• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Signaler un abus

Gontran 12 mai 2012 13:30
Gontran

Vous avez entièrement raison, il faut que je précise.
On ne tire pas au sort un bonhomme qui prends toutes les décisions, ce serait effectivement dangereux et stupide. Il n’y a pas de chef en démocratie.

On peut imaginer deux catégories d’acteurs de la vie démocratique qui seraient tirés au sort (toujours pour des mandats courts, non renouvelables et avec une rémunération modeste) : 


Des fonctionnaires qui n’ont presque aucun pouvoir. Leur rôle serait seulement d’organiser la vie des assemblées, d’écrire des compte-rendus, et de s’occuper de l’exécutif (veiller à ce que les lois soient appliquées). Ils sont au service de la Démocratie (comme devraient l’être nos élus).

Des assemblées législatives et des commissions chargées d’étudier des dossiers, de proposer des lois et de les voter. Ce sont des assemblées suffisamment nombreuse pour éviter justement qu’on se retrouve avec trop de crétins ou de gens peu vertueux (500 à plusieurs milliers de personnes). Le pouvoir à l’échelle nationale appartiendrait à ces assemblées régulièrement renouvelées (mandats de six mois par exemple), qui seraient représentatives et hors de tout conflit d’intérêt. 

On peut également imaginer toute une série d’institution permettant de se prémunir encore plus des abus de pouvoir. Voici deux exemples : 

- Sortir du tirage au sort (législatif et exécutif) toutes personnes ayant un casier judiciaire, ayant un revenu dépassant un certain niveau très élevé pour s’assurer que la puissance économique ne puisse exercer aucun pouvoir politique, toute personne analphabète ou ayant des troubles mentaux diagnostiqués et reconnus.

- Les fonctionnaires tirés au sort sont révocables et soumis à une analyse de leur bilan en fin de mandat qui les rends responsables pénalement en cas de décisions contraires à l’intérêt général.

Un autre idée extrêmement intéressante serait l’élection sans candidat : chaque citoyen désigne dans son entourage une, deux ou trois personnes qu’il considère comme étant sage, diplomate, vertueuse, soucieuse de l’intérêt général. On recoupe les résultats de tout le monde et on se retrouve avec une liste de « personnes vertueuses » choisies par les citoyens. On écarte ceux qui on reçu le plus d’avis favorables (pour éviter les effets médiatiques) et ceux qui en ont reçu le moins. Et dans ce qui reste, on tire au sort une assemblée qui écrit et vote les lois. 

Il existe plein de solutions à imaginer pour vivre dans une vraie démocratie, ou les abus de pouvoir deviendraient quasi-impossible. 



Palmarès