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eric 17 décembre 2012 12:58

Il me semble que les priorités de ce texte sont exactement a l’inverse de ce que vous dites.
D’abord il y a la fiscalité et la redistribution. A 57% du PIB dépensé par l’État, le statut fiscal et social des uns et des autres devient pratiquement le principal déterminant de leur niveau de vie. La niche fiscale mariage était prévue pour donner une environnement un peu stable aux enfant et éviter qu’ils n’aient besoin d’être prix en charge en tout ou partie par l’État. Avec la facilite du divorce, le PACS ( Presque les mêmes avantages mais avec moins de contraintes). On a une dilution progressive des avantages fiscaux, tout en favorisant des formes plus instables, qui débouchent de plus en plus, de facto par une prise en charge par l’état quand même. Ainsi, l’essentiel des nouveau pauvres sont des femmes ayant choisit « librement »un divorce plus facile, ou ayant « bénéficié » de la facilite de dissolution du PACS, qui ressemble fort dans ses modalités a la répudiation islamique. Elles et leurs familles sont de plus en plus dépendantes de l’aide sociale. Il y a aussi les hommes SDF, en général victime de ces dissolutions familiales, mais ils sont moins nombreux, plus en état de voter et donc moins financés.

Certes, il y avait des couples mariés sans enfants bénéficiaires. Ils étaient rares. Les français n’ont pas énormément d’enfants, mais les couples stables sans enfants de moins en moins nombreux. Souvent il le sont faute de choix. Il y avait aussi une survivance d’une situation qui n’a pas totalement disparue, celle des épouses qui ne travaillent pas.

Comme l’enfant était la préoccupation principale de la niche fiscale, c’est d’abord pour justifier d’en bénéficier qu’on demande un droit d’adoption pour les couples homos. En pratique, il s’exercera peu pour des raisons purement matérielles. Il n’y a pas d’enfant a adopter. Les enfants dits « en contact avec l’homoparentalité » autre justification de l’accès a la niche fiscale, sont le plus souvent issus de la bisexualité et ont donc en général déjà deux parents biologiques.

A la fin, seulement, et de façon marginale, il y a le droit a l’enfant contre les droits de l’enfant.

Mais effectivement, la on est dans la caricature. Il s’agit bien de satisfaire des désirs d’adultes sans trop se soucier des gosses. Ainsi, par exemple, le texte prévoit que la loi française s’opposera a la jurisprudence constante du droit international privé sur la prééminence du statut personnel pour les adultes, sans rien prévoir pour les enfants. Ainsi, un français pourra opposer son mariage avec un ressortissant d’un pays ou il est interdit, mais rien n’est prévu pour permettre qu’il adopte les enfants du sus dit le cas échéant.

On reste toujours dans des quantités de cas sans doute microscopiques. Mais ils y ont pensé, ceux qui ont préparé ce texte.

On ne peut s’empêcher de se poser des questions. Qu’il s’agisse de migrants résidant en France, ou de conjoints rencontrés au cours de voyage a l’étranger, Thaïlande, Maroc, etc...Peut on exclure des couples en tendance inégalitaires sur le plan des revenus et statuts sociaux et culturels ? Malgré ce que prétend le journal Têtu, il semble bien que les personnes ayant la capacité de liberté intérieure pour se défendre contre des pressions sociales qui persistent malgré en matière d’homosexualité officialisée, appartiennent a des classe sociales qui ne sont pas parmi les plus défavorisées ?
Loin de moi l’idée de dire que cela a été fait sur mesure, mais ce texte semble quand même particulièrement adapté pour des gens assez a l’aise qui souhaiteraient, par amour, tirer de leur misères, de jeunes parents du tiers monde en leur offrant une vie plus stable et satisfaisante matériellement, mais qui ne sentiraient pas nécessairement une vocation a la parentalité...

Pourquoi pas.
Si on prend la mère de famille Ukrainienne des Femen qui a commence le porno hard a 17 ans pour nourrir son gosse pendant que le père était en tôle, elle aurait pu préférer épouser une riche française, même en sachant que celle ci n’aurait jamais le droit d’adopter son enfant.
Les positions de Berger, un des sponsors du mouvement, et, tour a tour, des différents candidats et titres de presse socialistes, sur les mères porteuses, vont bien dans le même sens. Contrat de travail, de portage, ou de mariage rémunéré, tous cela est un peu pareil. La seule position peu cohérente reste la réticence sur la prostitution, et encore, heterosexuelle, des lors qu’elle ne cache pas son nom.
Compte tenu des comportement personnels de certains « sponsorisés » dans un passé récent, on peut y voir une concession purement tactique a l’aile vieillissante et féministe de la mouvance.

Je ne dis pas qu’on a pas le droit de défendre ce genre de positions. je persiste a penser que tous cela mériterait un vrai débat tenant compte de tous les tenants et aboutissants pour que les français puissent se prononcer en toute connaissance de cause.



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