La vraie différence entre survivalistes et simples décroissants, c’est que le décroissant a une vision plus idéaliste alors que le survivaliste a une vision pessimiste.
Essayer de faire prendre conscience aux gens de l’urgence de la situation et essayer de faire bouger les lignes est un exercice intéressant. Le problème est de savoir si tout miser sur le triomphe des idées décroissantes et ne pas se préparer à un échec, même relatif, de la propagation de ces idées est une bonne stratégie individuelle et collective. Les décroissants répondent que oui, les survivalistes que non.
Dans le cas d’un non, il est salutaire à mon avis de se poser la question de la réaction des membres de notre société face à un problème qui va bouleverser tout les codes et modèles auquels ils sont habitués, surtout si ils n’en comprennent pas la cause. Aller jusqu’à s’enfermer dans un bunker est exagéré mais je ne pense pas que la majorité des survivalistes soit dans cette optique. Ils prennent simplement en compte le fait que notre société est dégénérée et que les gens qui la compose peuvent réagir autrement qu’en voulant partager, surtout si leur survie est en jeu.
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