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Alren 3 novembre 2014 16:33
Alren

Dans cette théorie, on dit que les différents univers parallèles sont réels, « newtoniens »précise-t-on. Comme de ce fait ils ne sont pas imbriqués, ils sont donc séparés les uns des autres et nécessairement « juxtaposés », un peu comme les bulles d’air dans une mousse de savon. Ce qui entraîne que chaque univers de ce multivers à une limite, au-delà de laquelle commencent les univers « newtoniens » voisins. Ce qui entraîne qu’on peut y distinguer un centre, le point le plus éloigné des bords. Or cela est en contradiction avec l’observation sur la fuite des galaxies les unes par rapport aux autres (en fait une dilatation de l’espace entre elles) qui entraîne qu’il n’y a pas de centre à notre univers et qu’il n’a pas de bord tout en étant fini. À chaque fois qu’une particule perd ses états superposés, ce sont tous les univers du multivers qui se « dédoublent » instantanément malgré la grande distance qui les sépare. Cette instantanéité entre en contradiction avec la physique de la relativité qui énonce comme intangible que la vitesse de la lumière est la vitesse limite de l’univers pour que soit respecté le principe de causalité. À moins de considérer que les dédoublements ne sont pas liés par une causalité mais sont synchronisés (d’une manière absolue, qui s’oppose donc au principe d’incertitude dont la base inébranlable et vérifiée est le temps et la distance de Planck).Si à chaque dédoublement, chaque univers est concerné, le nombre de ceux-ci double pour une croissance exponentielle. Se pose alors la question de l’origine du multivers et en quelque sorte de l’espace disponible pour cette fabuleuse et permanente expansion.Les physiciens théoriciens donnent l’impression d’être dans un labyrinthe dont ils essaient désespérément de sortir. Mais jusqu’à présent, toutes les voies explorées sont des impasses. Cette théorie me paraît être une illustration de cette triste situation.



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