Perriet,
La France avait pris le parti d’une solution négociée, et c’est ce qu’on attend d’une grande puissance dans des moments pareils. Elle a
même affaibli Habyarimana en retardant certaines livraisons d’armes
pour le contraindre à accorder des concessions au FPR et de continuer à
négocier. Dans cette affaire, Paris a seulement mis du temps avant de se
rendre compte que le FPR et les Anglo-saxons voulaient la « totalité » du
pouvoir à Kigali. A ce moment-là, la France ne pouvait pas s’engager plus
qu’elle ne l’était déjà. C’était l’affrontement direct entre soldats
occidentaux sur le sol africain. Des commandos britanniques, canadiens et américains
accompagnaient déjà le FPR au front. Il n’y avait plus rien à faire. Il fallait se retirer.
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