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ecolittoral
9 novembre 2012 13:20
Les biffins ne sont qu’une partie de la débrouillardise. Autour de moi, les échanges de biens et de services se font en billets.
Si quelqu’un cherche les 10 ou 20 milliards qui ont été retirés des banques, il lui faudra chercher dans « la France d’en bas ».
« heureusement, il existe des organisations pour aider les pauvres »
Oui et non ! Plus elles sont actives, plus l’état et les dirigeants se déchargent. Resto du coeur, croix rouge mais aussi téléthon et bientôt grippethon, fracturethon, épidemiethon etc...
L’allègement des charges pour les entreprises(rapport Gallois) va provoquer l’alourdissement de ces organisations.
La nouvelle pauvreté n’a rien de nouveau. Dans les années 80 elle existait déjà. Les « biffins » ne vendaient pas, ils allaient aux resto du coeur. Donc, ça ne se voyait pas.
Moins d’aides, moins de salaires, moins de cotisations.
Pour le moment, ça tient la route. Mais, la compétitivité ? le coût du travail ? Dans deux ans, les responsables privés vont revenir pleurer. S’il vous plaît, on ne s’en sort pas. Vous ne pourriez pas nous refaire un choc de compétitivité Galloisien ?
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