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Pour moi le problème de la composition de l’équipe de France ne doit pas se jouer sur les critères physiques, pas plus qu’ethniques, entendu qu’un français est un français.
Toute discrimination conduirait à une aberration, une catastrophe comme elle de la boite de Pandore, une histoire lamentable cassant le tissu social, et entérinant les catastrophes.
Non aux quottas, quels qu’ils soient. (Il suffit de se rappeler de l’histoire la Yougoslavie, dont la composition de l’équipe de football correspondait à un savant dosage de serbes, de croates, de serbes et de bosniaques.
Ce n’est pas comme ça qu’on gagne la coupe du monde !
Ce n’est pas comme ça qu’on rend le public fier, et heureux de son équipe.
Donc, pas de discrimination, même soi disant positive.

Ou plutôt une seule discrimination

. En dehors de la qualité évidente du footballeur sur le plan technique
Y adjoindre une qualité morale, des qualités mentales, de courage et d’abnégation.
Des types fiers de jouer pour leur pays
Faudrait-il parler de gens généreux, intelligents je n’ai pas dit malins....Ces gros malins qui ne pensent qu’à leur carrière, et qui ne condescendent à jouer en équipe nationale que pour améliorer leur valeur marchande, et mâchant leur chewing-gum d’un air las, pendant qu’on entonne la marseillaise !

Des types refusant de concevoir que la fin l’emporte sur les moyens. Pas de mains pas vus par l’arbitre et qui vous expédie tout droit en enfer....Main noire ou blanche, toutes se valent quand ce sont les mains des tricheurs.
Bien sûr cela condamnerait pas mal de monde....Et alors, le vivier de ce pays est assez riche pour se le permettre.
Du reste une défaite honorable vaut mieux qu’une défaite infamante. 

On oublie ce qui fait le ciment d’un équipe. Pas onze autistes jouant leur partition arrogante. Le public n’est pas que le douzième homme, je dirais plutôt que c’est le contraire. Le charisme dégagé par une équipe de rêve est lié à un lien intrinsèque d’identification. Une part de rêve qui fait gagner les batailles à une armée de va nu pieds comme on en voit dans les révolutions, et qui renversent des légions de chevronnés, à qui ils ne manquaient pourtant pas un bouton de guêtre !

Pour retrouver cet état de grâce, il n’y a que la coupe de France, où l’on voit encore cette magie fonctionner. Onze copains de divisions inférieure renversant une équipe de professionnels...

Rendez nous le rêve !
Si ce n’est possible en football, alors, où est ce donc possible ?