@ l’auteur
« demain ne sera pas du tout comme hier, et, comme une chenille au moment de sa mue en papillon, nous subissons une réorganisation en profondeur de notre monde. »
Nous subissons (! !) et c’est bien là une partie du problème. La transformation en cours n’est pas le fruit de milliers d’années d’évolution, ni d’une adaptation à un environnement particulier, non, cette transformation est le fruit, pour moi, de la cupidité et de l’individualisme.
« Vers quoi allons-nous, je n’en sais rien. Comment une chenille pourrait se penser papillon à l’avance ? »
Justement, peut être que la chenille n’a pas d’imagination, ou est bien programmée pour faire tel ou tel papillon, mais nous ne sommes pas ni des moutons, ni des chenilles. Nous pouvons imaginer un futur qui nous conviennent et travailler individuellement et en groupe pour arriver vers ce futur imaginé.
Ce qui me pose problème dans votre analyse, c’est justement ce coté « laissons-nous faire », serrons les coudes et affrontons la tempête, il suffit d’attendre, demain sera plus beau. Non, il faut agir et non attendre, chacun avec ses moyens, chacun selon ses convictions.
Oui il faut espérer un avenir meilleur.
Oui il faut imaginer chacun quel serait le meilleur futur pour tous.
Mais il faut agir, marcher pas à pas vers cet avenir qui nous va bien, et non attendre patiemment que d’autres (les réseaux économiques et politiques ?) construisent leur vision de l’avenir.
Donc, OUI à l’espoir, et NON à l’attentisme d’une solution uniforme et choisie par d’autres !!!
Il vaut beaucoup mieux avoir quantité de petites solutions qu’une seule et grande unique (gouvernement ou bien organisations mondiales)
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