Je ne peux m’empêcher...ah, bonjour rosemar,
je ne peux m’empêcher, dis-je, de rapprocher le suicide de cet enfant et celui de cet adulte de 43 ans devant l’agence de Pole Emploi. Pourquoi les rapprocher, pourquoi les distinguer ? Avant tout je suis atteint profondément par le désespoir évident des familles qui subissent un tel deuil.
En commun je vois dans ces deux cas angoisse et peur, chagrin et dépression, puis abandon de la lutte.
Vous aviez, rosemar, déjà évoqué des cas de suicide. Et je vous disais, toute notion religieuse écartée, mon incompréhension devant ce geste d’un adulte bien portant.
L’adulte, lui, devrait, semble-t-il, mieux savoir où il « va » en mettant fin à ses jours et il dispose d’une« panoplie » d’histoires de gens qui retrouvent l’espoir et le goût à la vie.
Le chômeur qui s’est suicidé avait prévenu Pôle emploi de son intention de mettre fin à ses jours. Il est sûr que cet organisme, en raison des tous les précédents, doit prendre au sérieux ces menaces et prévoir une aide psychologique systématique. En ce cas précis ces dispositions avaient été prises mais ont échoué.
Les incidents de couloir, de cour de récréation ne devraient jamais être pris à la légère, quitte à passer pour un prof ou un surveillant « mère-poule ».
Pour avoir éprouvé (suivant le caractère de chacun) des colères et des chagrins dans nos enfances respectives nous pouvons savoir combien ces sentiments sont absolus et dévastateurs. Il faut trouver en soi les ressources de l’apaisement et de la consolation. La peur de l’inconnu, de l’étrangeté de la mort , si propre à l’enfance, pourrait dissuader de son geste l’enfant ou l’ado suicidaire. Si l’enfant est aimé et ressent cet amour il peut être sauvé par son propre chantage affectif : la peine qu’il va faire à ses parents, son entourage. Ce sont les arguments auxquels les secours font appel devant des jeunes suicidaires. A cet égard les chagrins d’amour sont justement les plus meurtriers.
Et pour ces cas, mon opinion est que tout, comme toujours se réfère à l’amour reçu et partagé et donc à la prise de conscience de cet amour et du bonheur de le posséder.
Cette chanson enfantine anglo-américaine très Bisounours
Si tu es heureux (que)et tu le sais
Frappe des mains (clap, clap)
Si tu es heureux et tu le sais,
Frappe des mains (clap, clap)
Si tu es heureux et tu le sais
Et tu veux vraiment le montrer
Si tu es heureux et tu le sais,
Frappe des mains (clap, clap)....cette chanson n’est pas si idiote et nunuche qu’elle paraît, nous parents devons constamment avoir le souci non seulement que nos enfants soient heureux, mais qu’ils en aient conscience...c’est un recours considérable en cas de chagrin.
Comme vous cette, (ces) mort(s)-là me désespèrent.
Bonne suite rosemar
n
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