il souffre aussi de misère politique. »
non, un bon diagnostic se doit d’aller plus loin,
même « misère culturelle » est désormais insuffisant.
en fait, ce n’est plus que le discours politique ment,
même cette étape, routinière, est dépassée -
seul un trou noir peut métaphoriser ce qui se passe ;
et donc, lorsque le discours, de partout, devient vraiment néant, confirmé,
y’a plus que des signes...
la France n’est pas morte,
mais le moins qu’on puisse dire c’est que ça va très mal -
la scène :
une femme fouette en public le chef de l’état,
on est sensés la remercier pour ce moment ;
le tout sur fond de perte complète du discours, de perte de sens,
dans le cadre d’un écroulement réel complètement dénié par les acteurs,
c’est littéralement du délire, c’est clair désormais.
face à un délirant qu’est-ce qu’on fait ?
on perd plus trop le temps à écouter, on fait gaffe aux gestes qui font signe,
ça s’est passé près de chez vous, y’a pas une semaine :
pendant que l’élysée est piétinée en éditorial, et à moins de 13% sans doute,
on atteint des niveaux de vide réellement implosifs, et c’est alors que :
- deux immeubles s’écroulent, sans raison valable, déjà oubliés, et pourtant ;
- la semaine d’après, tiens, c’est air france qui arrive plus à décoller.
voilà qui est plus parlant, et plus grave, le corps de France,
bien avant la marionnette sur le retour...