Ce qui nous interpelle, c’est une décision « ex ante ».
On peut admettre que soient nécessaires et justifiées des condamnations sur des propos racistes, comme on peut interdire la publication d’un livre, mais enfin pourquoi d’autres avant Dieudonné ont pu tenir des meetings pendant lesquels on pouvait anticiper sur la teneur raciste des propos qui allaient être prononcés, en se référant à d’autres meetings ou discours publics antérieurs.
Je ne veux pas défendre cet homme, mais le principe.
La preuve, c’est que les juges, maintenant que D. a annoncé qu’il changerait ses sketches, ne pourront absolument pas suspendre quoi que ce soit. Sinon, il y aurait matière à s’inquiéter sérieusement sur la liberté d’expression et liberté tout court dans ce pays !
Ceci dit, je ne peux que confirmer ce que d’autres intervenants ont évoqué, à savoir que le trouble à l’ordre public peut être retenu , en droit français, sur des paroles et / expressions, et non pas seulement sur des actes.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération