Etant aussi en Breizh, je confirme que j’ai également trouvé que cette fois ça tenait plus de l’ouragan que de nos tempêtes hivernales. Je crois que je n’avais encore jamais vu une telle violence sur nos terres et mers bretonnes, le parquet de l’étage de ma petite maison de granit en tremblait comme jamais à chaque rafale. Impressionnant.
Décider de prendre la mer par ce temps, qui de plus était bien plus annoncé que d’habitude, donc on devait s’attendre à exceptionnel, me semble totalement irresponsable, d’autant que la houle était aussi exceptionnelle, ce n’était pas qu’une tempête de vents.
Mais reste en effet à savoir tous les tenants de l’affaire pour dire quoi que ce soit.
Merci Argo, c’est un vrai plaisir et un sourire pour ce petit retour qui ravive des souvenirs que j’avoue oubliés, et j’avais même un peu oublié qu’on pouvait écrire de telles choses sur Avox. En sujet comme en qualité d’écrit. Ça nous change de la sempiternelle politique qui tourne en boucle où trop pensent détenir LA vérité bourrée de toutes les connaissances savantes, bien sûr essentiellement masculines.

Oui sur ce cargo les infos ont fait un raccourci lamentablement tourné en boucle, ça ressemble à des conversations de concierges.
Et en effet cette fois la pollution n’est quand même, heureusement, qu’infime par rapport à ce que ça aurait pu être, que ce soit dans la matière ou l’étendue. Même si bien sûr c’est toujours trop. Apparemment c’est surtout le sable qui a trinqué. De plus c’est un coin où les vagues et les courants sont forts, très prisé des surfeurs et planches, donc ça va évacuer vite. Même si rien ne se perd, rien ne se crée...
Je vais souvent me baigner un peu partout en Bretagne, mais aussi par là à Erdeven, juste à côté, sur la magnifique et immense plage de Kerillio bordée de ses dunes.
L’an dernier j’avais pris des photos de l’incroyable étendue du sable qui borde la barre d’Etel, des kms totalement déserts de sable doré sous un ciel bleu à damner tout azur plus exotique. Dépaysant à souhait.
La force de la mer y est en toute saison si forte que personne ne peut s’y baigner, et rien qu’y marcher pieds nus dans l’écume relevait du conflit.
Facile à imaginer que par cet ouragan, n’importe quel bateau qui avait le malheur d’arriver par là allait se transformer en bouchon de liège... D’ailleurs à le voir de la façon dont il s’est « posé » sur le sable, facile de deviner aussi son impuissance.
Coup de chapeau en passant aux services de secours des marins, ça devait en effet relever de l’héroïsme, et à la rapidité de l’installation de protection et de pompage.
On râle quand ça marche pas, mais on relève rarement quand les secours sont efficaces. Et de ce côté, les bretons sont, hélas, de vrais connaisseurs....
Au plaisir, Argo…