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JL 1er mars 2013 15:09
Francis, agnotologue

Cet essai mérite plus que ma lecture rapide et superficielle, et mérite qu’on y revienne.

Mais j’ai noté ceci :

’’... il faut, bien sûr, gérer les différences, mais toujours dans l’objectif de dégager ce qui est semblable. ... il apparaît ainsi que « le saint des saints » des processus mentaux, cette cognition essentielle qu’est l’assimilation, s’enracinerait dans une dynamique physique d’une absolue banalité, la résonance.’’

Je ne vous suivrai pas sur cette piste. En effet, il me semble que dans la communication, et au delà, ce sont au contraire, les processus de décodage, ou de mise en musique des différences qui sont essentiels. Contrairement aux apparences, nous sommes infiniment plus semblables que différents. On va même jusqu’à dire que l’ADN des mouches est vertigineusement proche de celui des humains, c’est dire. Nos imaginaires sont si semblables, ne serait-ce que par le fait de la langue, qu’il est possible de tenir une conversation à demi-mots sans avoir à expliquer les concepts un à un.

Mais ces similitudes que j’évoque font tellement partie du paysage qu’on ne les voit plus. Par exemple, la pression atmosphérique est un poids considérable qui pèserait sur nos épaules, si elle ne s’exerçait pas aussi en sens inverse. Et les petites variations de pressions sont ce qui permet aux voiliers d’avancer, aux avions de voler.



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