Pour Colombani, un boulevard !!!
s
i on veut résumer le débat du 2 mai d’un mot, le voici : ce fut bon pour Hollande*. Par la grâce de Nicolas Sarkozy qui depuis le début de la campagne, persiste dans l’erreur : comme les Républicains outre-Atlantique, il a tout misé sur la disqualification de l’adversaire, voire sur sa sous-estimation.
Agressif : quand on promet avant le match d’« exploser » quelqu’un, qu’on le décrit comme « nul » et que ce quelqu’un résiste, que non seulement il ne va pas au tapis mais rend coup pour coup, c’est ce quelqu’un qui en sort valorisé.
quel bourre-pif il prend le lendemain dans la presse, en prime, le poids-léger !