FFF / Affaire des quotas : Des voix s’élèvent contre les inquisiteurs
Alors que, sous l’impulsion des révélations de Médiapart, l’intelligentsia parisienne et la bien-pensance se déchaînent sur Laurent Blanc et la Fédération Française de Football pour ses projets soi-disant racistes, différentes voix, comme celle d’Eric Zemmour ou de Nicolas Dupont-Aignan, se sont fait entendre pour mettre en lumière le véritable scandale que représente ce procès d’intention aux arrière-goûts d’inquisition.

Le procès
On reproche à Laurent Blanc et au DTN François Blaquard de vouloir « plus de blancs » en équipe nationale. Les bons esprits s’indignent, sauf que le sujet est bien plus complexe que cela. Comme le rappelle Eric Zemmour, la FFF, qui avait dans les années 90 privilégié les qualités physiques au détriment des qualités techniques, a simplement choisi de revenir sur ce choix. Oui, la France veut redevenir le paradis des « petits dribbleurs inspirés », et plus uniquement celui des gros costaux puissants.
Et « comme le dit Laurent Blanc avec une désarmante sincérité : qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costaux, puissants ? Les blacks ». Evidemment, même si le chroniqueur de RTL rappelle qu’ « un stéréotype n'est pas forcément faux même s'il est simplificateur », le joug du politiquement correct empêche toute affirmation allant dans ce sens. Pourtant, même située bien en dehors de la pensée unique, telle est la réalité objective.
Robert Ménard l’a par ailleurs également rappelé à la Ministre des sports sur son plateau d’I>Télé. « Quand je vois les finales de 100 mètres, il y a beaucoup de Noirs » a-t-il constaté avant d’affirmer qu’il y avait un lien « de fait » entre les caractéristiques raciales et physiques. « Vous et moi on peut être vite gênés par ce raisonnement là, mais en même temps il existe » a-t-il expliqué à Chantal Jouanno, qui a elle-même admis l’évidence en rappelant toutefois que cela n’avait pas sa place dans le sport : « pour avoir fait un marathon je peux vous dire que manifestement ils courent beaucoup mieux ».
Même si ces affirmations font probablement l’unanimité dans l’esprit de chacun, il existe pourtant une terrible pression autobloquante autour de ce genre de sujet. Un pas de trop sur ce terrain miné vous vaudra immédiatement les foudres de la bien-pensance professionnelle et de l’antiracisme organisé. « L'antiracisme militant est devenu la quête obsessionnelle et perpétuelle du racisme, même et surtout s'il est imaginaire » souligne Eric Zemmour.
Deux poids, deux mesures
Au vu des faits, il devrait donc logiquement être difficile, à première vue, d’imaginer la tenue décomplexée d’un discours similaire, mais dans l’autre sens cette fois. Et bien non ! « Il y a quotas et quotas ! Les interdits et les autorisés :
- Quand Martine Aubry exige 20% de socialistes venus de la diversité à la direction du parti
- Quand Sciences Po réserve des places à des jeunes venus de banlieues qui entrent sans concours
- Quand la présidente d'Areva promet qu'elle n'embauchera plus dans son état-major des "mâles blancs"
- Quand la présidente du MEDEF fait campagne pour les quotas de femmes dans les conseils d'administration
- Quand le CRAN réclame à cor et à cri plus de diversité à la télévision
Des quotas ?! Quel vilain mot, non. De la discrimination positive ! »
A l’instar d’Eric Zemmour, il est du devoir de tous de prendre conscience de cette mascarade antiraciste à deux vitesses. C’est bien connu, le racisme ne fonctionne que dans un sens aux yeux des inquisiteurs. A croire qu’il y est plus rentable…
Le problème des double-nationaux
Demeure aussi la question toute aussi révoltante des joueurs ayant la double-nationalité. Un bon nombre de ces derniers font toute leur formation en France, puis, à l’âge de leur éclosion, choisissent leur pays d’origine pour débuter leur carrière. Un souci majeur pour la France qui se retrouve alors à former des joueurs pour les clubs étrangers. Une fois de plus, soulever cette question essentielle est formellement interdit. Laurent Blanc et François Blaquard en ont fait les frais.
Pourtant, « est-ce un crime que de s'inquiéter de la dépense publique ? » s’interroge le journaliste du Figaro. D’autant que, cette fois, il s’agit de « critères nationaux d'abord ».
NDA soutient Blanc et la DTN
Comme Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan est lui-aussi parti au secours des deux prévenus. Pour lui, François Blaquard « a tout bonnement été sacrifié sur l’autel de la bien-pensance. Voilà la dernière victime d’une nouvelle inquisition prompte à crier à tort et à travers au racisme alors même que toute l’histoire du football français est un modèle d’intégration ».
« Où est la discrimination raciale ? Où est le scandale ? (...) Est-ce vraiment anormal qu’ils servent d’abord à former des jeunes joueurs qui pourront un jour jouer sous le maillot français ? Le vrai scandale est d’investir du temps et de l’argent dans des joueurs qui une fois arrivés à maturité vont faire les beaux jours d’autres sélections » a-t-il estimé dans un communiqué publié sur le site de son parti politique, Débout la République.
A travers ce procès stalinien, on ne peut que constater les conséquences de 30 ans de matraquage idéologique antiraciste. Comme en conclut brillement le député de l’Essonne : « Nous sommes devenus un pays qui a peur de défendre ses propres intérêts. Cet épisode est symptomatique de notre faiblesse dans tous les domaines (économique, culturel ou sportif) dès qu’il s’agit de faire passer l’intérêt supérieur de la France avant les intérêts particuliers ou étrangers ». Rien à ajouter.
Christopher Lings ( Le bréviaire des patriotes )
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