je ne suis pas loin de penser la même chose...
les 10 heures d’après on rédige la théorie de la mise en scène :
- « bon faut le rendre plus combatif là .. votre refroidi ».
- « je vais dire qu’il voulait nous affronter » dans un « dernier combat » !
« oui, très bon ça » !
« et qu’il s’est lancé sur nous et qu’il a voulu s’enfuir vers le balcon ! »
« oui, très bon ça ;.. mais le balcon est encombré de tas de bazars .. »
« on s’en fout, ils n’iront jamais vérifier »
« bon ok, on met le corps en bas du balcon alors ? »
« oui, mais faut qu’avant il combatte ! »
« ben on rentre, on tire 5 minutes dans les plafonds, et c’est bon, non ? »
« et si on lui rajoute une djellaba, ça fera plus islamiste, non ? »
« ah oui, bon ça coco.. »
« oui, mais alors il est censé être mort comment notre cadavre ? »
« ben par un sniper ! »
« ah oui, voilà, très bon le sniper : Claude, n’oublie pas à la fin le sniper... »
bon c’est bon, on peut faire tourner les caméras (« Claude, n’oublie pas le sniper ! »)
« mesdames messieurs, après avoir résisté pendant des heures ».... etc etc... et il oublie le sniper, et reviens pour faire « la mort de Merah, deuxième », au clap,... et on y est !