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bakerstreet 1er novembre 2014 21:30
bakerstreet

Jean Keim


Non, tout surement n’est pas explicable, mis à part le moteur à explosion.
La mort, ce n’est pas pour rien qu’on la dessine ricanante, elle se moque bien de nous, de nos pauvres repères d’arpenteurs.
Schopenhauer adorait écrire sur la mort, l’angoisse existentielle, mais néanmoins adorait discourir devant un bon repas. 
Chose étrange, nous voyons tous les autres mourir avec philosophie et sagesse
. Mais véritablement, qui de nous croit vraiment mourir ? 
Passez d’abord , ma chère !
Une foi un peu infantile en la résurrection, et surtout en l’espérance qu’on disposera toujours d’un jour de plus devant nous. 
Voilà encore le paradoxe de xénon qui resurgit, mais cette fois, en divisant par deux la distance qui nous sépare du cercueil. 

En en rigolant bien sûr, comme le fait la râleuse, avec ce soit disant coma éthylique qui serait plus agréable en compagnie de Bacchus.
Ceci dit, je ne crois pas pour en avoir souvent vu, étant infirmier, que cela soit une mort bien agréable. 
Le pire, c’est de s’étouffer dans son vomi :
 Pas vraiment la meilleure route bordée de fleurs.
La vie, la mort. 
Quant elle bien prêt de vous, alors on réalise à quel point on y tient. 
Alors il n’y a plus de discours. 



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