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De son côté, FO justifie son action par la volonté de faire respecter la loi et se défend d’avoir pris l’entreprise pour bouc émissaire. « Nous attaquons des enseignes qui font illégalement travailler les salariés le dimanche et qui dépendent d’un autre secteur d’activité », écrit le syndicat dans un communiqué, faisant reférence à des plaintes déposées contre Décathlon,Sephora et Autobacs.
En marge de cette manifestations, les négociations qui se déroulaient depuis mercredi entre la direction et le syndicat ont tourné jeudi soir en eau de boudin. FO, qui réclamait, outre la fermeture des magasins le dimanche, l’instauration d’un treizième mois n’a pas obtenu gain de cause. La direction s’est vue en retour refuser l’abandon des poursuites.
Près de 38 millions d’euros de dommages et intérêts
Le 6 janvier 2012, le tribunal de commerce de Pontoise saisi en référé par la Confédération FO a interdit à Bricorama l’ouverture dominicale de certains de ses 32 magasins franciliens. Dans la foulée, le groupe a interjeté appel de l’ordonnance et poursuivi l’ouverture de ces points de vente. Six mois plus tard, le tribunal de grande instance de Pontoise a condamné l’entreprise à des dommages et intérêts d’environ 20 millions d’euros (30.000 euros par dimanche ouvert et par magasin). Le 14 septembre, le juge d’exécution des peines, reconnaissant que ces astreintes pouvaient mettre en péril les finances du groupe, a reporté sine die leur versement au syndicat. Le 30 octobre, la cour d’appel de Versailles a confirmé le jugement du TC de Pontoise. Le montant exact de l’amende (qui pourrait s’élevé aujourd’hui à 38 millions d’euros) sera fixé le 17 décembre par le juge d’application des peines, alors que le groupe projette de se pourvoir en cassation.
Si Bricorama serait finalement astreint à ce paiement il fermerait quelques magasins .
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