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asterix 22 novembre 2013 18:27
asterix

Kennedy était loin d’être un ange...
Tu ne m’en as pas l’air d’un non plus, Robert.
Il est dit qe l’homme intellgent est capable de changer d’avis.
Ce fut le cas de Kennedy sur la militarisation après l’affaire des missiles.
Une affaire des missiles dont tu ne parles pas. Je vais te rafraîchir la mémoire
De façon non sélective, bien entendu.
Et tu commets en sus - j’espère que ce n’est pas volontairement - dès ton préambule une grossière erreur.
C’est Eisenhower qui, après l’élection de Kennedy mais avant sa prise de fonction, a ordonné la préparation de l’invasion de Cuba. En fait, Kennedy n’en voulait pas, on pourrait même dire qu’il a tout fait pour la faire échouer, jusqu’à abandonner les Cubains contre-révoltionnaires à eux mêmes.
Une brillante victoire à Fidel ?
La seule de toute son existence. A 1.000 contre un !
J’ajouterai que le sort des malheureux combattants cubains révolutionnaires ne fut rien à côté de celui réservé à tous ses opposants capturés durant l’épisode. Is furent tous massacrés après des mois de géole, d’avilissement psychologique, d’exactions humanitaires sans nom. 
Un autre oubli ?

En préambule, je disais que Kennedy fut ce qu’il était.
Certainement pas un homme sans reproches, c’est évident. Loin de là même.
Mais l’Humanité lui doit une chose : ne pas avoir péri lors de la crise des missiles.
Sa survie, quoi... !
Jeune Président que les Soviétiques pensaient pouvoir bouffer tout cru, il les a fait plier lors du transport maritime des missiles atomiques vers Cuba.
Avec l’argument suivant : Si vous livrez ces missiles à Fidel, je puis encore le comprendre, car avec cet homme, il y a moyen de s’arranger et tous ses principes de justice sociale ( on a bien vu ce que cela a donné ensuite... ) ne sont pas à rejeter. Mais en laissant la clé des missiles, et c’était le cas, à Che Guevara, l’idole qui avait charge de la construction des sites d’envoi à Pinar del Rio, cela devient un casus belli et pour une seule raison : c’est un dingue incontrôlable et impulsif qui ne jure que par la violence. Soyez sûrs que lui les enverra de toute façon. Une seule bombe atomique sur la Floride et je vous assure qu’en représailles toute l’Union Soviétique sera arrosée de bombes. Et comme vous nous enverrez les votre également, Messieurs les communistes ( communistes ? ou héritiers de la déviance communiste ? ), c’est à vous que revient le choix : la survie de l’espèce humaine ou l’inverse.
Heureusement que les Soviétiques ont alors compris que Kennedy disait vrai, ont fait le choix de la survie et ordonné le retour de leur flotte en Baltique .
En fait, Guevara était un dingue. Un mythe dont vous avez fait de manière absolument incompréhensible un héros.
Exactement comme Fidel qui, conscient du danger que Guevara représentait pour son propre pouvoir et sur ordre des Soviétiques l’a envoyé se faire trucider en Bolivie...
Le con : il a suffi de lui parler d’héroïsme et de fusils et il a marché.
C’est triste de la part de gens de gauche d’en avoir fait un héros. ! Vous êtes toujours prompts à condamner toute violence politique lorsqu’elle émane de droite. Jamais quand elle vient de chez vous. Ce n’est pas honnête . Vous trafiquez l’Histoire !
Le monopole du coeur : celui que vous seuls avez le droit de faire cesser de battre..
Kenedy a sauvé l’humanité que Guevara voulait détruire.
En cela seulement, il fut un très grand Président.
Mais c’est Guevara qu’on retrouve sur vos drapeaux.
Bizarre, non ? 



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