Gabriel, je vous rejoint dans votre indignation.
Reste que quand on a dit ça, on se sent un peu con, devant ce réflexe bourgeois d’auto protection : Je ne suis pas un monstre, ces gens là n’ont rien à voir avec moi.
Et pourtant, qu’aurions nous fait, si nous avions été là.
C’est la vrai question.
Anna Arendt, présente ( en partie) au procés d’Eichman, parlera de banalité du mal.
Un peu facile, quant on sait que Eichman, était tout, sauf banal.
D’une certaine façon, il a été assez emblématique, dans son comportement , lors de ce procès, à ce qu’on verra ensuite, lors des grands procès ( Papon, Barbie, et tutti quanti), tous ces types, se transformant en monsieur tout le monde, travaillant pour la patrie, exécutant les ordres....
Les psychopathes connaissent toutes les ficelles, et on peut dire qu’Arendt, se fit scandaleusement avoir. Mais est ce vraiment étonnant, quant on sait qu’elle fut la maîtresse d’Heidegger, ce soi disant grand cerveau, maître d’université, qui fut séduit par les aboiements d’un petit caporal.
Les nazis c’est vrai firent très fort et placèrent l’horreur à un niveau inédit.
La programmation, le cynisme, ce coté inimaginable de la Shoah qui nous scotche encore, et qui fait comme un poids encore à tout un peuple, connu auparavant pour ces humanités.
Car il y a bien une responsabilité collective, comme dans une famille ,quand l’un se fourvoie. On peut le nier, mais on n’y échappe pas ; on est rattrapé finalement par la morale.
Pourquoi n’ont ils pas fait confiance à Kant, qui disait : La loi morale en moi, et le ciel étoilé au dessus de ma tête.
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