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Les consommateurs bio seraient idiots

Dans un article du New York Times paru le 6 Septembre 2012 (lire l’article), l'éditorialiste Roger Cohen, s'attaque férocement au bio suite à la parution d'une étude de Stanford University qui remettrait en question les bienfaits nutritionnels des aliments cultivés selon le mode de production biologique.

L'auteur présente d'emblée le sujet comme une indigestion viscérale. Il le sentait depuis un moment. Le bio ne tient pas ses promesses nutritionnelles. En tout cas, c'est ce qu'affirme une étude publiée par une équipe de chercheurs de l'Université de Stanford. L’auteur de l’article renvoie au sujet déjà traité dans le NY Times 3 jours auparavant (consultable ici). Il ne reprend aucunement les propos de l’article et se contente de présenter son opinion sur la question du bio : ce n’est qu’une mode élitiste qui se base sur de la pseudoscience et qui ne peut en aucun cas résoudre les problèmes qui feront face à l’humanité d’ici à 2050, quand nous serons 9 milliards d’individus. Seules les pratiques agricoles modernes se basant sur la chimie et l’ingénierie génétique peuvent nous aider à faire face à ce défi.

En plein milieu de son article, Mr Cohen reconnait tout de même, (peut-être après avoir écrit le début de l’article s’est-il rendu compte qu’il allait passer pour un autre républicain qui ne connait rien aux processus naturels qui régissent notre univers) 3 bienfaits à l’agriculture biologique. Tout d’abord, le bio montre un intérêt croissant pour la nutrition et son importance pour préserver la santé des individus. Ensuite, à défaut de promouvoir la santé, le bio réduit l’impact de l’agriculture sur l’environnement (ironie, l’environnement n’aurait pas d’impact sur la santé). Enfin, le bio c’est certifié par des organismes régulateurs donc, ça pollue moins l’environnement (c’était le 2e argument ça, non ?). Puis, l’auteur repart dans ses opinions et va même jusqu’à dire qu’il préfère être contre-nature et avoir plus de personnes mieux nourries. Autre perle dans ses propos, je traduis mot pour mot : « Logiquement, le mouvement biologique devrait favoriser les produits génétiquement modifiés. »

Maintenant, tout cela semble surprenant, surtout venant d’une personne qui a été envoyée dans les meilleures écoles privées d’Angleterre et a fait ses études secondaires à Oxford (parler d’élitisme « puant » quand on a disposé de l’éducation la plus élitiste qui soit, c’est fort). Dans le même raisonnement, l’auteur ne prend aucunement en considération le fait que nous produisons, à l’heure actuelle, beaucoup trop. De quoi nourrir 12 milliards d’individus, selon certaines estimations et qu’1 milliard de nos contemporains meurent de faim. Ce n’est donc pas un problème de production auquel nous devons nous attaquer, c’est un problème de distribution. Plus encore, l’auteur ne semble pas comprendre que si nous détruisons la nature, à terme, on ne peut plus rien faire pousser.

D’autre part, lorsqu’on examine l’article qui présentait les conclusions de l’étude anti-bio, on se rend compte que l’étude montre en fait bien que le bio présente des avantages nutritionnels. Il y aurait significativement plus de phosphore dans les produits bio que dans les produits « chimiques ». Ce fait n’aurait pas une grande importance car le phosphore est un minéral très répandu dans l’alimentation. Après, il y aurait tout autant de bactéries dans la viande bio mais celle-ci serait exempte de souches bactériennes résistantes aux antibiotiques (contrairement aux viandes issues d’animaux industriels à qui on a injecté des antibiotiques durant toute la vie). Par ailleurs, et c’est, pour moi, un aveu de désinformation, l’étude montre que le lait bio contiendrait beaucoup plus d’oméga-3 que le non-bio et que les fruits et légumes bio présentent des quantités bien supérieures en phénols. Il s’agit là de 2 nutriments désormais reconnus pour leurs propriétés anti cancer. On garde le meilleur pour la fin, la logique implacable retombe sur ces tentatives de manipulation, les produits non-bio montrent, en toute logique, une nettement plus grande concentration de pesticides, herbicides et engrais (substances qui présentent parfois, comme dans le cas du glyphosate présent dans le Round-up de Monsanto, des propriétés cancérigènes).

C’est donc tout naturellement qu’on est en droit de se demander si le NY Times n’est pas mandaté par certaines firmes de l’agro-business pour semer le doute vis-à-vis de ce marché du bio qui grandit et ronge les parts de marché aux OGM.

On pourrait s’arrêter là, mais avec une analyse approfondie de l’étude de Stanford, on se rend compte qu’un des co-auteurs n’est autre qu’Ingram Olkin, un scientifique qui avait frauduleusement œuvré pour le compte de l’industrie du tabac dans les années 70. Par ailleurs, grâce aux articles de Mike Adams, sur le site www.naturalnews.com, on sait que l’Université de Stanford, depuis 2000 a reçu des contributions venant de géants tels que Monsanto et Cargill qui cumulent à plus d’un milliard de dollars (lire l’article ici).

Juste pour information, l’institut pour une technologie responsable, liste les effets néfastes sur la santé des OGM et référence les études qui montrent que les OGM peuvent causer des lésions dans les organes, des malformations congénitales ou la stérilité. Une présentation succincte des dernières études sur le sujet est disponible ici.

Diffusons l’information de notre salut !


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122 réactions à cet article    


  • TSS 12 septembre 2012 10:32

    Que l’on arrète de cultiver( maïs,soja) pour nourrir les animaux,la viande en grande quantité

    n’etant pas essentielle à la vie !

    Idem (tournesol) pour les carburants et les gens auront de la nourriture !

    Quant aux pseudo scientifiques qui publient des diatribes anti-bio ce n’est que la voix du

    lobby agroalimentaire... !!

     


    • interlibre 12 septembre 2012 10:53

      Faut être complètement con pour croire cette étude et prêter attention à ces gens. C’est de la propagande marchande des industries. Imaginer que c’est aussi bon pour la santé de manger bio que de manger des huiles de palmes, sucrés, salées et bourré de pesticide/conservateurs/colorants faut être le dernier des abrutis.


    • Denzo75018 12 septembre 2012 15:13

      L’étude ne portait-elle pas sur les différentes valeurs nutritionnelles des aliments BIO versus Classiques ?

      La valeur nutritionnelle des aliments ne porte pas sur l’usage ou non des pesticide tel le BIO mais de l’usage des engrais chimiques, et en la matière il n’y a aucune directive Bio sur l’encadrement des engrais ..... !


    • Romain Desbois 12 septembre 2012 15:56

      Ca me fait penser à l’expert nutritionniste attitré des médias. Ce Jean-Michel Cohen tient le même discours mais s’est vendu un jour en avouant avoir prescrit du Médiator à ses clients pour les faire maigrir.
      Ce sont les mêmes qui affirment que le foie gras est bon pour la santé.


    • Aldous Aldous 13 septembre 2012 09:52

      ’il y a deux ou trois ans, une assos de lutte contre le cancer avait placardé des affichettes sur les bus de paris qui disaient :


      « Dans ce bus, une personne sur deux aura un cancer dans sa vie. »

      Ils ont vite retiré l’affiche devant le tollé général.

      Amis des autruches, bonjour.



    • foufouille foufouille 12 septembre 2012 11:17

      si on arretes de gaspiller, ca fait au moins 40% de bouffe en plus
      un legume tordu, ca se manges quand meme


      • volpa volpa 12 septembre 2012 21:25

        Pour faire plus bio ils vendent des légumes tordus et couverts de terre.


      • foufouille foufouille 12 septembre 2012 23:58

        non
        pas bio
        mais ceuilli mur
        et non lave a la javel


      • Aldous Aldous 13 septembre 2012 09:44

        Tous les ans, j’attends avec impatience les vacances d’été.


        Pourquoi ?

        Pour pouvoir aller dans des pays oú les fruits et légumes ont du goût !

        Si si, je vous assure, ça fait partie de mes critères de selection de destination.

        A peu près aussi important que d’etre orès de la mer et qu’il y fasse beau.

        Et quand j’en parle autour de moi, je constate que plein de gens font de même.

        Alors les études...

      • Micka FRENCH Micka FRENCH 17 septembre 2012 06:42

        Des nouvelles de l’Ecossaise non-bio...

        Le « bio » a été inventé par l’acccro-alimentaire lui-même pour les gogos et pour gonfler le prix de la nourriture pour pauvres.

        Si mon père cultivait encore aujourd’hui ses légumes avec du « fumier » ou du crottin, il lui serait impossible de les faire « agréer bio ».

        Dormez bonne gens.... nous veillons sur vous......

        Micka FRENCH un peu énervée par ses cons-temporains sur le Web...

        http://Mickafrench.unblog.fr


      • foufouille foufouille 12 septembre 2012 11:19

        « qu’1 milliard de nos contemporains meurent de faim. »
         si tu as peu a manger, tu fais pas 6 momes
        et tu achetes pas un telephone portable


        • bnosec bnosec 12 septembre 2012 12:52

          Pour une fois je suis d’accord avec vous !


        • foufouille foufouille 12 septembre 2012 14:05

          tu as pire
          le gars est dans un endroit trop sec
          on lui propose d’aller dans un endroit vert
          le gars refuse de facon violente


        • Aldous Aldous 13 septembre 2012 09:47

          le problème principal c’est l’inverse : ils sont de plus en plus nombreux a se barrer des coins arides pour rappliquer dans la verdure (enfin ce qu’ils imaginent être la verdure,en réalité le béton)



        • Pyrathome Pyrathome 12 septembre 2012 13:49

          « casse-toi pov con... »..... smiley


        • MadMad MadMad 12 septembre 2012 12:03

          Oui il est très important de savoir par qui sont financés ces études. 


          De plus, il faut savoir que l’activité du sol joue un grand rôle pour la plante (bactérie, champignon etc..). Les champs conventionnels sont inondés d’herbicide et d’insecticide puissants ! Je vous laisse donc imaginer l’état des sols et donc la vie qui s’y trouve. Car cette vie microbienne permet à la plante de vivre sainement et donc pour faire simple, d’avoir beaucoup plus de minéraux, vitamines, anticorps etc...) 

          Voila une petite vidéo pour vous mettre sur la voix : youtube.com/watch ?v=bikETTmq7Ms 

          Il faut aussi savoir que les variétés cultivées à ce jour sont des hybrides (F1) qui ont été créés pour donner plus de rendement. Mais imaginons ceci, si le blé F1 créé, produit des épis de blé qui produit lui même 10 grains de blé au lieu de 5 pour les variétés de blé ancien, vous avez donc plus de rendement . Ok imaginons, mais imaginez que le blé F1 produit seulement 1 protéine comparé au blé ancien qui lui produit 3 protéines par grain. Cela serait donc beaucoup moins intéressant d’un point de vu protéique. 



          • jymb 12 septembre 2012 12:48

            Quand on voit les annonces des journaux gratuits disposés aux caisses des supérettes bio ( stage d’énergétique et contact avec les martiens, rajeunissement par les lavements au topinambour du méga-gourou, manuel de construction d’une yourte en laine de dahu des montagnes...) il est permis de douter de l’age mental des clients


            • Romain Desbois 12 septembre 2012 15:58

              La dessus je ne peux pas vous donner tort. Il y a des fois où l’on n’est pas aidé.


            • Aldous Aldous 13 septembre 2012 09:49

              moi ça me ferait plutôt douter du sérieux du vendeur.


            • MadMad MadMad 12 septembre 2012 12:49

              Autre petite info :




              Afin d’étayer d’une manière simple leurs accusations voici un exemple concret du problème agricole. 

              Depuis plusieurs décennies les professeurs Delbet et Bouchet ne cessent de clamer à corps et à cris, documents précis d’études sur le terrain à l’appui, les déséquilibres magnésiens par rapport à la potasse. Jusqu’à l’heure vous pouvez acheter dans les coopératives agricoles des engrais, où la potasse domine dans les mélanges Mg/K20 dans des rapports inverses aux multiples conseils prodigués par ces professeurs. [ Equilibre minéral Mg/K20 = 500/200 (seul valable et non 125/200 en agro conventionnelle ] . 

              Cette erreur est largement soutenue et voulue. Elle crée en milieu cultural des déséquilibres minéraux qui empêchent la fixation du calcium. Elle permet le développement du parasitisme, la fragilisation de la plante, de l’animal et de l’homme, avec à la clef beaucoup de maladies connues à l’heure actuelle ( fièvre aphteuse, peste porcine, mortalité des veaux, mammites, frigidité - stérilité des vaches, cancers, tétanos, diphtérie et vraisemblablement chinkungunia et autres maladies cousines dont les moustiques seraient soi - disant responsables, etc. . ). Le magnésium n’a-t-il pas permis de guérir dengue et Chik ! Voir les conseils de Marie Billi, conseiller municipal de Nice, conseils prodigués par fax à toute l’île de la Réunion et Guyanne. 

              On doit retenir qu’ à partir du moment où les sols sont carencés ou défavorisés en magnésie au profit de la potasse, élément nécessaire mais à employer avec prudence et dans un rapport déjà évoqué, la porte est ouverte à toutes sortes d’infections par baisse importante des défenses, que ce soit pour la plante, l’animal ou l’homme. 

              Il s’ensuit que ce déséquilibre, nous le répétons volontaire, ne permet plus aux plantes, animaux et hommes de se défendre. Pour vaincre ce parasitisme diversifié, il est alors facile pour les chimistes de convaincre, citoyens, agriculteurs, éleveurs, producteurs de fruits, désinformés d’employer des produits phyto - sanitaires néfastes pour les organismes vivants

              Les fruits, légumes, céréales ainsi traités n’ont pratiquement plus de ressources vitales ne transmettant pas à l’homme les sels magnésiens, enzymes utiles à la constitution de leurs défenses immunitaires. Ne voit-on pas que les régions agricoles, pauvres en magnésie, sont des régions où les cancers abondent ! Ceci parce qu’une erreur agronomique grossière donne la part belle à la potasse, élément hautement dilaté, hydrophobe, antagoniste de la magnésie qui elle, est un élément protecteur, clef de voûte du monde vivant. La magnésie est l’activateur d’innombrables enzymes et biocatalyseurs. Le magnésium participe grandement à la défense des corps vivants, régulant en outre le potassium sanguin dont dépend l’activité cardio-vasculaire. Ce dernier protégeant le psychisme de l’individu bien mieux que le Prozac sans les dangeureux effets secondaires de ce dernier. 

              En résumé, si l’agronome ne recherche pas le juste équilibre entre la magnésie et la potasse, il s’ensuivra inévitablement des déséquilibres organiques majeurs entraînant de redoutables maladies inguérissables à l’heure actuelle. Ces dernières ne peuvent être prévenues ou combattues que par des règles scientifiques déjà portées à la connaissance de tous, hélas dénigrées par la presse soudoyée. 

              Il est utile que vous sachiez que seule l’union des citoyens pourra nous permettre d’éviter, tôt ou tard des pandémies que personne ne pourra juguler, pas plus par les produits chimiques que par les vaccins. 

              Avant une possible peste aviaire — bien explicitée dans un remarquable livre intitulé « Crise Peste aviaire H5N1 - Culture du mensonge » , ou une future épidémie de fièvre aphteuse, maladie, bien cernée dans un livre ancien intitulé « Equilibre minéral et santé » de J. Favier, avant que ne tombent comme des mouches des millions de citoyens victimes de cancers divers, hécatombe déjà envisagée par le professeur Bouchet au sein de l’Association Française d’Agriculture biologique ( nous relevons aujourd’hui des augmentations angoissantes de ces divers cancers ) — nous vous faisons remarquer avec le plus grand flegme et le plus grand respect que les premiers responsables de ces futures plaies seront bien vous et moi, pour avoir osé fermer notre bouche et craindre de passer pour des emmerdeurs. 

              A chacun de consolider notre défense par divers moyens. 

              N-B - Dans Pratique de Santé, du 9 septembre 2006, le Dr Thierry Schmitz s’exprimait de la sorte : « Différents facteurs peuvent être la cause d’un épuisement progressif de notre système immunitaire. Une alimentation déséquilibrée, le manque de sommeil, le stress, les tensions familiales ou sociales, le vieillissement, .... La médecine officielle, tout en constatant les dégâts ne propose aucune solution pour dynamiser un système immunitaire affaibli. Elle se contente de traiter les infections par de fréquents traitements aux antibiotiques et de les prévenir par de larges campagnes de vaccinations avec pour conséquence une aggravation de la faiblesse immunitaire ». Jacques Daudon considérant une large frange du corps médical serviteurs zêlés qu’il qualifie tout bonnement de chimiothérapeutes. 

              Ne serait - il pas plus sage d’aller aux vraies causes pour parer aus effets ? Mes fruits ne sont que très peu parasités mais le magnésium est toujours présent sur mes sols, mes salades dont raffolent mes poules sont boudées par les escargots, mes haricots produisent sans maladie et sont savoureux. ( J. Daudon Jardinier amateur ) 

              A bon entendeur, salut ! 

              Jacques Daudon - Philippe Gabelle - Francine Delareux 



              • Romain Desbois 12 septembre 2012 16:13

                A raccrocher au scientisme lié à l’expérimentation animale, hérésie scientifique.

                Des chercheurs du CNRS le dénoncent depuis des années.

                voir
                 Antidote Europe

                et

                Arguments scientifiques (vidéo)


              • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 13:08

                Il y a un peu plus d’un an, au printemps 2011 plus d’une vingtaine d’Allemands (27, exactement) mouraient d’une intoxication alimentaire attribuée à escherichia coli. Plus de 2000 autres présentaient des symptômes d’intoxication assez graves. On incriminait aussitôt la consommation de légumes en provenance d’Espagne, ce qui ne fut pas sans conséquences économiques immédiates sur les producteurs de ce pays.

                On devait bientôt se rendre compte que des graines germées produites par une ferme « biologique » étaient la seule cause de l’infection.

                Aucun scandale après la publication du rapport des experts : les media paraissaient se désintéresser complètement de la question. Imaginons, à contrario, que la consommation de nourriture provenant d’espèces génétiquement modifiées ait produit une pareille catastrophe : on aurait annoncé la fin du monde avant l’été.

                Je ne peux pas prendre position sur ces questions, je n’ai aucune compétence. Mais je me souviens très bien du discours d’un spécialiste qui expliquait aussi que les plantes cultivées selon les méthodes anciennes produisaient, pour résister à toute sorte de parasites biologiques, des substances qui pouvaient être tout aussi nocives pour les consommateurs que pour les parasites !

                En tout cas, même si je suis incompétent et tout à fait incapable d’argumenter sur le fond, je vois bien qu’il y a tout de même une très forte crétinisation des esprits à qui ont fait croire que la « nature » est bonne par essence et qu’il ne faut en rien la contrarier. Ce sont les mêmes esprits timorés et crédules qui, au XVIIIe siècle, résistaient aux efforts de Parmentier pour développer en Europe la culture de la pomme de terre, laquelle n’a pas peu contribué par la suite à la disparition de la famine.

                Ci-dessous un lien qui renvoie aux intoxications allemandes. Dans quel sens est-il orienté, je n’en sais rien. Je l’ai seulement parcouru en diagonale pour vérifier les dates et quelques chiffres.

                http://www.docbuzz.fr/2011/06/28/123-intoxication-alimentaire-par-e-coli-en-allemagne-publication-du-rapport-scientifique/


                • foufouille foufouille 12 septembre 2012 14:08

                  cette bacterie est produite dans l’estomac des vaches qui bouffent trop de mais
                  on la retrouve dans leurs crottes, puis dans la nappe phreatique


                • Gemini Gemini 12 septembre 2012 14:25

                  Le fin mot de l’histoire n’est d’ailleurs pas celui-ci. Il s’est avéré que les graines germées responsables ne provenaient pas de graines destinées à la consommation, mais aux semences, pour lesquelles les contrôles effectués sont beaucoup moins drastiques.


                • Romain Desbois 12 septembre 2012 19:15

                  C’est un peu culotté d’accuser les plantes alors que la contamination est due à un contact avec des excréments animaux !!!!

                  C’est un problème d’hygiène en somme.


                • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 13:26

                  L’une des preuves majeures de la nocivité des méthodes actuelles de la production alimentaire, c’est quand même l’extraordinaire raccourcissement de l’espérance de vie depuis le XVIIIe siècle.

                  Songeons qu’aux alentours de 1740 elle est encore inférieure à 30 ans mais aujourd’hui, en Europe, autour de 80 ans, on est mort, et c’est une évolution bien inquiétante. Si les choses continuent ainsi et si nos bons écologistes extrapolent à partir du diagramme qu’on peut voir à la page où je renvoie plus bas, munis des compétences scientifiques qu’on leur connaît, ils ne tarderont pas à se rendre compte qu’on mourra bientôt avant même d’être né !

                  http://www.ined.fr/fr/tout_savoir_population/graphiques_mois/esperance_vie_ france/


                  • illuminato 12 septembre 2012 13:51

                    L’espérance de vie est en train de faire demi tour ,les êtres humains qui jusqu’à’ a maintenant ont vécu vieux ,sont ceux justement qui ont été le moins confrontés aux poisons de l’agriculture intensive .


                  • illuminato 12 septembre 2012 13:53

                    L’amélioration de l’espérance de vie a plutôt à voire avec les progrès de la médecine qu’avec les « bienfaits » des pesticides .mais comme ce sont les mêmes qui vendent les poisons et les médocs ........


                  • Nums Nums 12 septembre 2012 14:18

                    @illuminato


                    Auxquels on peut rajouter l’hygiène et le progrès technique qui rend le travail moins pénible dont le temps que l’on y consacre a considérablement diminué.

                    @C. Labrune

                    Pour les personnes (dont je fais partie) qui ont toujours été exposées aux polluants divers et variés (chimiques, electromagnétiques, etc), surtout au cours de la petite enfance, on s’accorde de plus en plus à affirmer qu’elles n’atteindront pas un âge ultra-canonique. 

                    De plus : lien.

                  • Nums Nums 12 septembre 2012 14:20

                    @illuminato


                    Oups... J’ai zappé votre premier commentaire et je me rends compte que vous avez déjà mentionné ce que j’ai écrit précédemment.

                  • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 17:55

                    « L’espérance de vie est en train de faire demi tour ,les êtres humains qui jusqu’à’ a maintenant ont vécu vieux ,sont ceux justement qui ont été le moins confrontés aux poisons de l’agriculture intensive »

                    @illuminato

                    Je sens que les prévisions des Mayas à propos d’une probable fin du monde en décembre 2012 ne sont pas loin ! Ce qui est en train de baisser, ce n’est pas l’espérance de vie, c’est le niveau de culture. Les grandes peurs du moyen-âge et les prédications apocalyptiques sont de retour avec la remontée de l’obscurantisme...


                  • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 18:55

                    "L’amélioration de l’espérance de vie a plutôt à voire avec les progrès de la médecine qu’avec les " bienfaits " des pesticides .mais comme ce sont les mêmes qui vendent les poisons et les médocs ..."

                    @illuminato

                    Vous parlez sans savoir. Il est de fait qu’en 1740, si tout le monde ne mourait pas avant la trentaine, les enfants en bas-âge, en revanche, crevaient comme des mouches. Les progrès de la médecine néonatale, l’asepsie, sont évidemment responsables, à partir des années 1870, d’une très rapide croissance des résultats statistiques concernant l’espérance de vie, mais la pente de la courbe résulte moins d’une médecine curative encore assez impuissante, ou d’une chirurgie balbutiante, que des progrès de l’hygiène. Les grandes épidémies de choléra des années 20 et 30 du XIXe siècle seront les dernières à Paris parce qu’on saura aménager rationnellement ensuite la distribution de l’eau et organiser un système d’égouts (Belgrand) extrêmement efficace. Les contrôles qui s’exercent sur le commerce des aliments, au XXe siècle, deviennent de plus en plus contraignants, et tout ce que nous mangeons aujourd’hui est très proprement emballé. Songez qu’au XIXe siècle existaient encore les « regrattiers » (il y a une « rue des regrattiers » dans l’île de la Cité) qui revendaient aux pauvres les restes récupérés sur les tables des restaurants et des maisons bourgeoises ! Quant aux riches, ils bouffaient comme des cochons. On a évalué le nombre de calories auquel pouvait correspondre le menu de banquets qu’organisaient annuellement des médecins du côté de la Villette ; on arrive à neuf mille calories pour un seul repas ! Il faut dire qu’au XIXe siècle, plus on était gras et plus on croyait être en bonne santé. Napoléon, avant Austerlitz, était devenu presque obèse. Il s’en réjouissait, c’était bon signe, pensait-il. Si on vit plus vieux aujourd’hui, c’est surtout à cause de la baignoire, des chambres froides, des contrôles alimentaires. Contrairement à ce que peuvent penser les naïfs, jamais l’alimentation n’a été aussi saine et variée que de nos jours.


                  • foufouille foufouille 12 septembre 2012 20:44

                    "des contrôles alimentaires. Contrairement à ce que peuvent penser les naïfs, jamais l’alimentation n’a été aussi saine et variée que de nos jours."
                    t’as jamais vu de viande verte, dans les hypers ?


                  • Christian Labrune Christian Labrune 13 septembre 2012 00:33

                    @foufouille

                    Au XVe siècle, dans la Bourgogne très férue de gastronomie, on n’aurait jamais mangé de la viande fraîche. On la laissait toujours un peu pourrir, ça avait plus de goût. Je crois que les amateurs de gibier, dans certaines régions, continuent d’observer cette pratique assez répugnante. On peut très bien en crever, mais ça les regarde et je ne les plaindrai pas. Inutile donc d’idéaliser le passé. Si on vous obligeait à consommer ce que mangeaient les Romain du Bas Empire ou même encore, plus près de nous, Louis XIV, vous seriez épouvanté et très vite écoeuré.


                  • Deneb Deneb 13 septembre 2012 07:37

                    De nos jours encore, les islandais raffolent du hàkarl


                  • roro46 13 septembre 2012 11:26

                    Songeons qu’aux alentours de 1740 elle est encore inférieure à 30 ans mais aujourd’hui, en Europe, autour de 80 ans, on est mort, et c’est une évolution bien inquiétante. Si les choses continuent ainsi et si nos bons écologistes extrapolent à partir du diagramme qu’on peut voir à la page où je renvoie plus bas, munis des compétences scientifiques qu’on leur connaît, ils ne tarderont pas à se rendre compte qu’on mourra bientôt avant même d’être né !« 

                    Ce qui est très inquiétant, c’est qu’on brandisse encore aujourd’hui ce genre de chiffres.
                    Si la baisse énorme de la mortalité infantile - dûe principalement à la médecine et à l’hygiène - conjuguée à quelques centaines de centenaires en plus ne faisait pas remonter la moyenne, on constaterait que notre »espérance de vie« n’est pas si bonne aujourd’hui.
                    Combien de gens meurent à 40 ans d’un cancer ? A 45 ans ? à 50 ans ?
                    C’est en progression constante ; et c’est bien ça l’inquiètant.

                    On confond »moyenne« avec »espérance de vie".


                  • roro46 13 septembre 2012 11:34

                    Quant à " l’alimentation n’a été aussi saine et variée que de nos jours« , ce serait risible si ce n’était pas grave.
                    A l’heure ou on condamne des gens parce qu’ils ont le culot de diffuser de très nombreuses variétés anciennes de fruits et légumes, comment parler de  »variété«  ?? !
                    A l’heure ou la plupart des fruits et légumes contiennent des cocktails incroyables de pesticides, qui ne sont rien d’autre que des poisons - que l’eau contient également, d’ailleurs -, comment parler d’  »alimentation saine«  ??!
                    Idem quand on voit ce que bouffent les animaux qu’on mange !

                    On meurent à petit feu, de plus en plus jeunes mais soigneusement cachés par des moyennes rassurantes ; lentement empoisonnés par de »discrètes" petites doses de bons produits chimiques (ils n’ont sans doute jamais été aussi sains qu’aujourd’hui ??!!), dont la somme hélas n’est pas si discrètes ni anodines que ça, si on veut bien avoir le courage de sortir sa tête du sable.


                  • dom y loulou dom y loulou 12 septembre 2012 14:05


                    les lampadaires sont bien solides au moins chez vous ? 

                    • Nums Nums 12 septembre 2012 14:09

                      Je ne crois pas un seul instant à l’intégrité (*) des gens de Stanford qui ont mené une étude remettant en question les bienfaits nutritionnels des aliments bio tout comme je ne crois pas à celle (*) de ce M. Cohen.


                      (*) Faut bien qu’ils donnent un coup de main aux marchands de produits phytosanitaires & cie qui comme chacun le sait sont dans la panade.

                      • Slift Slift 12 septembre 2012 14:11

                        Bel exemple de malhonnêteté et de manipulation sioniste


                        • Julien Coblence Warrior of light 12 septembre 2012 14:55

                          Interessant ! il y en a quand même qui résistent ! Non, non, on ne veut pas croire que l’agriculture chimique (ou raisonnée) puisse causer des troubles. Non, on vit plus longtemps donc c’est forcément meilleur de manger chimique.
                          Certes, l’espérance de vie a augmenté (selon moi, plus grâce à l’éducation, l’hygiène et la diminution du travail physique (et du stress) que par toute autre avancée « médicale » ou « phytosanitaire ») mais on vit également de plus en plus mal. Le nombre de cancers infantiles est en constante augmentation. les maladies de civilisation touchent de plus en plus de personnes, de plus en plus jeunes (j’ai moi-même été victime d’arthrose à l’âge de 23 ans). Faut-il que je m’attaque aux chiffres concernant l’autisme ou l’infertilité ?

                          Après, je vais paraître illuminé à ceux qui s’illusionnent sur la chimie « phytosanitaire » mais on sait faire du phytosanitaire naturel. Cela marche tout aussi bien et c’est non toxique.

                          Mais bon, si vous voulez continuer votre consommation à outrance, continuez...il arrivera bien un moment où ceux qui ont consciemment fait le choix de favoriser leurs défenses immunitaires (et celles de la planète) en récolteront les fruits.

                          Que ceux qui veulent continuer à utiliser du Round-up aillent se renseigner sur les effets du composant chimique principal de cet herbicide, le glyphosate. Après, si on continue à s’en gaver, on est un cas désespéré et le pire, c’est que dans cet altruisme illusoire (oui, les gens qui cautionnent les pesticides pensent que ça permet de nourrir plus de gens donc que c’est humanitaire et altruiste) on continue de polluer notre belle terre avec son ignorance (enfin, si on s’est renseigné et qu’on continue, ce n’est plus de l’ignorance mais de la bêtise ou de la folie). Enfin, c’est mon humble avis...

                          Pour les autres, les illuminés (on voudrait nous faire croire que c’est péjoratif de dégager de la lumière, mais non, les illuminés sont brillants), demandons le démantèlement de Monsanto !

                          Merci pour ce plaisir de vous lire et de partager... smiley


                          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 septembre 2012 15:22

                            Bonjour,

                            pour se convertir définitivement au bio naturel, il y un moyen extrêmement simple : il suffit de cultiver soi même ses propres tomates, sur son balcon ou sous son pommier ! Les goûter sur l’arbre séduira ceux qui ont encore des papilles gustatives en état de fonctionner. Essayez c’est radical, plus jamais vous n’oserez croquer dans une tomate du commerce autre que du marché local.

                            Cultivez, cultivez : http://www.momes.net/laboureur/accueil.html


                            • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 18:18

                              @Lisa Sion 2

                              Vous êtes complètement dans l’illusion : l’air, sur votre balcon, est extrêmement pollué, comme celui de toute la planète ; il y a aura des métaux lourds (je ne m’avancerai pas trop sur ce point), peut-être même des éléments quelque peu radioactifs hérités de Tchernobyl et de Fukushima , dans vos tomates. Et dans quelle terre vraiment vierge les ferez-vous pousser ? Certainement pas, j’espère, celle qu’on trouve chez les fleuristes dans de grands sacs en plastique, déja polluée par son emballage même. Non. il faut d’abord que vous rendiez complètement étanche votre appartement, que vous y cultiviez une petite forêt pour produire assez d’oxygène et pouvoir vivre en circuit fermé. Quelques cochons et vos proches produiront un excellent lisier qui vous servira d’engrais pour les tomates et les patates. Prévoyez un compresseur qui vous permette de remplir d’air pur des bouteilles d’acier : il sera bien entendu hors de question que vous sortiez dans la rue sans un scaphandre autonome...

                              L’idéal, quand on veut bien vivre sans trop avoir à craindre de mourir d’un accident quelconque, ce serait de se faire admettre le plus tôt possible, et en bonne santé, dans l’unité de réanimation d’un grand hôpital. Là, une fois qu’on est bien installé sur un lit muni de tous les dispositifs de surveillance souhaitables, tous les paramètres biologiques peuvent être contrôlés en temps réel. Une intoxication, un infarctus, c’est décelé immédiatement. Le dernier homme, disait Nietzsche, c’est celui qui vivra le plus longtemps. Je déteste Nietzsche, mais pour une fois je trouve qu’il n’a pas tort.

                               


                            • Romain Desbois 12 septembre 2012 19:12

                              Christian

                              Je doute que les agriculteurs qui se sont chopés des cancers et/ou qui ont des enfants avec malformations congénitales du fait des produits phytosanitaires soient du même avis philosophique.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 21:09

                              @Romain,

                              Beaucoup de gens sont morts dans des naufrages, dans des déraillements, dans des catastrophes aériennes, ont été asphyxiés par le gaz de ville, se sont électrocutés, ont été écrasés par des autobus, sont tombés en descendant des escaliers, se sont empoisonnés à force de fumer (j’en suis !) se sont tués en bagnole, ou simplement en glissant sur une peau de banane.

                              Mon lieu de promenade préféré, c’est le Père-Lachaise. Que de morts ! On sait rarement de quoi ils sont morts, il est très rare que cela soit écrit, mais s’ils n’avaient pas vécu, ils ne seraient assurément pas là. La première cause de mortalité, c’est quand même la vie.

                              Vous voyez par là qu’il resterait encore beaucoup de choses dangereuses à interdire après les peaux de bananes. La plus dangereuse de toutes, je le répète encore une fois, c’est là vie : il est très rare qu’on en sorte vivant. J’espère bien être le premier, mais je ne me fais pas trop d’illusions.


                            • BlackMatter 12 septembre 2012 23:28

                              Il faudrait que la vie soit reconnue comme une maladie de longue durée au pronostic certain et engagé, et remboursée à 100% par la sécurité sociale.


                            • Romain Desbois 13 septembre 2012 08:20

                              Christian

                              Donc si je vous suis bien, comme ,nous sommes mortels , il est inutile d’interdire les meurtres.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 13 septembre 2012 10:40

                              « Donc si je vous suis bien, comme ,nous sommes mortels , il est inutile d’interdire les meurtres. »

                              @Romain,

                              En persévérant dans cette tendance - que, par charité, je préfère ne pas nommer -, vous aggravez considérablement votre cas, déjà bien préoccupant.

                              Certains paranoïaques, qui craignent d’être empoisonnés, comme d’autres sur ce site, sont obsédés par la CIA ou le Mossad, n’acceptent de manger que des oeufs, des noix, le contenu de boîtes de conserves ; bref, tout ce qui est enfermé dans une sorte de carapace où, croient-ils très naïvement et très faussement, il ne serait pas facile d’introduire du poison. Vous en trouverez maints exemples dans les traités de psychiatrie. Jusqu’au début du XIXe siècle, on enchaînait ces braves gens, on avait recours aux douches froides, aux chaises tournantes, etc.. Philippe Pinel a eu la mauvaise idée de vouloir libérer les aliénés de leurs chaînes. Il a eu tort. On les retrouve désormais sur AgoraVox. C’est un bien triste spectacle. 


                            • Romain Desbois 13 septembre 2012 13:37

                              Christian

                              Quand on n ’est pas d’accord avec vous on est bon à enfermer ?

                              Vous me prêtez des intentions si éloignées de moi . Je suis loin d’être hygiéniste et si je suis végétarien c’est par antispécisme. Et quand bien même ce serait dangereux de le faire, je le ferais.

                              Mais bon votre diatribe vous permet de ne pas répondre.

                              Comme vous dites, c’est une technique très courante sur Avox


                            • Deneb Deneb 12 septembre 2012 17:35

                              Comme la majorité des contributeurs à Agoravox est acquise à la secte Bio, les commentaires pertinents se trouvent parmi les plus moinssés, comme C. Labrune et ce cher Complot...
                              Mais chez les autres, il y a des perles. Comme Illuminato, qui espère secrètement que l’espérance de vie va diminuer, comme ça il pourra dire qu’il a raison. C’est clair qu’un paysan africain, qui n’a jamais connu la civilisation, qui mange que les produits de son champ, a une espérance de vie dépassant celle des Européens, gavés aux pesticides. Il y a qu’à voir les statistiques, c’est flagrant !
                              Je me rappelle qu’un jour, j’ai émis l’opinion comme quoi je préfère les pommes non vereuses et on m’a vertement repliqué que quand une pomme a déjà un habitant, c’est qu’elle est saine. Par cette logique, avoir un ver solitaire est donc signe de bonne santé ....
                              Ce que je sais, c’est que l’alimentation a beaucoup moins d’influence sur la sante que ce que croient certains. Bon, manger des legumes qui ont du goût, c’est plus agréable. Mais ce n’est pas forcément des produits bio qui ont le meilleur gout. Mon épicier arabe n’a pas de label bio, et pourtant il a du talent à choisir les produits de son étal, il m’a rarement déçu. En tout cas, moins souvent que la superette bio à côté, qui a d’ailleurs fermé il y a peu.


                              • Romain Desbois 12 septembre 2012 19:05

                                Ce n’est pas parce que c’est bon au goût que c’est bon pour la santé.

                                Le bio est d’abord bon en amont pour les sols, la biodiversité et l’eau.

                                des fois Deneb tu me surprends et pas en bien.


                              • foufouille foufouille 12 septembre 2012 20:48

                                "C’est clair qu’un paysan africain, qui n’a jamais connu la civilisation, qui mange que les produits de son champ, a une espérance de vie dépassant celle des Européens, gavés aux pesticides."

                                il a ni frigo, ni eau courante
                                et pas mal de guerre, entre autres
                                les dechets de boucherie sont balances dans le champ, a cote de nairobi
                                puis bouffe par tous les charognards
                                 


                              • Deneb Deneb 12 septembre 2012 20:55

                                Mais quels rabat-joies ! Même pas au goût, on n’a droit ? Elle est dure, ta secte, Christian !


                              • Deneb Deneb 12 septembre 2012 20:56

                                Pardon, Romain


                              • Christian Labrune Christian Labrune 12 septembre 2012 21:26

                                @Romain

                                On se fout de « ce qui est bon pour la santé ». « De la santé, il faut faire quelque chose », disait le vieux Satre, qui avait pas mal compromis la sienne à l’époque où il carburait à la corydrane, et il avait raison. La préoccupation de la santé doit être celle des vétérinaires qui soignent les cochons qu’on destine à la charcuterie, pour fabriquer de la bonne viande - dont je ne mange plus -. Si j’étais cannibale, je me soucierais très bien de la santé de mes semblables, mais en gastronome, et je me réjouirais de les voir courir comme des imbéciles pour leur « footing » autour du lac des Buttes-Chaumont, observant leurs mollets comme le paysan, devant son cochon, voit déjà les futurs jambons pour les ripailles de l’hiver. Mais je ne suis pas cannibale.

                                Considérant toute cette page et les délires qu’inspire un article garanti à 100% d’obscurantisme, je pense à ce bouquin de Gilles Châtelet, paru il doit bien y avoir dix ans : « Vivre et penser comme des porcs ». C’est un pamphlet, on s’en doute, et qui s’en prend aux préoccupations de ses contemporains. Depuis, cela ne s’est guère amélioré. On patauge dans le lisier. On s’y noiera bientôt. Tant mieux. 

                                 

                                 


                              • Romain Desbois 13 septembre 2012 00:01

                                Christian

                                Allez faire un tour dans un hôpital rendre visite aux cancéreux voir un peu.


                              • Christian Labrune Christian Labrune 13 septembre 2012 00:26

                                « Allez faire un tour dans un hôpital rendre visite aux cancéreux voir un peu. »

                                @romain,

                                Ca n’est pas une réponse argumentée, et moi je vous ai répondu d’avance. Allez donc voir un les gens qu’un accident de bagnole a rendus plus ou moins paralysés. Je ne sache pas qu’il y ait un lien automatique entre le fait de bouffer voire de fumer des cochonneries, et le cancer. Si vous vous retrouvez en revanche dans une chaise roulante quinze jours après un accident de la circulation, c’est rarement le fait du hasard. 

                                Mais comment peut-on en arriver à être conditionné de cette manière-là, au point de répéter des articles de la propagande la plus naïvement paranoïaque sans même s’en rendre compte ?


                              • Romain Desbois 13 septembre 2012 00:34

                                Christian

                                C’était en réponse à « on se fout de la santé »

                                Vous semblez supposer que les intrants ne sont pas nocifs.

                                Malheureusement , on préfère dépenser des fortunes pour soigner les maladies que d’interdire les molécules qui les provoquent.

                                Mais si par votre comparaison avec les accidentés de la route , vous insinuez que les maladies sont le fruit du hasard, désolé , je ne vous suis pas du tout.


                              • Deneb Deneb 13 septembre 2012 06:12

                                Romain : un bon geste pour la planète et sa biodiversité , le suicide !


                              • Deneb Deneb 13 septembre 2012 06:18

                                Foufouille : j’en conviens que dans ces pays la, on y gagne à être végétarien.


                              • Deneb Deneb 13 septembre 2012 06:40

                                Christian : "Mais comment peut-on en arriver à être conditionné de cette manière-là, au point de répéter des articles de la propagande la plus naïvement paranoïaque sans même s’en rendre compte ?"

                                C’est que ça n’arrive pas du jour au lendemain, il y a des années de persévérance et de travail assidu derrière, tu n’as pas l’air de te rendre compte...


                              • Romain Desbois 13 septembre 2012 08:16

                                Dened

                                Il y a un entre deux.

                                Ce n’est pas parce que l’on ne peut pas être parfait qu’il faut faut tout se permettre.

                                On ne peut empêcher la mort alors pourquoi se priver de tuer son voisin ?


                              • Deneb Deneb 13 septembre 2012 09:21

                                Romain : ascolti un po questo invece di tormentarti.


                              • Rounga Roungalashinga 13 septembre 2012 09:49

                                Deneb et Christian Labrune

                                Ce que je sais, c’est que l’alimentation a beaucoup moins d’influence sur la sante que ce que croient certains.

                                On se fout de « ce qui est bon pour la santé ».

                                Pouvez-vous développer ?


                              • Romain Desbois 13 septembre 2012 10:03

                                Deneb

                                Désolé mais je ne parle que l’espéranto. (et encore smiley )


                              • Hervé Hum Hervé Hum 13 septembre 2012 10:03

                                Quelle est la différence entre une secte et une église cher Deneb ?

                                Alors suivant votre pensée il y a la « secte bio » et la sainte ’église non bio« .

                                Pour ce qui est de la pertinence, je crois que l auteur de l article en fait preuve plus que vous et Labrune réunis... Ainsi que les autres pro »secte bio".

                                Bref, son article se suffit a lui même


                              • Christian Labrune Christian Labrune 13 septembre 2012 11:05

                                « C’est que ça n’arrive pas du jour au lendemain, il y a des années de persévérance et de travail assidu derrière, tu n’as pas l’air de te rendre compte... »

                                @Deneb,

                                Il faut se rendre à l’évidence, rien n’est plus contagieux, depuis que l’Internet existe, que la paranoïa. Le paranoïaque croit à l’existence de persécuteurs imaginaires, il interprète le monde selon son délire et tâche de le faire partager. En général, ça marche, et l’esprit faible enfin séduit par une théorie du complot, qui souffrait jusque là de vagues angoisses existentielles commence à éprouver une véritable peur panique tout à fait réelle des monstres fictifs qu’on lui a fait précisément imaginer. Il ne se pose plus de questions, il sait : il y a des criminels à qui profitent les crimes dont il craint de devenir la victime. Mais il ne se demande jamais à qui profite le travail (c’est peut-être de celui-là que vous parlez) d’intoxication mentale des maîtres en délire de persécution qui lui pourrissent l’existence en lui interdisant de fumer, de manger ce qui lui plaît, bientôt de respirer et même, bientôt, d’exister : demain on tuera les vieux et les infirmes, dans leur intérêt même.

                                L’hygiénisme et le besoin d’obéissance et de soumission qui caratérisent les formes rampantes du fascisme ont toujours fait bon ménage. 

                                 

                                 


                              • Romain Desbois 13 septembre 2012 13:42

                                Christian
                                "Mais il ne se demande jamais à qui profite le travail (c’est peut-être de celui-là que vous parlez) d’intoxication mentale des maîtres en délire de persécution qui lui pourrissent l’existence en lui interdisant de fumer, de manger ce qui lui plaît, bientôt de respirer et même, bientôt, d’exister : demain on tuera les vieux et les infirmes, dans leur intérêt même."

                                J’ai peur que vous veniez de démontrer que vous faites un transfert de vos propres paranos.

                                On est toujours le fou ou le complotiste de quelqu’un n’est-ce pas ?


                              • Devo Devo 13 septembre 2012 14:04

                                @Labrune

                                Même si j’ai bien conscience de nourrir un troll,allons y


                                « il y a des criminels à qui profitent les crimes » -> oui et nourrir une population d’animaux et de végétaux transgéniques, malades, maintenus artificiellement en vie sur des champs morts ou via des antibiotiques (et autres) est un crime. Affamer d’autres parties du monde et en leur imposant des productions industrielles pour en foutre 1/4 à la poubelle est un crime. Polluer et privatiser l’eau sont des crimes et seront jugés comme tel par nos enfants (si on leur en laisse au moins ce laps de temps...)

                                L’obéissance à des règles simples de respect de la Nature me semble un fascisme bien moins dangereux qu’un fascisme du culte de l’individu, de l’égotisme et de la consommation. (cf TF1)

                                Je vous laisse à votre délire sur la paranoïa qui semble bien autobiographique. 


                              • Deneb Deneb 13 septembre 2012 14:13

                                Christian : c’est l’essence même de la société chrétienne : je te fais mal, mais c’est pour ton bien. L’éloge de la souffrance brandissant un cadavre ensanglanté, mutilé, cloué sur une croix. Memento mori. Avec un symbolisme sado-maso, on est évidemment arrivé à dominer ceux qui préfèrent le gode.


                              • Deneb Deneb 13 septembre 2012 14:21

                                Devo : je veux bien respecter la nature, mais me respecte-t-elle ?


                              • anty 12 septembre 2012 18:17

                                Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’il ya pas grande différence entre nourriture bio et le nourriture issus d’une agriculture conventionnelle

                                La nourriture conventionnelle par rapport au bio garde sa valeur mais elle en plus elle est protégée contre les insectes etelle pousse plus vite car le sol est enrichie par l’engrais.
                                Ce traitement cependant modifie le goût ainsi entre la tomate du jardin et la tomate conventionnelle il y a grande différence

                                • Romain Desbois 12 septembre 2012 19:09

                                  anty

                                  D’ailleurs c’est étrange de voir que le bio n’est plus le conventionnel . Les défenseurs des traditions devraient pourtant défendre le bio puisque c’est ainsi que les paysans les vrais faisaient autrefois.


                                • anty 12 septembre 2012 19:33

                                  Il faut quand même remarquer qu’à part les tomates on ne voit pas une grande différance 

                                  dans les autres fruits et légumes gustativement parlant

                                • Romain Desbois 12 septembre 2012 20:18

                                  ho non ! Faire une jardinière de légumes avec petits pois , carottes et pommes de terre du jardin bio, c’est incomparable !!!!!


                                • foufouille foufouille 12 septembre 2012 20:51

                                  si tu fais pousser des patates, tu verras la difference
                                  les acheter toutes tordues et pleines de terre, c’est deja meilleure


                                • Deneb Deneb 13 septembre 2012 15:47

                                  Romain : « ..c’est ainsi que les paysans les vrais faisaient autrefois.. »

                                  C’est vrai qu’ici, il y en a qui ont l’air de vrais paysans.


                                • Marc Bruxman 12 septembre 2012 19:41

                                  Dans la plupart des cas, l’auteur a raison. La bouffe moderne est très controlée et sure dans la plupart des cas. Le bio c’est souvent du pur snobisme pour montrer sa supériorité sociale. En gros c’est un moyen de dire que vous pouvez vous payer des légumes cher plutot que du légume « standard ». Je le peux, je ne le fais pas. Et je trouve ca tout aussi ridicule que de payer 4 fois le prix pour avoir un crocodile sur son polo.

                                  Mais bon la bétise humaine a toujours existé.


                                  • Romain Desbois 12 septembre 2012 20:20

                                    « Mais bon la bétise humaine a toujours existé. »

                                    Je ne vous le fais pas dire, vous en êtes un pur exemple.


                                  • foufouille foufouille 12 septembre 2012 20:52

                                    bruxman, tu doit boire du picrate, du coup t’as plus de gout


                                  • alinea Alinea 12 septembre 2012 21:55

                                    Romain Desbois ! Vous m’avez soufflé ma réflexion ! mince alors !!


                                  • AniKoreh AniKoreh 12 septembre 2012 20:16

                                    Alors, ce serait l’agence Reuters qui, à l’origine, aurait relaté de manière biaisée / tendancieuse la teneur et les termes de l’étude de la prestigieuse revue..

                                    Et, comme d’hab’, les pisse-copies ont fait le reste.

                                     smiley



                                    Une nouvelle étude sur les produits bio[1], publiée le 4 septembre par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. C’est du moins ce qu’ont compris les médias, à commencer par l’agence Reuters qui a diffusé l’information qui a servi de base aux commentaires de la plupart des journalistes.

                                    Mais qui a pris soin de lire l’étude elle-même ? Ses auteurs sont en effet plus nuancés, même si leur conclusion – d’une extrême prudence – ne reflète que très partiellement son contenu : « La littérature publiée ne fournit pas une forte évidence de la supériorité nutritionnelle des produits bio sur les conventionnels. Il est possible que la consommation de produits bio réduise ( the consumption of organic foods may reduce...) l’exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques ». Le « may reduce » est pour le moins surprenant, comme si cette réduction, largement confirmée par l’étude, n’était pas démontrée depuis longtemps, en tous cas pour les pesticides !

                                    Si on se donne la peine de lire l’étude dans son intégralité, les surprises ne manquent pas, qui contredisent largement l’interprétation qu’en ont faite la plupart des médias.

                                    En matière nutritionnelle

                                    Les auteurs :

                                    • confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3 que les conventionnels, une différence désormais admise, au moins pour les produits laitiers, même par les biosceptiques,
                                    • confirment que, selon la majorité des études, les aliments bio contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants, que les conventionnels, une différence mise en évidence par toutes les autres études comparatives,
                                    • concluent que pour les autres nutriments, sauf pour le phosphore, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre bio et conventionnel, tout en signalant que, en matière de vitamine C, 23 études ont mis en évidence des teneurs supérieures dans les aliments bio contre seulement 12 dans les conventionnels. En ce qui concerne le magnésium, 23 études concluent à des teneurs supérieures en bio contre 6 à des teneurs supérieures en conventionnel.
                                    En matière de pesticides

                                    Les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7% des aliments bio contiennent des résidus contre 38% des conventionnels... tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées (des limites légales qui, compte tenu de l’effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens, pouvant agir à des doses infimes, n’ont plus aucune crédibilité).
                                    Signalons aussi qu’en Europe la différence de contamination entre produits bio et conventionnels est encore beaucoup plus grande que celle donnée dans cette étude : 10 à 20 fois moins d’aliments avec résidus en bio qu’en conventionnel, et 50 à 100 fois moins si l’on compare les quantités présentes.

                                    En matière de contaminations microbiennes

                                    La conclusion est la même que celles d’études précédentes et de notre propre recherche bibliographique : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu’en conventionnel, mais un risque plus faible d’être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques.

                                    Pour les autre contaminants

                                    Les auteurs constatent notamment que :

                                    • les produits bio sont moins contaminées par les mycotoxines que les conventionnels, ce qui est la conclusion de 12 études contre 2 qui disent le contraire, des résultats qui, là encore, confirment ceux de notre recherche bibliographique. Des résultats particulièrement intéressants car les produits bio sont souvent suspectés d’être davantage contaminés par les mycotoxines que les autres.
                                    • Les aliments bio contiennent moins de cadmium que les conventionnels dans 21 études, une seule disant le contraire, en accord également avec nos propres résultats. Des données intéressantes, elles aussi, car certains ont pu prétendre que les produits bio contiennent davantage de cadmium que les conventionnels, en raison de l’utilisation de phosphates naturels, qui renferment de petites quantités de ce métal lourd.

                                    Quant au fait que les quelques études réalisées sur l’Homme n’aient pas montré de différence entre consommateurs bio et conventionnels en matière d’impact physiologique, il ne prouve rien, car elles portaient sur trop peu de personnes et étaient de trop courte durée.

                                    En conclusion, on voit que l’étude des chercheurs américains est, sur de nombreux points – comme l’a fait également remarquer la Soil Association – favorable au bio. Curieux, donc, que les commentateurs aient compris le contraire... Ajoutons que l’agriculture biologique présente de nombreux autres avantages, pour l’environnement et pour la santé.

                                    Notes
                                    1. Smith-Spangler C et al. Are Organic Foods Safer or Healthier Than Conventional Alternatives ? Annals of Internal Medicine, 2012 Sep 4, 157(5):348-66. 
                                    AuteurBio Linéaires
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                                    • illuminato 12 septembre 2012 21:05

                                      Voila tout est dit .....


                                    • LAURENT 12 septembre 2012 20:39

                                      Je site (de mémoire) Christian Velot, chercheur , qui, lors d’une conférence sur les OGMs, résume clairement la position de ces VRP de la science : « La nature est un concurrent déloyal pour ces chercheurs, la lumière du soleil qui nous éclaire en est un par exemple, pour les vendeurs de bougies. Ils sont dans une logique qui n’a qu’un seul but ; le contrôle du vivant. ». Ca fait peur, mais c’est la vérité. 

                                       


                                      • Romain Desbois 12 septembre 2012 22:29

                                        Quand on sait qu’ils ont inséré des gènes humains dans des cochons (jouy en josas) , on se dit qu’on n’est à l’abri de rien.


                                      • LAURENT 13 septembre 2012 18:05

                                        Personne n’en veut de leurs m.r.e en branche. Même eux n’en mange pas. Ils vont dans des restaurants trois étoiles où les produits sont naturels, vous comprenez… faut pas pousser mémé dans orties quand même.


                                      • alinea Alinea 12 septembre 2012 22:06

                                        Un sol est vivant, plein de vies ; un sol de cultures raisonnées ( ce qui prouve que la raison n’est pas ce que l’on croit), est mort ; point barre.
                                        Les chimistes pourraient nous chanter que les aliments bios sont aussi mauvais que les autres à notre santé, qu’il faudrait cultiver bio quand même.
                                        Les écrevisses, elles ont compris : il n’y en a plus !
                                        Notre petite santé, c’est bien de s’y intéresser, mais il y a les autres, tous les autres...


                                        • jacques lemiere 12 septembre 2012 22:24

                                          rien à voir avec l’idiotie...

                                          mais il est bonde rappeler que le but du bio n’est pas de fournir de meilleurs produits mais de préserver l’environnement des pesticides...il y a l’hypothèse sous jacente que un environnement « pollué » aura des conséquences sur la santé...soit peut être bien...ce n’est pas idiot a priori...

                                          Les consommateurs bio font ce qu’ils veulent...MAIS..prétendre tous les jours que leurs produits sont « plus sains » que les autres..ça ne repose sur aucune étude epidemiologique du moins à ma connaissance...
                                          et si on ajoute les germes« naturels » tueurs...les gentilles toxines...les produits cancérigènes tout à fait naturels contenus dans les fruits...les pesticides bio les antifongiques bio , la pollution du sol par le zinc.....ben faut voir...

                                          les promoteurs du bio sont souvent des menteurs...et ça ça m’agace..

                                          ET en ce qui concerne l’agriculture bio...ben ça me parait trop dogmatique pour être viable en tant qu’agriculture de masse, sauf à vouloir passer des récoltes entières par perte et profit les années climatiquement pourries...allez passer la bineuse dans des terrains trempés..allez passer de la bouillie bordelaise quand il pleut tous les jours...dasn un jardin ça va.. la preuve je le fais...mais si c’est votre gagne pain et si ça doit assurer la bouffe pour une population..se fermer à l’idée d’utiliser le produit qui sauvera une culture...je n’y crois pas...



                                          • Romain Desbois 12 septembre 2012 22:38

                                            Allez servez vous c’est fait pour ça :

                                            recherche google : malformations congénitales pesticides paysans.


                                          • périscope 13 septembre 2012 00:18

                                            Je ne suis pas surpris qu’une telle étude vienne d’être publiée car tout se tient.

                                            Voici 2 mois, la Cour de « Justice » Européenne n’a t’elle pas condamné l’association Kokopelli, défenseur de la diversité végétale dans le monde, l’acculant pratiquement à disparaître, et allant, en quelques mois à l’encontre des conclusions du rapporteur général. Mystère ?
                                            Bien sûr, ce jugement arrange fort bien les multinationales semencières, productrices d’OGM, qui n’étaient pas officiellement parties-prenantes, et on ne peut s’empêcher de penser à Monsanto qui a le bras si long partout.


                                            • périscope 13 septembre 2012 00:35

                                              Excusez moi, je réécris.
                                              Je ne suis pas surpris qu’une telle étude soit sortie, car tout se tient !
                                               Voici deux mois la Cour Europénne de « justice » a condamné et, ainsi, pratiquement acculé à disparaître, l’Association Kokopelli, vouée à la sauvegarde de la diversité végétale dans le monde (dont Indes et Amérique Latine)
                                              La décision finale est allée à l’encontre des conclusions du rapporteur général quelques mois avant. Et par quel mystère ?
                                              Bien sûr cette décision, en principe sans appel, arrange tout à fait les multinationales semencières, productrices d’OGM, qui n’étaient pas officiellement parties-prenantes, et là, on ne peut s’empêcher de penser à Monsanto qui a le bras si long partout !


                                              • chmoll chmoll 13 septembre 2012 06:44

                                                la nouvelle race d’agriculteur arrive , ont les reconnais facile ,une blouse blanche et des éprouvettes comme tracteurs


                                                • PerVerseau 13 septembre 2012 08:10

                                                  Cher lecteurs,

                                                  La survie de l’humanité dépendra à long terme de la capacité des milieux naturels dit « ordinaire » à produire de la biodiversité végétale. Rien ne remplacera la saveur de la carotte sauvage, des biens faits de la reine des prés... Mais peut être que tout cela ne pousse pas dans les allées du cimetière du Père Lachaise, ce qui de toute évidence servirait à éduquer l’ignorant !


                                                  • mortelune mortelune 13 septembre 2012 09:09

                                                    Roger Cohen pense surtout à nourrir « 9 milliards d’individus » et ça le bio évidemment ne pourra pas se substituer au MacDo, Quick et autres malbouffe qui empoisonnent la population. Mais en fin de compte il se fout de savoir si les cultures OGM nuisent à la santé. Son témoignage est celui de ceux qui veulent que les peuples aient le ventre plein (même de merde) pourvu qu’ils restent soumis.

                                                    Pour le reste mon sentiment est que le Bio est le résultat d’une prise de conscience mais aussi le résultat d’une campagne marketing assez interessante au plan financier. Un effet ’mode’ ? Non ! Non ! Le bio n’est pas une mode c’est l’illusion qu’il est encore possible de bien manger sans s’empoisonner. Le bio répond au besoin de ceux qui s’imaginent que la bonne nourriture a des vertus « préventive » et « d’hygiène de vie ». J’en connais qui ne mangent que bio alors qu’ils habitent à deux pas d’une usine chimique. 
                                                    Bref ! pour manger bio le mieux est de cultiver ses salades à la campagne. Le reste est surtout du snobisme et une masturbation intellectuelle peu intéressante. Faire attention à son alimentation n’est pas forcement manger du bio loin de là.

                                                    • Romain Desbois 13 septembre 2012 10:07

                                                      La malbouffe n’est pas toujours là où on le dénonce et il y a bien plus de contrôle de qualité chez un mac do que chez un restau classique.

                                                      C’est comme Bové qui vente les mérites du saucisson, du fromage et du foie gras tout en dénonçant la malbouffe.


                                                    • mortelune mortelune 13 septembre 2012 11:22

                                                       « contrôle de qualité chez un mac do »


                                                      Rien à voir avec un contrôle de qualité sanitaire. Mangez votre Mac Do et laissez moi tranquille s’il vous plait.

                                                    • Romain Desbois 13 septembre 2012 13:20

                                                      Je ne vais jamais au Mac Donald.

                                                      Et si ca vous emmerde de dialoguer, évitez de commenter.

                                                      Vous manquez pas de culot, vous ! 


                                                    • mortelune mortelune 17 septembre 2012 08:40

                                                      « saucisson, du fromage et du foie gras »


                                                      Parce que pour vous c’est de la malbouffe ? Vous confondez tout ma parole c’est incroyable ! Il y a des saucisson bio, du fromage bio et du fois gras bio et il n’y a pas et il n’y aura jamais de MacDo bio... Vous savez pourquoi ? Parce que la merde que la grande distribution et les fastfoods distribuent sont fait pour nourrir les nigauds comme vous.

                                                    • eau-du-robinet eau-du-robinet 13 septembre 2012 10:45

                                                      Est-ce que l’éditorialiste Roger Cohen arrive encore a se regarder dans une glace ?

                                                      Je constate que d’arrière l’agroalimentaire, dans le monde entier, se cache un enjeu financier énorme.

                                                      Dans la bourse on spécule sur les matières premières comme le blé, le mais, le soja, etc.

                                                      Mais ou va t’on ?

                                                      D’autres déposent des brevets, comme BASF avec sa pomme de terre Amflora autorisé par le la commission Bruxelloise !

                                                      Amflora est une variété de pomme de terre féculière transgénique créée par la société BASF Plant Science, filiale du groupe chimique allemand BASF.

                                                      Puis le mais de MON810 qui est de nouveau autorisé en Europe.

                                                      Avez vous attendu parler de l’association française Kokopelli ?
                                                      Kokopelli distribue des semences issues de l’agriculture biologique et biodynamique et cette association est sans cesse attaque par un semencier, Beaumont, à Nancy, pour concurrence déloyale. C’est un combat de David contre Goliath qui durée déjà presque 20 ans !

                                                      Des semences qui ne figurent pas dans un catalogue sont interdit de vente. Es un hasard que les multinationales veillont (main ferme) sur ce catalogue ....

                                                      Invitons Mr Roger Cohen de revenir les pieds sur terre et de regarder la réalité en face : Regardez ce documentaire

                                                      Puis cette semaine, sur Arte, il avait un documentaire Nestlé et le business de l’eau en bouteille qui à démontré comme la multinationale fait de l’eau une marchandise très lucrative (Comment transformer de l’eau en or) ! Hors il ne faut pas oublier que des nombreuses associations se battent par tout dans le monde pour que l’eau reste un bien public ! En France l’eau du robinet est a 75% dans la main des sociétés privées (VEOLIA, SUEZ, SAUR) !!!

                                                      Et l’air ? dans les bars à oxygéné on le paye aussi ...

                                                      Bref, vous avez compris, les multinationales on depuis long temps déjà dépassé les bornes.

                                                      Et l’Europe dans tout ça ? 
                                                      Non, nous ne sommes pas protégé par Bruxelles, bien au contraire. Dans les commissions siègent des nombreux commissaires, commissaires non élus, qui sont aux services des multinationales, des boulimiques des profits ! Pour moi c’est une des raisons essentielles pourquoi il faut absolument sortir de l’Europe.

                                                      La filière BIO grandit d’année en année comme grandit proportionnellement la conscience des consommateurs pour les quelles le respect de l’environnement est prioritaire avant le profit des multinationales et de leurs Actionnaires. Moi même je fait mes courses régulièrement dans les magasins BIO.

                                                      Les multinationales se sont fixe le but de se apprivoiser et de contrôler l’agroalimentaire du monde entier donc l’eau potable fait pas exception. Ses boulimiques sont contre les services publics (services travaillant sans bénéfice), le libre échange des semences, la gestion public de l’eau potable.

                                                      Dans la communication ses gens achetent des scientifiques qui rédirigent des faux rapports ou suppriment des parties dans les rapports, ceux qui sont dérangent pour les affaires !

                                                      Roger Cohen est aux services de ses multinationales, pour moi il n’y a aucun doute la déçu !


                                                      • Romain Desbois 13 septembre 2012 13:23

                                                        il suffit de lire Regain pour se rendre compte que ce n’est pas hélas très nouveau.

                                                        il y a toujours eu des parasites parmi les humains.


                                                      • périscope 13 septembre 2012 18:41

                                                        @eau du robinet
                                                        Je rectifie le nom et l’adresse de l’adversaire (officiel !) de Kokopelli car il vaut mieux connaître ses ennemis :
                                                         Graines Baumaux – BP100 – F88503 Mirecourt Cedex. Email : [email protected]
                                                         Surtout n’en profitez pas pour lui faire de la réclame !


                                                      • anar75 anar75 16 septembre 2012 21:11

                                                        Kokopelli a perdu son procès, doit payer 100.000 € à la société Baumaux, et se voit interdire de vendre.

                                                        Un comble quand on sait que l’Élysée s’est servi pendant plus d’une décennie chez Koko.

                                                        Le maire de Grigny est vraiment un mec bien, il a dit : je vais distribuer les graines Kokopelli gratuitement à tous ceux qui le veulent. Quand comprendront ils qu’ils ne pourront pas gagner...


                                                      • Julien Coblence Warrior of light 13 septembre 2012 15:19

                                                        Eh bien, je ne pensais pas que tant de passions se déchaineraient au sujet du bio. Il me semblait pourtant que les avantages de ce mode d’agriculture étaient relativement entérinés parmi ceux qui fréquentent ce site.

                                                        Je suis content que le débat s’ouvre mais je trouve qu’il s’abaisse parfois un peu à des attaques personnelles sur opinion divergents. Je suis d’accord pour admettre que le tout bio n’est peut-être pas la meilleure chose à faire car la chimie peut nous être utile (comme pour le cas de la chaux qui était le premier engrais chimique que l’homme ait utilisé). Cependant, il faudra que ceux qui condamnent le bio admettent également que l’industrie des pesticides et engrais chimiques s’est beaucoup trop consolidée. Ainsi, dans le modus operandi actuel, il faut vendre toujours plus et donc, ajouter toujours plus de produits chimiques à nos cultures. Cela en dépit des signes de toxicité avérés de certains. C’est cela qui est inadmissible.Qu’on utilise ces produits avec parcimonie en maintenant la terre en vie (humus), très bien. Malheureusement, de nos jours, nous sommes bien loin de cette mesure des choses. Grâce à l’émergence du phénomène bio, on prend conscience de cela et même les agriculteurs se dirigent dans ce sens.
                                                        La seule chose que critique mon article est la tentative de manipulation des médias pour discréditer le bio et donc favoriser une bonne image des fabricants d’engrais et de pesticides.

                                                        Aussi, il ne s’agit que de pesticides ici, si on prend en considération les OGM, les antibiotiques et les hormones ça prend une toute autre tournure. Les plants de cotton OGM en Inde tuent les vaches sacrées qui les mangent. Les antibiotiques favorisent l’apparition de bactéries résistantes (ce que ne nie pas l’étude qui est retournée par Mr Cohen). Les hormones...a-t-on vraiment besoin de démontrer leurs effets nocifs pour les consommateurs finaux ?

                                                        Pour ma part, je défends le bio et j’en ferais l’apologie tant qu’il me restera de l’énergie. Le pire dans tout ça, c’est que les pesticides naturels non toxiques éxistent bien (argile blanche kaolin, pelures d’agrumes mélangés à la terre, feuilles de thé usagées mélangées à la terre, , planter de la ciboulette, de la citronnelle, faire du purin d’ortie...)
                                                        Bref, ces techniques ne manquent pas d’originalité et sont efficaces. Toutefois, elles demandent de la patience car elles ne marchent pas toutes, toujours, dans tous les cas. C’est d’ailleurs ça le problème fondamentale, les paysans ont perdu leurs pratiques ancestrales, les méthodes éprouvées qu’utilisaient leur aïeux pendant des générations car ils sont passés à la monoculture et qu’ils ont été lobotomisés par les industries chimiques.
                                                        Pour les pesticides naturels : http://jacques.prestreau.pagesperso-orange.fr/tortues/pdf/33_pesticides_inoffensifs.pdf

                                                        Merci à tous ceux qui respectent la nature et oeuvrent (ne serait-ce que par un commentaire) pour sa préservation. A ceux qui ne voient rien de mal avec la chimie meurtrière du terroir, je vous prie de remettre cette opinion en question en considérant que les plantes poussent mieux dans une terre vivante.

                                                        Salutations à tous et toutes smiley


                                                        • eau-du-robinet eau-du-robinet 13 septembre 2012 17:42

                                                          Bonjour Warrior of light,

                                                          Bien utile le lien sur les pesticides naturels ... smiley

                                                          J’ai découvert l’année dernière l’huile de Neem, produit naturel, qui est principalement utilisée comme fertilisant, insecticide, cosmétique, ...

                                                          Le Neem est utilisé depuis 2500 ans en Inde pour son huile et ses nombreuses vertus, et aujourd’hui dans la plupart des pays du monde où se pratique une agriculture non intensive. Seuls les pays occidentaux interdisent son utilisation ( mais uniquement pour l’agriculture, pas pour l’intérieur de la maison ni la cosmétique… ????)

                                                          Par la décision 2008/941/CE du 8 décembre 2008, la Commission Européenne a refusé l’inscription de l’azadirachtine (substance active de l’Huile de neem) à l’annexe I de la directive 91/414/CEE, ce qui revient à interdire aux États membres d’incorporer cette substance active dans les préparations bénéficiant d’une autorisation de mise sur le marché sur leur territoire. Par conséquent son usage comme insecticide est interdit en agriculture, maraîchage, jardinage, espaces verts, serres.

                                                          La Commision à Bruxelles à osé d’interdire un produit naturel, utilisé depuis des millénaires surtout en Inde, suite à la pression des lobbys de l’industrie agroalimentaire et chimique.

                                                          Il faut être aveugle ou borné pour ne pas y voir l’influence des lobbies de Monsanto ou Grace (qui, d’ailleurs, avaient été les premiers à déposer des brevets sur l’utilisation du Neem mais qui leur ont été retirés ensuite sur l’intervention des paysans indiens car les prix de l’huile de neem avait considérablement augmenté !)

                                                          A noter qu’aux Etats-Unis, son usage est autorisé comme traitement phytosanitaire en agriculture biologique. En Suisse, Le FiBL (Institut de recherche de l’agriculture biologique) a donc étudié à fond l’efficacité du Neem contre la cicadelle verte et les pucerons des poivrons dans deux fermes maraîchères. Ce produit a démontré une bonne efficacité contre ces deux ravageurs. Sur la base de ces résultats et des bons résultats des analyses de résidus, l’OFAG a autorisé son utilisation sur poivron contre les pucerons et la cicadelle verte. Le Neem peut donc être utilisé aussi en agriculture biologique.

                                                          L’huile de neem est une huile végétale obtenue à partir des graines du margousier (Azadirachta indica). Le Neem est un arbre issu de la famille des acajous. Il est aussi appelé “Margousier” ou “Lilas des Indes”. En Inde cet arbre est considéré comme un remède universel car toutes ses parties ont de nombreux vertus thérapeutiques. Dans les textes sacrés hindous, les Veda, le Neem est nommé sarve roga nirvarini : « celui qui guérit toutes les affections ».

                                                          Plus de 60 utilisations médicinales ont été documentées pour le neem, comme l’acné, l’eczéma, le psoriasis, l’herpès labial, les pellicules, les ulcères, la teigne et la gingivite, pour n’en nommer que quelques-uns.

                                                          En raison de la composition de ses agents, l’huile végétale de Neem est utilisée dans divers domaines de l’industrie cosmétique. Elle entre dans la composition de crèmes pour les mains et le visage, d’huiles corporelles et de massage, de protection solaire et de produits après soleil, baume pour les lèvres, shampooings, crèmes et sprays contre les insectes, savons.

                                                          En médecine allopathique, homéopathique et dans la médecine traditionnelle Indenne, les extraits de Neem sont utilisés pour un grand nombre de pathologies, soins dermatologiques, respiratoires, digestifs, etc. Elle a également des propriétés antiseptiques.

                                                          En hygiène vétérinaire l’huile de Neem est utilisée pour le soin du poil. Elle peut aussi être vaporisée dans les écuries pour agir contre les mouches et autres insectes nuisibles porteurs de maladies (répulsif non toxique).

                                                          L’huile de Neem est également un insecticide naturel pour protéger les plantes d’insectes parasites. Elle peut être utilisée pendant toute la période de végétation. On obtient de très bon résultats contre les chenilles, les larves de coléoptères, et les sauterelles, les araignées rouges, les cochenilles et les poux. L’action biologique des extraits du Neem permet de lutter contre plus de 400 espèces d’insectes ravageurs, dont certaines sont résistantes aux pesticides chimiques.

                                                          Avec quel droit peut on interdire des produits naturelles qui ont prouvé leur efficacité durant des millénaires ? 

                                                          Ras le bol de ses multinationes comme BASF, MONSANTO, DOW CHEMICAL, etc.
                                                          Pour rappel se sont les deux dernières sociétés citées qui ont répandu l’agent orange sur le Vietnam !

                                                          L’Agent Orange est contaminé par la Tétrachlorodibenzo-para-dioxine : la Dioxine TCDD, dite 2,3,7,8. à cause de sa composition moléculaire. Les dioxines sont constituées de 2 noyaux de benzène, 2 molécules d’oxygène et 2 molécules de chlore, de fluor ou de brome (quatre pour la variété la plus toxique).

                                                          La Dioxine TCDD est le plus puissant poison connu - un million de fois plus toxique que le plus nocif poison naturel - et aussi le plus durable.


                                                        • alinea Alinea 16 septembre 2012 12:24

                                                          De la même manière que l’herboristerie est interdite ; et le purin d’ortie ! on rêve.
                                                          La seule chose que l’on puisse faire, et une fois de plus, c’est désobéir
                                                          Du reste si on n’en fait pas commerce, il n’y a pas de problème, donc cela nous renvoie à l’échange, la débrouille et l’autonomie, ce qui n’est pas mal.



                                                        • illuminato 13 septembre 2012 15:59

                                                          Cette année j’ai un ami qui fait 100% de mortalité avec ses ruches ,obligé d’acheter des essaims , à chaque fois que mon super dynamique agriculteur moderne monsantiste de voisin fait du tournesol ,je peux dire adieux aux miennes ,merci les néo-nicotinoïdes.
                                                          Au bout d’un moment il faut commencer à prendre conscience que le bio ce n’est pas que des aliments plus ou moins toxiques ,c’est surtout la survie de ce qui nous entoure et dont nous dépendons,la faune anaérobie du sol ( les sols de la beauce sont morts et même en méttant de plus en plus d’engrais les rendements diminuent ) ,les insectes ,les oiseaux ...etc et nous au bout de la chaine .......
                                                          Trouver des sources non contaminée aux pesticides et aux engrais devient de plus en plus difficile ,mais c’est sur que de son balcon de la région parisenne ( ou autre )on n’est pas au contact avec ces réalités et on joue à se rassurer en se disant que tout ça c’est des conneries de bobos écolos........


                                                          • Devo Devo 13 septembre 2012 16:56

                                                            @Deneb


                                                            Que répondre face à un tel manque d’humilité ? 

                                                            • Deneb Deneb 16 septembre 2012 13:16

                                                              L’humilité envers quelque chose que l’on tente de dompter est une folie. C’est avec l’audace que l’humain apprivoise la nature, c’est avec son ingéniosité qu’il s’adapte aux environnements de plus en plus hostiles, défie la gravité, abolit les distances... Dans mon pays, on a un proverbe qui dit que l’âne n’essaiera qu’une seule fois marcher sur un étang gelé. Il tombe, sa conclusion est immédiate : il ne faut plus y aller ! Mais c’est parce que c’est un âne. Le sage lui répond : Moi, aujourd’hui je suis tombé, certes, mais demain j’y ferai des pirouettes.


                                                            • LAURENT 13 septembre 2012 19:14

                                                              ce n’est qu’une mode élitiste qui se base sur de la pseudoscience et qui ne peut en aucun cas résoudre les problèmes qui feront face à l’humanité d’ici à 2050, quand nous serons 9 milliards d’individus. Seules les pratiques agricoles modernes se basant sur la chimie et l’ingénierie génétique peuvent nous aider à faire face à ce défi.

                                                              Son propos tient la route. Je suis tout à fait d’accord  avec lui, la chimie ,la génétique, sont notre seul recours pour l’avenir. En plus , en 2100 nous serons 18 milliards d’individus bien gras, et comment ferons-nous quand nous n’aurons plus de place ? Les scientifiques réussissent à nous expliquer le monde dans lequel nous mangeons, merci. La science a compris qu’il fallait faire de ce monde ce qu’elle aimerait qu’il soit, plutôt que de le comprendre. C’est une avancé prodigieuse du 21éme qui restera dans les annales de l’histoire de l’humanité, et ça coûte moins chers.



                                                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 13 septembre 2012 23:27

                                                                Bonjour Laurent,

                                                                — début de citation —
                                                                ce n’est qu’une mode élitiste qui se base sur de la pseudoscience et qui ne peut en aucun cas résoudre les problèmes qui feront face à l’humanité d’ici à 2050, quand nous serons 9 milliards d’individus. Seules les pratiques agricoles modernes se basant sur la chimie et l’ingénierie génétique peuvent nous aider à faire face à ce défi.
                                                                — fin de citation —

                                                                Le problème c’est qu’il y à des gens qui prenant le problème par le mauvais bout pour le résoudre.

                                                                C’est vrai nous serons de plus en plus nombreux sur cette terre(9 milliards en 2050). Cette année notre planète bleu accueille déjà plus de 7 milliards d’humains.

                                                                Partent du constat que les ressources, pétrole, eau potable, forêts, etc. sont limité il faudrait aussi accepter de limiter le nombre des humains. La terre est déjà en surcharge d’humains, et les conséquences néfastes sont bien visibles ... sans plus entrer dans le détails.

                                                                Il y à des peuples dit « primitives » (expression souvent utilisé par les hommes blancs dit « civilisées ») je pense par exemples aux nombreuses tribus d’indien en Amazonie qui eu ont durant des millénaires applique le contrôle des naissances (notamment avec les plantes) car ils ont compris que la nature à aussi besoin de temps et de tranquilité pour se régénérer. Ses indiens à mon point de vue ont une attitude responsable à l’égard de leur territoire et c’est plutôt notre manière civilisé (gaspillage - course effrénée pour augmenter la croissance, etc.) qui arrive à un MUR. A c’est égard, même si nous avons maintenant accès à l’Iphone 5, c’est plutôt nous, les gens dit civilisées, qui réagissent primitif ou pas de tout !!!

                                                                Nous tenons, malheureusement, à un modèle économique base sur la croissance (toujours plus), croissance qui porte peut-être des bénéfices à court et moyen terme, mais à long terme nous courons à la catastrophe !

                                                                En partent par « mon bout », nous avons donc tout intérêts de réduire le nombre des humains sur cette planète et je donné le bon exemple, car j’ai renoncé, volontairement, aux enfants (pensent aux futurs générations) !

                                                                Par contre j’ai mes cheveux qui commencent à ce dresser quand je lis la deuxième partie d’argument ...

                                                                — début de citation —
                                                                Seules les pratiques agricoles modernes se basant sur la chimie et l’ingénierie génétique peuvent nous aider à faire face à ce défi.
                                                                — fin de citation —

                                                                C’est un ENORME mensonge ! Seulement le gens mal informé ou des personnes ayant des intérêts en commun avec des multinationales osent de défendre ce point de vue.
                                                                 

                                                                Je vous apporte différents preuves voire témoignages ici :

                                                                exemple 1

                                                                De plus en plus de sols sont détruites par l’agriculture intensive ( des gros champs de monocultures ) ceci entraine une dégradation des sols
                                                                - On a amène des engrais chimiques pour augmenter les rendements agricoles. Ses engrais chimiques mineralisent les sols. En France on est passe de 4% de matière organique à 1.3% avec le résultat que le sols ne sont plus en mésure de nourire correctement les plantes.

                                                                video

                                                                exemple 2

                                                                Les promesses non tenues du coton OGM en Inde

                                                                Le gouvernement de l’Etat de l’Andhra Pradesh (Inde) a ainsi annoncé qu’en 2011 la récolte sur près des deux tiers de ses surfaces cultivées avait été inférieure de moitié à celle de l’année précédente. Et, pour la première fois, le gouvernement du Maharashtra ainsi qu’un tribunal d’un Etat voisin, le Madhya Pradesh, ont ordonné au semencier allemand Bayer CropScience de verser près de 850 000 euros de compensation à plus de 1 000 agriculteurs pour leur avoir vendu des semences n’ayant pas donné les récoltes promises.

                                                                exemple 3

                                                                L’arrivée des OGM au Mexique représente donc non seulement une perte de biodiversité mais également un changement profond dans le tissu social rural. En effet, si les cultures des paysans sont contaminées, ceux-ci devront cultiver les OGM et payer des redevances aux compagnies auxquelles appartiennent ces semences parce qu’ils n’en seront plus propriétaires. Comme l’a affirmé Olivier de Schutter, Rapporteur spécial à l’ONU sur le droit à l’alimentation, les cultures OGM engendrent une augmentation des prix et rendent les agriculteurs dépendants des grands multinationales comme Monsanto.

                                                                exemple 4

                                                                L’agriculture intensive favorise l’érosion des sols et la contamination des effluents.
                                                                Les activités de l’agrobusiness sont responsables, dans une large part, de la contamination d’un grand nombre de bassins versants du Québec. Qui plus est, l’agriculture intensive appauvrit les terres arables, provoque l’érosion des sols en bordure des cours d’eau et répand plusieurs produits hautement toxiques dans l’environnement. À l’heure des dictats de l’OMC, les puissants conglomérats agroalimentaires favorisent une intégration verticale des pratiques agricoles. Les conséquences sont alarmantes pour l’état de nos écosystèmes.

                                                                exemple 5

                                                                L’intérêt d’une conférence

                                                                Les impacts négatifs de l’agriculture intensive sur la santé, l’environnement, la biodiversité préoccupent les citoyens. L’accumulation de substances chimiques de synthèse dans l’air, l’eau ou le sol pose les questions de sécurité sanitaire. Force est de constater que l’agriculture occupe désormais une place essentielle dans les débats autour des thématiques du « bio », des OGM, des pesticides, des semences paysannes. Avant qu’il ne soit plus temps et que les dégâts causés par l’agriculture industrielle ne soient irréversibles pour la vie de nos enfants, il faut éveiller les consciences des exploitants agricoles, celles des consommateurs comme celles de nos élus. C’est l’intérêt de la conférence de Lydia et Claude Bourguignon : mieux comprendre l’impact de l’agriculture sur l’environnement, la stérilité des sols par l’agrochimie et les conséquences catastrophiques d’un modèle agricole qui n’a pas su répondre aux besoins de l’humanité et à la survie de l’écosystème.

                                                                Aujourd’hui, l’agriculture intensive a détruit environ 90% de l’activité biologique des sols en Europe. L’abus des pesticides et des engrais chimiques détruisent la microflore et la faune des sols. Les labours et le tassement de la terre par de lourds engins causent la disparition de la matière organique. Les ravages des surfaces cultivables sont considérables dans l’arboriculture et la vigne. « Le taux de matière organique du sol est passé de 4 % à 1,4 % en cinquante ans, nous précise Claude Bourguignon, et comme toute la vie du sol en dépend, l’écosystème s’écroule : la flore et la faune. Continuer à nier les conséquences de l’agriculture intensive nous mène droit à la catastrophe. Seule une prise de conscience nous sortira de cette situation. »

                                                                Conclusion :
                                                                C’est certainement pas les technique agricoles modernes se basant sur la chimie et l’ingénierie génétique qui vont sauver l’humanité, mais bel et bien les respect de la terre et celle-ci passe par une approche saine (sans chimie) comme le BIO !

                                                                Voici en clin d’œil une adresse pour ceux qui souhaitent faire analyser leur sol.

                                                                Experts du sol

                                                                Crée par Claude et Lydia Bourguignon, le LAMS est un laboratoire d’analyse de sol spécialisé dans l’étude écologique de profil cultural pour restaurer la biodiversité des sols de terroir afin d’améliorer la qualité et la typicité des vins et des denrées agricoles. Ainsi il nous sera possible de vous conseiller au mieux sur la gestion de vos sols : utilisation de BRF, semis direct sous couvert, travail du sol…

                                                                Laboratoire d’Analyses
                                                                Microbiologiques des Sols

                                                                5 rue de Charmont
                                                                21120 Marey-sur-Tille

                                                                Tél : 03 80 75 61 50
                                                                Fax : 03 80 75 60 96


                                                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 13 septembre 2012 23:44

                                                                Voici une autre lien d’une vidéo avec Monsieur Bourguignon,

                                                                http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=YlcNo-S0GZo&feature=endscreen


                                                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 14 septembre 2012 07:53

                                                                L’année dernière j’avais écrit un article sur une nouvelle loi concernant les semences donc je vous invite fortement à le lire.

                                                                Il est important de savoir que les multinationales et certains hommes politiques (corrompu et/ou incompétent) enlèvent aux citoyens ( et aux agriculteurs) des libertés fondamentales. Il faut s’imposer contre cette privatisation d’un bien en commun, les semences naturelles (préservation de la biodiversité), ceci dans un intérêt général (modèle qui à été pratique depuis des millénaires) et pas pour assurer l’intérêt financier des multinationales.

                                                                Nouvelle loi interdisent le libre échange des semences


                                                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 17 septembre 2012 06:07

                                                                Ce matin est passé un reportage sur la chaine Public Senat

                                                                EN QUETTE D’EUROPE

                                                                et a partir de la 15ème minute il été question sur les OGM en Espagne

                                                                Les surfaces des OGM ont monté de 8% dans le monde en 2011.
                                                                Les surfaces cultivées en Europe ne présentent seulement 1% des surfaces cultivées au niveau mondial.

                                                                En Espagne le quart du mais produit est du mais OGM MON810 !

                                                                Le 6 septembre 2011 un jugement de la cours de justice européenne interdit a la vente le miel contaminé ou pollen OGM.... l’affaire Bablok 

                                                                plus de détails sur l’afffaire Bablok ....

                                                                D’un coté l’Europe autorise le MON810, un mais contenant un insecticide BT, ou la pomme de terre Amflora et de autre coté elle interdit de vente le miel (pollué aux OGM) !!!
                                                                Allez comprendre l’Europe !

                                                                En Espagne il n’existe aucune cartographie OGM !

                                                                Dans ce reportage un agriculteur de mais à constaté sur son terrain que le rendement du mais OGM à un rendement supérieure à celui du mais non OGM, .... mais à quel prix ?

                                                                L’Espagne est le premier pays producteur de miel en Europe.
                                                                 



                                                                • Sat is Fay 14 septembre 2012 16:24

                                                                  C’est tellement bon leurs produits que les cancers ont augmentés en flèche, grâce à eux l’espérance de vie va chuter à 50 ans...


                                                                  • fcpgismo fcpgismo 15 septembre 2012 08:00

                                                                    Le problème principal est qu’il y a bio et bio, le bio industriel ne vaut rien il est insipide alors que le paysan qui produit non bio mais en petite quantité et avec attention à des produits de très bonne qualité.Les industriels ont une puissance financière considérable et déversent leur propagande de prédateurs.


                                                                    • illuminato 15 septembre 2012 13:42

                                                                      c’est vrai que je préfere consommer du bio de manière générale en plus de ce que je produis moi même ,ou je privilégie des légumes pas forcément bio ( raisonnés ) mais produit à proximité.
                                                                      Quoi qu’il arrive le but est d’éviter la grande distribution !!!


                                                                    • eric 16 septembre 2012 10:26

                                                                      La question était « les consommateurs bio seraient-ils-stupides ? »

                                                                      La réponse me parait simple c’est non en général. ils sont exactement comme les autres consommateurs, n’ayant évidemment dans la plus part des cas que des idées vagues, générales et incontrôlables, sur le contenu complet de ce qu’ils achètent, et comme tous les gens qui ont accès au nécessaire sans problème, achetant pour le superflu essentiellement du symbole.

                                                                      Comme les non fana de bio, ils doivent avoir vaguement entendu parler de nombre d’études indépendantes ou non, disant que le labellisé bio n’est pas toujours beaucoup plus bio que le reste, mais en général plus cher.
                                                                      Comme tous le monde, ils doivent se rendre compte que le bio, en masses, est produit par les mêmes que le non bio ou peu s’en faut. Il y a des Danones bio et des non bio...

                                                                      Maintenant, au sein des biobio, il y a quand même une catégorie particulière d’imbéciles. Les organismes, les procédures de certification, sont les mêmes dans leurs logiques, dans leurs fonctionnement, dans leurs réalités humaines, que les organismes qui établissent l’innocuité pour la santé des produits non bio. Le fait de croire de façon aussi péremptoire que les mêmes contrôleurs bureaucratique seraient parfaitement objectifs indépendant et soucieux de la santé publique dans un cas, et parfaitement indifférents, voir stipendiés par de grands intérêts commerciaux dans les autres, relève à l’évidence d’une forme de stupidité.


                                                                      • Georges Yang 16 septembre 2012 12:50

                                                                        Le bio est un avatar de l’écologie religieuse !

                                                                        S’ils avaient eu des pesticides pour traiter les pommes de terre, les Irlandais n’auraient pas crevé de faim et ne seraient pas partis en masse comme sous-prolétariat aux USA

                                                                         


                                                                        • POlivier 16 septembre 2012 13:47

                                                                          Ça me semble évident que cette étude est de la désinformation, qu’on a mis intentionnellement en avant alors que des centaines d’études prouvent le contraire ne sont jamais mises en avant.

                                                                          Les produits chimiques ont augmenté les nuisibles, diminué la qualité nutritionnelle et surtout, épuisés les sols, c’est un fait au moins aussi clair que le réchauffement climatique ou la dangerosité du nucléaire, mais tant qu’on se laissera manipuler par les lobby, on continuera de faire croire que chacun peut croire à ce qu’il veut, hélas...


                                                                          • omarus omarus 16 septembre 2012 23:18
                                                                            Devant la multiplication et le foisonnement des infos que l’on reçoit, il me semble important d’avoir certains automatismes avant de lire ou entendre qui ou quoi que ce soit smiley

                                                                            1) se renseigner au maximum sur l’auteur de l’article :
                                                                            - quel légitimité l’auteur a-t-il pour parler ou écrire son article ?
                                                                            - l’auteur est-il indépendant vis à vis de toute pression financière ?

                                                                            2) se renseigner sur le média où est publié l’article :
                                                                            - qui sont les dirigeants ou actionnaires derrière ce média ?
                                                                            - connaitre l’historique de ce média, ses objectifs et son positionnement

                                                                            3) comparer avec d’autres sources pour avoir une vue globale qui soit la plus objective en privilégiant toujours les médias indépendants ou citoyens par rapport aux médias mainstreams

                                                                            bon courage smiley

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