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Accueil du site > Tribune Libre > Le monde cruel des enfants...

Le monde cruel des enfants...

"Cet âge est sans pitié" écrivait La Fontaine dans une de ses fables : les enfants, les adolescents font parfois preuve d'une grande cruauté entre eux, les moqueries, les vexations peuvent avoir des conséquences très graves à un âge où l'on est encore fragile...

Un collégien de 13 ans, "en souffrance " victime de moqueries de la part de ses camarades de classe, s'est suicidé vendredi par pendaison à son domicile de Bourg-Saint-Maurice en Savoie. Ses parents l'ont retrouvé pendu à l'aide d'une corde dans sa chambre, vendredi en fin d'après-midi et les pompiers n'ont pu le réanimer...

Les parents auraient affirmé avoir prévenu l'établissement scolaire des difficultés relationnelles du jeune garçon avec sa classe, l'un de ses camarades lui aurait même donné un coup au visage.

Le monde de l'école est souvent difficile : les rivalités, les jalousies, les rejets, les moqueries, les lazzis en tous genres sont parfois démesurés : les propos tenus par certains élèves le sont aussi et les conséquences peuvent être terribles. 

Les jeunes d'aujourd'hui plus qu'autrefois n'hésitent pas à s'insulter, à s'invectiver, se confronter vivement. Le langage souvent n'est plus contrôlé : la mode est à l'insulte, parfois violente... La mode est au mensonge : les élèves ne craignent plus de mentir effrontément aux professeurs...

Les enfants ont toujours été cruels entre eux sans doute mais de nos jours, leur environnement est plus violent : la crise, l'avenir incertain exercent une influence, les valeurs de politesse et de respect se perdent parfois parce qu'elle ne sont plus inculquées par les parents...

L'effet de groupe aussi est terrible : des élèves peuvent se liguer entre eux contre un de leurs camarades et l'élève attaqué se retrouve isolé, démuni, confronté à la violence la plus extrême...

Les enseignants arrivent parfois à détecter ces élèves en difficulté, isolés dans la classe et qui essaient de survivre. La société dans laquelle on vit est impitoyable et force est de constater que ces problèmes s'aggravent et peuvent prendre des proportions inouies dans certains contextes : il faudrait rétablir des valeurs morales essentielles qui sont en train de se déliter dans notre société où les exemples de mensonges, de corruption, de dénigrement sont donnés parfois au plus haut niveau...

Il faut s'inquiéter de ces phénomènes de rejet que subissent certains enfants, souvent les élèves ignorent les notions même de tolérance, de respect des autres qui sont pourtant fondamentales...

L'école devient parfois un lieu très violent de confrontations entre les élèves et les professeurs ou entre les adolescents eux-mêmes qui se livrent à une violence démesurée...

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24 réactions à cet article    


  • noodles 14 février 2013 11:36

    Je ne peux m’empêcher...ah, bonjour rosemar,

    je ne peux m’empêcher, dis-je, de rapprocher le suicide de cet enfant et celui de cet adulte de 43 ans devant l’agence de Pole Emploi. Pourquoi les rapprocher, pourquoi les distinguer ? Avant tout je suis atteint profondément par le désespoir évident des familles qui subissent un tel deuil.

    En commun je vois dans ces deux cas angoisse et peur, chagrin et dépression, puis abandon de la lutte.

    Vous aviez, rosemar, déjà évoqué des cas de suicide. Et je vous disais, toute notion religieuse écartée, mon incompréhension devant ce geste d’un adulte bien portant.

    L’adulte, lui, devrait, semble-t-il, mieux savoir où il « va » en mettant fin à ses jours et il dispose d’une« panoplie » d’histoires de gens qui retrouvent l’espoir et le goût à la vie.

    Le chômeur qui s’est suicidé avait prévenu Pôle emploi de son intention de mettre fin à ses jours. Il est sûr que cet organisme, en raison des tous les précédents, doit prendre au sérieux ces menaces et prévoir une aide psychologique systématique. En ce cas précis ces dispositions avaient été prises mais ont échoué. 

    Les incidents de couloir, de cour de récréation ne devraient jamais être pris à la légère, quitte à passer pour un prof ou un surveillant « mère-poule ». 

    Pour avoir éprouvé (suivant le caractère de chacun) des colères et des chagrins dans nos enfances respectives nous pouvons savoir combien ces sentiments sont absolus et dévastateurs. Il faut trouver en soi les ressources de l’apaisement et de la consolation. La peur de l’inconnu, de l’étrangeté de la mort , si propre à l’enfance, pourrait dissuader de son geste l’enfant ou l’ado suicidaire. Si l’enfant est aimé et ressent cet amour il peut être sauvé par son propre chantage affectif : la peine qu’il va faire à ses parents, son entourage. Ce sont les arguments auxquels les secours font appel devant des jeunes suicidaires. A cet égard les chagrins d’amour sont justement les plus meurtriers.

    Et pour ces cas, mon opinion est que tout, comme toujours se réfère à l’amour reçu et partagé et donc à la prise de conscience de cet amour et du bonheur de le posséder.

    Cette chanson enfantine anglo-américaine très Bisounours

    Si tu es heureux (que)et tu le sais
    Frappe des mains (clap, clap)
    Si tu es heureux et tu le sais,
    Frappe des mains (clap, clap)
    Si tu es heureux et tu le sais
    Et tu veux vraiment le montrer
    Si tu es heureux et tu le sais,
    Frappe des mains (clap, clap)....cette chanson n’est pas si idiote et nunuche qu’elle paraît, nous parents devons constamment avoir le souci non seulement que nos enfants soient heureux, mais qu’ils en aient conscience...c’est un recours considérable en cas de chagrin.

    Comme vous cette, (ces) mort(s)-là me désespèrent.

    Bonne suite rosemar

    n

     

     


    • rosemar rosemar 14 février 2013 12:29

      Bonjour noodles

      une société où le nombre de suicides s’accroît, c’est bien ce que l’on est en train de vivre : les causes sont multiples sans doute, en premier lieu une désespérance due à un avenir incertain, un monde cruel où on oublie de mesurer ses propos, où l’indifférence règne parce que chacun a des soucis divers et variés...un monde de violences où les jeunes ne se contrôlent plus
      ... Ce n’est pas du tout le monde dont nous pouvions encore rêver il y a quelques années...

    • amiaplacidus amiaplacidus 14 février 2013 14:09

      « ...Les jeunes d’aujourd’hui plus qu’autrefois n’hésitent pas à s’insulter, à s’invectiver, se confronter vivement.... »

      Les jeunes d’aujourd’hui, vraiment ?

      J’ai plus de 70 ans et je peux vous assurer que de mon temps (cela fait vraiment vieux combattant, MDR) la situation était absolument pareille. Et, lisez, ou relisez, « la guerre des boutons » et vous relativiserez un peu mieux.

      Non, je crois que le problème, c’est que les jeunes actuels, surprotégés, absolument pas habitués à la frustration, ne supportent plus grand chose, à la moindre contrariété, ils craquent ou, autre réaction, ils compensent leur déstresse par la violence.


      • rosemar rosemar 14 février 2013 21:18

        L’invective est particulièrement violente : certains s’entraînent aussi sur internet et sur les réseaux sociaux...Cela peut aller très loin : je l’ai expérimenté moi même sur Agora où certains n’hésitent pas à se livrer au dénigrement....Je suis une adulte mais pour des enfants, le choc est plus rude...


      • Intelle Intelle 14 février 2013 15:08

        C’est une effroyable tragédie pour les parents qui viennent de perdre leur enfant. Il n’est malheureusement pas le seul à être victime de brimades, voire plus, de la part d’autres élèves. Il suffit d’être pauvre et pas habillé comme les autres, d’habiter en HLM, d’être plutôt rond ou ronde, d’avoir un accent, de ne pas avoir la même couleur de peau ou quelquefois d’être la meilleure élève de la classe.
        Je sais de quoi je parle, cela a été mon cas lorsque j’étais au Lycée (Grand’ Air de La Baule pour ne pas le nommer), parmi les enfants de « bourges » certains étaient de vrais cancres, ne pensant qu’à leurs loisirs de gosses de riches.

        Par jalousie, une élève de ma classe avait un jour fait courir le bruit que j’étais enceinte (à 11 ans !!!!), forcément mes parents n’avaient pas de voiture de sport, eux...La direction a demandé à ce que je sois examinée par le médecin scolaire, qui était une femme. Devant mon air désespéré, elle n’a pas voulu m’humilier davantage, elle m’a seulement posé des questions et a bien compris que j’étais victime d’une rumeur.

        Dans notre société d’aujourd’hui les jeunes, hélas, copient l’attitude des adultes, s’ils ont des parents laxistes, ils n’ont aucune limite et se réfugient sur les réseaux sociaux, qui n’ont de social que le nom, et surtout s’identifient à des groupes où ceux qui ne leur ressemblent pas sont exclus et méprisés. Ils sont intolérants et ont leurs propres critères de sélection. Et leurs gestes de mépris et de rejet envers des enfants « différents » sont d’une odieuse cruauté.

        Quand vont donc cesser ces jeux de massacre ?


        • BlackMatter 14 février 2013 17:45

          Rappelons aussi que cet enfant a reçu des brimades au simple prétexte qu’il était roux. Ça m’a fait pensé à l’argument des anti mariage pour tous qui évoquent le risque de brimade pour les enfants ayant deux papas ou deux mamans. Mais je rappelle qu’il est du devoir des parents d’éduquer leurs enfants pour que ces derniers n’agressent pas des camarades en raison de leur couleur de cheveux, de peau ou d’autres choses.


        • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 14 février 2013 19:13

          Salut BlackMatter,


          Tu penses pas qu’un môme bien éduqué par ses parents sur ces questions, ne va pas une fois avec ces camarades lui aussi s’inscrire dans un phénomène de meute !


          @ P@py


        • BlackMatter 14 février 2013 19:23

          C’est bien possible.

          J’ai toujours considéré les phénomènes de groupe comme les plus difficiles à contrôler car incontrôlable et souvent irrationnel. Mais on doit qu’en même éduquer nos enfants et les avertir de ces dangers là.

        • rosemar rosemar 14 février 2013 21:14

          Bonsoir Intelle 


          les réseaux sociaux sont , c’est vrai, l’occasion pour certains de se défouler bêtement et de livrer à l’insulte, au dénigrement ... Cela devient un jeu dangereux qui peut tourner au drame...

        • rosemar rosemar 14 février 2013 21:20

          Oui de toute façon, l’éducation est primordiale : on n’insulte pas un camarade, on doit même prendre sa défense lorsqu’il est insulté par d’autres...


        • Intelle Intelle 15 février 2013 10:08

          On peut se poser la question : qui doit éduquer notre enfant ? Il me semble que ce sont d’abord les parents, dès leur plus jeune âge, ensuite vient l’école et là ça peut se compliquer, tout dépend de l’influence que peuvent avoir les autre enfants sur lui. Et quand il découvre les moyens de communication, il ne nous appartient plus.


        • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 14 février 2013 18:29

          Salut Rosemar,


          Imaginons dans une bonne dizaine d’années ( les mômes seront hélas toujours aussi méchants entre eux ) les moqueries que subiront les enfants adoptés par les couples du même sexe, surtout pour un môme adopté par deux hommes !!

          D’ailleurs, c’est la raison de mon opposition au mariage pour tous, pour info mon article est le premier qui apparaît en bas de l’article dans la rubrique : Sur le même thème. Alez zou pour plus de facilité je place le lien

          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mariage-gay-le-cheval-de-troie-122611


          @ P@py


          • rosemar rosemar 14 février 2013 21:23

            Bonsoir Gilbert 


            enfin, quand on veut trouver un bouc émissaire, hélas, tous les prétextes sont bons pour certains : ce garçon était roux et on se moquait de lui !! on se croirait revenu au moyen âge...

          • Raymond SAMUEL paconform 14 février 2013 19:37

            Tous les ans des enfants se suicident. C’est à la famille qu’on pense, on mesure l’ampleur du drame, surtout lorsqu’on est parent soi-même.
            Mais que fait-on pour connaître les situations qui provoquent des souffrances aussi profondes chez ces enfants ? Ceux qui se suicident sont la partie émergée de l’iceberg, comment se fait-il que nous, les adultes, nous mettions nos enfants dans de telles situations ?
            Regardons-nous, nous sommes les responsables/coupables. C’est bien nous qui construisons des groupes scolaires où nous rassemblons parfois près de deux mille enfants enfermés par de hauts grillages. C’est une situation d’incarcération. Ces enfants n’ont plus aucune liberté, ils ne vivent pas une vie d’enfants, leur situation est plus proche de celle d’esclave.
            Que faire ?
            Remettre la vie professionnelle à sa place. La vie active doit être la vie privée et l’enfant doit y avoir toute sa place.


            • rosemar rosemar 14 février 2013 21:29

              Hélas, on trouve aussi des suicides dans certains milieux professionnels : le contexte de crise, d’incertitude joue un rôle...

              Là c’est un phénomène de groupe qui a joué contre l’enfant : on le voit bien dans les classes, des groupes se créent, se liguent et comme l’enfant est fragile...tout peut basculer...

            • non667 14 février 2013 23:34

              détresse atroce des enfants « tête de turcs » et ensuite des parents .
              c’est un problème particulier de discipline dans l’éducation nationale ! mais celui-ci qui est le plus dramatique est le plus « ignoré,délaissé ,..... »
              vous verrez que malgré ce drame rien ne sera fait !
              si ! une cellule psychologique sera mise en place pour soutenir les « camarades » au lieu d’accuser d’assassinat  ceux qui ont participer à l’ harcèlement !
              aucune mise en garde , ni sanction prévue dans le contrat de vie scolaire......... ! smiley smiley smiley smiley
               on en est encore au slogan préféré du pé...... 68tard cohn bendit « il est interdit d’interdire »


              • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2013 10:40

                NON667,

                Vous préconisez plus de brutalité encore contre les enfants.

                Je refuse de dire ce que je pense de vos déclarations.L


                • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2013 11:09

                  ROSEMAR !  !  !  !
                   
                  - « Hélas, on trouve aussi des suicides dans certains milieux professionnels : le contexte de crise, d’incertitude jouie un rôle...
                   »phénomène de groupe...tout peut basculer..."
                   Autrement dit, c’est comme ça, même dans le milieu professionnel, donc ya rien à faire, sauf attendre la fin de la crise !

                  Vous n’êtes pas la seule, c’est un usage bien établi de pratiquer le déni et de protéger, non pas les enfants, mais les adultes !
                  Pourtant, ce sont bien les adultes et leur organisation sociale qui prive les enfants de leurs parents dès le berceau, qui les enferment par paquets pouvant aller jusqu’à deux mille dans des situations proches de l’élevage des animaux en batterie et proche aussi de l’incarcération.
                  Les poules se battent dans les élevages concentrationnaires, les enfants aussi.


                  Réflexion d’une institutrice de petite section de maternelle :


                  • « Non, ça ne m’inquiète pas. C’est comme ça. Ils viennent de la crèche ou d’un autre mode de garde, après ils iront à la grande école. Oui, c’est fatigant pour eux et pour moi, mais ils savent très bien quand ils doivent s’arrêter, ils deviennent malades, comme ça ils se reposent. C’est comme ça et personne ne veut que ça change, les femmes ne retourneront pas à la maison. »


                  Réflexion d’un parent :

                      • « Il y en a qui pleurent pendant quinze jours ou plus. Ils finissent par s’y faire. »

                  Et en effet, ils « s’y font » !



                  Réflexion d’une institutrice de petite section de maternelle :


                  • « Non, ça ne m’inquiète pas. C’est comme ça. Ils viennent de la crèche ou d’un autre mode de garde, après ils iront à la grande école. Oui, c’est fatigant pour eux et pour moi, mais ils savent très bien quand ils doivent s’arrêter, ils deviennent malades, comme ça ils se reposent. C’est comme ça et personne ne veut que ça change, les femmes ne retourneront pas à la maison. »


                  Réflexion d’un parent :

                      • « Il y en a qui pleurent pendant quinze jours ou plus. Ils finissent par s’y faire. »

                  Et en effet, ils « s’y font » !



                  • rosemar rosemar 15 février 2013 11:20

                    Bonjour paconform 


                    je ne pratique aucun déni mais vous disiez :


                    Regardons-nous, nous sommes les responsables/coupables. C’est bien nous qui construisons des groupes scolaires où nous rassemblons parfois près de deux mille enfants enfermés par de hauts grillages. C’est une situation d’incarcération. Ces enfants n’ont plus aucune liberté, ils ne vivent pas une vie d’enfants, leur situation est plus proche de celle d’esclave.
                    Que faire ?
                    Remettre la vie professionnelle à sa place. La vie active doit être la vie privée et l’enfant doit y avoir toute sa place.

                    Qu’est ce que cela veut dire ?? Il faut privilégier la vie professionnelle et pas l’école ??
                    Mais enfin, là aussi les suicides existent...
                    Que faut il faire des enfants, à votre avis ?? Les laisser à la garde de leurs parents ??
                    Quelle est la solution ? Vous l’avez ?
                    Les enseignants se chargent de transmettre des connaissances, d’éduquer, de fixer des cadres...
                    Certains élèves se sentent aussi parfaitement bien à l’école et s’y épanouissent : ils ont envie d’apprendre, de progresser ...


                  • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2013 11:13

                    ROSEMAR,

                    Le véritable titre de votre billet aurait dû être :

                    LE MONDE CRUEL QUE LES ADULTES FONT AUX ENFANTS.


                    • rosemar rosemar 15 février 2013 11:21

                      Mais bien sûr, encore une fois, paconform, ce sont les profs qui sont coupables...


                    • Raymond SAMUEL paconform 15 février 2013 22:43

                      Mais non ce ne sont pas les profs !
                      Mais vous savez bien que les enfants subissent les situations que leur imposent les adultes.

                      Et ce sont ces situations qui induisent ce que vous reprochez aux enfants en les traitant de cruels.
                      Non, les enfants ne sont pas naturellement cruels. Ils le deviennent par la faute des adultes.

                       - « remette la vie professionnelle à sa place. » J’ai voulu dire que la vie professionnelle prend beaucoup trop de place et qu’il faut réhabiliter la vie privée. C’est la vie privée qui devrait être « la vie active ».
                      Voila une première pierre à l’édifice que les adultes ont le devoir de construire.


                      • rosemar rosemar 15 février 2013 22:58

                        Merci pour ces précisions : il est vrai qu’on nous avait fait miroiter une vie faite de loisirs, de moins de contraintes et c’est l’inverse qui se produit : les machines devaient nous libérer et en fait elles nous asservissent ... 



                        Bonne soirée paconform

                      • Raymond SAMUEL paconform 16 février 2013 10:33

                        ROSEMAR,

                        Merci.
                        Je vois avec plaisir que vous n’êtes pas arque-boutée sur un alignement au modèle social actuel.

                        Ce qui me désespère, c’est le refus de prendre les enfants en compte (pour ce qu’ils sont dans leur nature humaine).

                        Ne pas prendre en compte les vrais besoins des enfants permet aux adultes (drivés par les idéologies dominantes) de choisir les voies qui leur conviennent, à eux, et surtout de se conformer à celles qui sont acceptées très majoritairement par la société actuelle.

                        Aucune réforme valable n’est possible dans ces conditions et le sacrifice des plus faibles est inéluctable.

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