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Patico 4 juin 2011 15:52

 C’est toujours pareil. La délinquance, c’est la faute au manque de « social » et à l’urbanisme.

« Les gens issus de l’immigration y sont entassés, ghettoïsés ». Elle est jolie la périphrase qui tourne autour du pot et qui refuse d’appeler un chat un chat.
Vous voulez y habiter, vous, dans leurs cités ? Moi pas. Je le dis clairement sans détours, mais je n’ai plus le droit de dire pourquoi. C’est comme ça.

Un ghetto, c’est un quartier dans lequel on obligeait les juifs, à vivre. Ils ne pouvaient pas vivre ailleurs. Par extension, c’est devenu un quartier pauvre voire insalubre dans lequel on obligerait à vivre les « gens issus de l’immigrations ». Or, c’est faux.

Les endroits les plus pauvres en France, ne sont pas dans les banlieues mais dans les campagnes. Seulement les « gens pas issus de l’immigration » qui y vivent, ne font pas parler d’eux. Ils ne foutent pas le feu aux tracteurs et n’ont pas développé un trafic de drogue derrière la grange parce qu’ils n’auraient pas le choix pour survivre.

Ces endroits ne sont pas insalubres. Ils ont été construits « neufs », pardonnez cette évidence, avec l’eau, le gaz et l’électricité. Les ascenseurs étaient tous en état de marche, les espaces verts étaient aménagés avec terrains de jeux et gymnases à proximité. Pas le paradis, mais rien d’un endroit pourri.

La population qui y vit dispose des facilités de la vie courante, magasins, transports en commun, quand ils ne sont pas brûlés ou attaqués. Les enfants partent même régulièrement en vacances gratuitement, ce qui n’a jamais été le cas des miens. Ceux qui ne mangent pas hallal se sont sauvés. C’est vrai. Mais doit-on le leur reprocher ?

Alors où est le ghetto dont vous parlez ?



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