La qualité et les limites du texte de M.H ressortent du genre littéraire qu’il pratique, à savoir celui du roman philosophique réactionnel, voire réactif. Il met très banalement en scène des personnages (im)parfaitement stéréotypés et utilisent tous les clichés stylistiques des magazines de modes et des propos médiatiques ambiants pour les (dé)construire et vitupérer l’époque (comme disait Aragon). Le ton est donc nécessairement dépressif et dépreciatif. Ceci dit M.H n’est certainement pas Céline quant au style, à la respiration et au rythme de la voix au souffle haché, mélant, dans le meilleur des cas, dérision, haine et tendresse et quant au contenu ; de plus les personnages de Céline ont parfois une profondeur et une ambiguïté qui les sauvent. Qualité ? Nous obliger à prendre du recul vis-à-vis de la fascination pour le progrès technologique et la sophistique publicitaire éculée de la logorrhée médiatique. Mais il est difficile de supporter au delà de 20 pages ce ressassement au deuxième degrès et ce mépris des femmes réduites à l’image qu’en donne les magazines spécialisés pour les faire consommer et en faire des objets de consommation Cela tourne vite à l’aigre Le rasoir philosophique : le cas Houellebecq
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