grands enjeux sur lesquels se jouera son évolution. Il faut aussi qu’elle affronte ses démons et se regarde en face ; nous le ferons dans notre prochain article. »

      Excusez-moi si je me montre pessimiste mais depuis quelques années, je constate un manque d’imagination effrayant largement réparti entre TOUS les partis politiques et rien qui donne de l’espoir aux français dans la France qu’ils nous préparent.
      Si je schématise entre droite et gauche.
      La droite actuellement au pouvoir - et qui tient à le garder - continue à diviser pour régner (primes aux uns, faveurs aux autres, et rien pour ceux qui sont vraiment dans le besoin).
      Tandis que la gauche se déchire allègrement avec des candidats qui se bousculent et se piétinent pour gravir les marches de ce pouvoir qu’elle convoite.

      Pourquoi se sentirait on obligés ou l’envie de se montrer brave quand on n’espère plus que parvenir à sauver le peu qu’il nous reste.


      • fifilafiloche fifilafiloche 19 avril 2011 16:38

        Je lirai votre prochain article avec attention. J avoue être resté sur ma faim sur celui ci. Le style était prometteur mais je n’y ai pas trouvé matière à nourrir de nouvelles réflexions...je garde espoir...


        • dogon dogon 19 avril 2011 18:21

          Tout comme Fifilafiloche, votre article m’a beaucoup intéressé mais je reste sur ma faim et j’attends avec impatience la suite.
          Et comme Marc Gelone, je trouve le choix de vos exemples par trop disparate pour être vraiment significatif.
          Une question éludée est aussi celle de la répartition de ces richesses nouvelles. A quoi peut-il servir d’avoir une économie en croissance quasi exponentielle depuis des années, si celle-ci ne profite qu’à une « élite ». A première vue et jusqu’à preuve du contraire, la création de nouvelles richesses (en Chine, par exemple) ne sert qu’à renforcer l’oligachie économique et politique en place et ne profite pas à l’ensemble de la population d’où l’intérêt de l’IDH dans la modération des chiffres donnés en exergue.
          Vous avez raison de souligner le volet social de cette problématique complexe. Là aussi, il y a un défaut. Les mouvements sociaux en Chine sont une réalité de tous les jours et qui, aux dires de certains témoins, devient de plus en plus violente. La contestation ne se situe plus uniquement au stade des revendications salariales, mais aussi sur le plan politique. Si la dictature communiste chinoise venait à s’effondrer, ce qui est souhaitable pour le mieux-être d’un quart de la population de la planète, il n’est pas dit que les grandes entreprises mondiales qui ont beaucoup investi dans ce pays, au détriment des économies dont elles sont originaires, restent en mesure de continuer longtemps à déterminer leurs politiques d’expansion sur les mêmes bases idéologiques qu’actuellement.


          • velosolex velosolex 19 avril 2011 23:39

            D’abord, au niveau historique, précisons que la phase de régression, en Asie, qui a permis la prise en main et l’asservissement britannique, datant de deux siècles, n’a été qu’une toute petite péripétie de leur longue histoire.
            Ce sont en fait deux grands empires qui ont été bien en avance sur l’occident pendant des millénaires.
            Inutile de rappeler toutes les inventions que nous devons à ces deux pays, de même qu’à la pensée arabe.
            L’hégémonie de l’occident n’est du qu’à un autre accident de l’histoire, la découverte du nouveau monde, et le développement de cette formidable économie offerte.
            Donc, pour revenir à la chine, elle ne fait que retrouver la place qu’elle avait auparavant.
            Le fait nouveau, c’est qu’elle s’est ouverte au monde. Ou plutôt que le monde s’est ouvert à ses marchés, par effet d’opportunités. Les politiques en occident lui ont facilité la tache, en ouvrant leur marché sur les bases déloyales, mais opportunistes.
            Déloyales, dans le sens qu’on a remis nos armes, c’est à dire nos outils et nos usines à nos adversaires économiques, devenant petits à petits des vassaux.
            Les chinois ont une patience infinie pour aboutir à leur fin.
             Ils ne pensaient sans doute pas que ce serait aussi facile !
            « Ils finiront par nous vendre la corde qui servira les pendre » A dit un jour un dirigeant chinois, sarcastique.
            Le sens sociétal a disparu, par opposé à la leur, héritière de Confucius, c’est à dire du sens du devoir. 
            Chez nous, bonne opportunité pour l’économie à court terme, et aux intérêts privés, les investisseurs faisant la culbute par quatre, cinq, ou même par dix, s’assurant des profits gigantesques.
            Ils vivent comme des nababs, un peu comme ces maharadjahs à qui les anglais avaient eu la malice de troquer leur autorité politique contre des avantages de rentes énormes.
            Voilà ce que sont devenus nos politiques, de simples marionnettes aux mains des investisseurs, des capitaines d’industries délocalisés.
            Le peuple,comme on l’appelle, n’est pas dupe.
            Les dés avec lesquels on nous demande de jouer sont pipés. vous pouvez chercher à faire le double six, il y a un moment ou l’acte de volonté n’es plus qu’un acte de foi, absurde et répétitif, comme celui de ce pauvre Sisyphe, remontant sans cesse la même pierre.
            L’avenir n’est certes écrit nul part, mais on voit bien que le tissu collectif et la confiance en nos institutions autant qu’en nos politiques, se perd peu à peu. A de rares exceptions, ils ressemblent de plus en plus à ces prélats obèses, vénaux, capricieux, vivants dans le luxe et l’excès, pratiquant le népotisme et s’offrant des rentes de situation pendant que le peuple souffre de plus en plus.
            Excès qui ont amené la révolution luthérienne, les guerres de religion...
            Jules Ferry faisait rêver avec son enseignement libre et gratuit, Jaurès avec la promesse sociale, et même De Gaulle, au lendemain de la guerre, avec ses grands plans d’états. Des rêves collectifs, l’oubli de l’intérêt individuel pour le général.
            La France, l’occident, il n’y a plus que les actionnaires pour rêver à augmenter leurs intérêts. Non seulement ils veulent la graisse, mais aussi la peau de l’animal.
            Ensuite, ils achèteront un passeport Chinois.
            La seule possibilité de s’en tirer : Se débarrasser de ses prédateurs, construire un système qui nous réconcilie avec l’avenir, et donne de l’espoir même aux plus démunis.
            En terminer avec la dictature des actionnaires !
            Mettre la finance au service du pays, et non le contraire !

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