@Romain
On se fout de « ce qui est bon pour la santé ». « De la santé, il faut faire quelque chose », disait le vieux Satre, qui avait pas mal compromis la sienne à l’époque où il carburait à la corydrane, et il avait raison. La préoccupation de la santé doit être celle des vétérinaires qui soignent les cochons qu’on destine à la charcuterie, pour fabriquer de la bonne viande - dont je ne mange plus -. Si j’étais cannibale, je me soucierais très bien de la santé de mes semblables, mais en gastronome, et je me réjouirais de les voir courir comme des imbéciles pour leur « footing » autour du lac des Buttes-Chaumont, observant leurs mollets comme le paysan, devant son cochon, voit déjà les futurs jambons pour les ripailles de l’hiver. Mais je ne suis pas cannibale.
Considérant toute cette page et les délires qu’inspire un article garanti à 100% d’obscurantisme, je pense à ce bouquin de Gilles Châtelet, paru il doit bien y avoir dix ans : « Vivre et penser comme des porcs ». C’est un pamphlet, on s’en doute, et qui s’en prend aux préoccupations de ses contemporains. Depuis, cela ne s’est guère amélioré. On patauge dans le lisier. On s’y noiera bientôt. Tant mieux.
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