Sauf que la « science » à
laquelle il est fait référence avait valeur de « vérité
révélée », notamment chez les marxistes les + orthodoxes,
léninistes comme sociaux-démocrates (au sens originel). Autrement
dit, ces derniers avaient fait du marxisme une science « exacte ».
Aujourd’hui (c’est-à-dire depuis la chute de l’URSS), ce sont plutôt les néo-libéraux qui se font les chantres du caractère scientifiquement exacte de leurs théories. Avec pour symbolique le fameux « there is no alternative » de M. Thatcher. Cette tendance vantant l’exactitude scientifique du libéralisme économique a été développée dans maints ouvrages dont celui, assez récent, de Guy Sorman, L’économie ne ment pas (Fayart, 2008). D’aucuns sont même allé jusqu’à parler de « fin de l’histoire » (Francis Fukuyama) !
Or la question ici n’est pas de
renoncer à des prétentions scientifiques, mais de faire remarquer
qu’aucune démonstration scientifique (dans sa méthodologie et ses
conclusions) n’a valeur de vérité absolue dès lors qu’elle traite
de l’humain. Du reste, un passage au début de mon article abonde
clairement dans ce sens : « Parmi les divers pourfendeurs de
l’URSS et de ses pays satellites, d’aucuns les désignèrent
idéologiquement (et les désignent toujours) par le qualificatif, au
mieux discutable, au pire saugrenu, de … « capitalisme
d’État ». Discutable, il l’est assurément.
Saugrenu ? Rien n’est moins sûr, à dire vrai [...]. »
En d’autres termes, « ma » vérité n’est pas « la » vérité.
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