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eric 12 septembre 2012 10:45

Cela commence. Ou plutot cela continue. « Des crédits, des postes », et sur des critères politiques, qui n’ont évidemment rien a voir avec la culture. Mais on comprend que les organismes « légitimes par leur histoire » prennent leurs marques. Pour le moment, les programmes d’économie du ministère sont à l’image de la politique socialiste. On sacrifie les investissements, la conservation du patrimoine, la création, pour toucher le moins possible aux postes. On est en plein dans la logique des lois de Parkinson.
Les revendications des pros sont parfaitement bureaucratiques et anti démocratiques. Seul des pros devraient procéder entre eux aux nomination. Au sein de « commissions », ce qui est fonctionnellement le meilleur moyen qu’on ait jamais trouvé pour s’assurer de nommer à la fois les plus médiocres ( ceux qui choquent le moins le collectif) et les plus politiques.
Enfin, l’essentiel est sauf. Pas touche aux intermittents.
le secteur culturel, qui est en pourcentage un des plus subventionné de France, parvient ainsi au résultat faramineux qu’il produit un des principaux déficit de notre balance commerciale en pourcentage. Les étrangers, qui eux ont le choix, achètent peu. Nous sommes malgré tout contraint d’acheter pas mal à l’étranger pour satisfaire des publics qu’on est pas encore parvenu à trainer de force se taper ce que produit notre secteur. Et ce n’est pas faute d’essayer : école, comité d’entreprises, places gratuites etc...

Face à cette catastrophe, l’urgence serait de se demander combien il faut de femmes dans l’art ?

Cet oxymore est en soi un diagnostic sur ceux qui gèrent la profession. « Il n’y a pas de il faut ne Art » ( Kandinsky).



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