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Révolution en physique ??????

Dans un article publié le 23 octobre 2014 par la Physical Review (référence ci-dessous), des chercheurs du Centre for Quantum Dynamics de l'Université Griffith (Australie) et de l'Université de Californie remettent en cause radicalement les bases de la mécanique quantique.

Ils proposent pour ce faire une théorie basée sur l'existence d'un nombre fini d'univers parallèles et de leurs interactions. Si cette théorie s'avérait exacte, parce que vérifiée, elle introduirait une véritable révolution en physique fondamentale. Rien n'est encore fait, mais l'hypothèse mériterait d'être attentivement étudiée.

Disons pour simplifier que cette nouvelle hypothèse remplacerait les « bizarreries » de la mécanique quantique par l'appel à une cause certes tout aussi bizarre, celle des univers parallèles, mais en conservant dans ces univers la physique macroscopique à laquelle nous sommes habitués dans notre propre univers.

Les chercheurs postulent d'abord que les univers parallèles existent réellement et qu'ils interagissent. Dire qu'ils existent réellement suppose d'emblée que la réalité n'est pas relative, autrement dit définie par une relation entre un continuum sous-jacent et un observateur, comme le postule la mécanique quantique, mais qu'elle existe indépendamment de l'observateur, comme le postule la mécanique traditionnelle. Dans cette approche, il serait inutile de se demander si le multivers existe ou non. La réponse serait qu'il existe, tout comme existe, pour nous, notre univers lui-même.

Dire par ailleurs que les univers multiples interagissent signifie qu'au lieu d'évoluer indépendamment les uns des autres, les univers les plus rapprochés s'influencent réciproquement en exerçant sur les voisins une faible force de répulsion. L'interaction ainsi produite pourrait expliquer les bizarreries constatées par la mécanique quantique. L'hypothèse dite des "Many-Interacting Worlds" (Mondes multiples en interaction) proposée par l'équipe remet en cause celle, ayant cours depuis plus de 60 ans, dite "Many-Worlds Interpretation" (l'Interprétation des Mondes Multiples).

Selon cette dernière, chaque fois qu'une mesure quantique est réalisée dans un univers donné, elle divise cet univers en deux branches perdant définitive tout contact l'une avec l'autre. Ceci permet d'éviter le recours au principe d'indétermination, selon lequel il est impossible de connaître à la fois la position et la vitesse d'une particule.

L'Interprétation des Mondes multiples dit que, dans un univers, on peut connaître la position de la particule et dans un autre, sa position. Mais comme les deux univers ne communiquent pas, l'observateur d'un univers donné ne peut pas connaître à la fois la position et la vitesse de la particule. D'où l'indétermination que nous observons au sein de notre univers.

Les «  Many-Interacting Worlds »

L'Interprétation des Mondes multiples est souvent critiquée. Comment pouvoir postuler ce qui se passe dans la branche d'univers créée à la suite de l'observation à laquelle l'observateur n'accède pas, puisque précisément il n'y a pas accès ?

L'équipe de Griffith, s'appuyant sur l'hypothèse des "Many-Interacting Worlds" propose une approche différente. Les chercheurs la résume de la façon suivante :

1.L'univers que nous connaissons n'est que l'un parmi un nombre gigantesque mais fini d'autres univers. Certains sont presque identiques au nôtre, d'autres sont très différents.

2.Tous ces univers sont identiquement réels, ils existent dans le temps et possèdent des propriétés définies avec précision.

3.Tous les phénomènes que nous qualifions de quantique proviennent d'une force universelle de répulsion entre univers similaires, laquelle tend à les rendre moins similaires.

Ainsi, si n'existait qu'un seul univers, nous serions ramenés à la mécanique de Newton. S'il existait un nombre gigantesque d'univers, nous retrouverions la mécanique quantique. En fait, l'hypothèse prédit quelque chose de nouveau qui n'est ni l'une ni l'autre.

De plus, en ouvrant une perspective originale sur le monde quantique, elle devrait selon ses auteurs suggérer des expériences permettant de comprendre et exploiter les phénomènes quantiques, tels que ceux des fentes dites de Young ou de l'intrication. De même, en faisant appel à un nombre fini d'univers, il serait possible d'envisager des applications concernant les dynamiques moléculaires utiles à la compréhension des réactions chimiques.

Nous ne pouvons que laisser aux physiciens et mathématiciens la responsabilité de juger de la pertinence de l'hypothèse résumée ci-dessus et développée dans l'article de Physical Review. Certains diront peut-être que ses auteurs ont imaginé une solution ad hoc pour répondre aux aspects incompréhensibles de la mécanique quantique. Quoiqu'il en soit, les commentaires que susciteront l'article devront être suivis avec attention.

Cette solution voudrait par ailleurs nous faire admettre une réalité (celle d'un nombre gigantesque mais fini d'univers) qui, bien que présentée comme réelle, au sens du réalisme, nous transporterait dans un réel parfaitement étranger au nôtre. Et à partir de quels critères juger que cette réalité serait bien réelle, faute de pouvoir s'en extraire pour l'observer avec des critères extérieurs. Par ailleurs, d'où proviendrait la faible force de répulsion qui nous éloignerait des univers voisins ? Enfin, que signifie le concept d'un nombre fini d'univers ? Exclut-il le concept plus général d'infini ?

Bornons nous pour notre part à remarquer que nous sommes depuis longtemps habitués aux hypothèses de la mécanique quantique, parfaitement étrangères à notre monde, même si leurs effets sont vérifiés tous les jours dans un grand nombre de dispositifs : superposition d'états, intrication, téléportation. Depuis le temps qu'elles nous sont enseignées, elles ne nous surprennent plus.

L'hypothèse de l'équipe de l'Université de Griffith, celle d'un grand nombre de mondes semblables au nôtre dont une faible force de répulsion nous éloignerait des plus proches, pourrait paraitre, avec un peu d'habitude, moins « invraisemblable que les hypothèses de la mécanique quantique. Ceci également si elle pouvait trouver des applications crédibles en cosmologie.

Le plus urgent, comme toujours lorsqu'il s'agit de science, serait donc de quitter la théorie pour aborder la pratique, en proposant des expériences testables.

Reférence
Dr Michael Hall et al. Quantum Phenomena Modeled by Interactions between Many Classical Worlds (accès libre)
https://journals.aps.org/prx/abstract/10.1103/PhysRevX.4.041013

Abstract
We investigate whether quantum theory can be understood as the continuum limit of a mechanical theory, in which there is a huge, but finite, number of classical “worlds,” and quantum effects arise solely from a universal interaction between these worlds, without reference to any wave function. Here, a “world” means an entire universe with well-defined properties, determined by the classical configuration of its particles and fields. In our approach, each world evolves deterministically, probabilities arise due to ignorance as to which world a given observer occupies, and we argue that in the limit of infinitely many worlds the wave function can be recovered (as a secondary object) from the motion of these worlds. We introduce a simple model of such a “many interacting worlds” approach and show that it can reproduce some generic quantum phenomena—such as Ehrenfest’s theorem, wave packet spreading, barrier tunneling, and zero-point energy—as a direct consequence of mutual repulsion between worlds. Finally, we perform numerical simulations using our approach. We demonstrate, first, that it can be used to calculate quantum ground states, and second, that it is capable of reproducing, at least qualitatively, the double-slit interference phenomenon.


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18 réactions à cet article    


  • popov 3 novembre 2014 13:01

    L’interprétation usuelle de la mécanique quantique m’a toujours paru un peu tirée par les cheveux, mais c’est ce qu’on a de mieux pour l’instant.

    En tous cas, il est bon que des chercheurs essayent une autre voie, et il faut rester ouvert à toute nouvelle hypothèse.

    Comme toutes les idées nouvelles, celle-ci devra subir le test suivant : expliquer aussi bien que la théorie présente tout ce qui est connu, et, ce qui serait encore plus convainquant, prédire des effets vérifiables que la théorie présente ne peut prédire.


    • Automates Intelligents (JP Baquiast) 3 novembre 2014 13:46

      Mon amie la physicienne Mioara Mugur Shachter, qui n’est pas abonnée à Agoravox, m’a demandé de publier pour elle cette réaction :

      L’hypothèse est….étrange, disons. 
      Mais il faut noter que, comme tant d’autres, elle manifeste un état nouveau et intéressant de la communauté scientifique, à savoir celle-ci cesse sérieusementdese satisfairede la Mécanique Quantique.
      Ceci étant, tout le monde reste cloué dans la phase des « interprétations ». Personne n’envisage d’examiner le formalisme, de le critiquer, sans même parler d’en construire un autre (cf. l’Introduction générale à mes "Principes d’une 2ème Mécanique Quantique").
      Cela, parce que personne ne sait comment commencer une critique globale et une refonte.

      Mais moi, qui ai pu commencer parce que je dispose d’une METHODE de conceptualiser, j’ai eu la grande surprise de constater qu’en fait la formalisme actuel est IRRECEVABLE.
      Il faut donc cesser de l’ « interpréter », il ne vaut pas la peine.
      On verra qui, et quand, comprendra.


      • JC_Lavau JC_Lavau 10 février 2015 23:59

        "personne ne sait comment commencer une critique globale et une refonte".
        Je laisse à JPB l’entière responsabilité de son déni de réalité.


      • Neymare Neymare 3 novembre 2014 15:53

        "la réalité n’est pas relative, autrement dit définie par une relation entre un continuum sous-jacent et un observateur, comme le postule la mécanique quantique, mais qu’elle existe indépendamment de l’observateur,"

        A mon sens cette hypothèse n’est pas bonne : la réalité perceptible par nos sens n’est en rien indépendante de l’observateur en particulier et de la conscience en général.
        C’est comme si vous disiez que les reves existent indépendamment de celui qui dort. Cet état de fait est particulièrement perceptible quand vous remontez le fils de la conscience jusqu’à la désindividualiser : les objets du monde physique (y compris les objets psychiques comme les pensées) apparaissent comme un tissu de liens relationnels dont la conscience projette une version perceptible par nos sens (apparaissant comme une sorte d’hologramme pour les objets physiques). Il ne s’agit que d’une projection psychique, au meme titre que les reves que nous faisons la nuit, a la seule différence que cette expérience de vie est commune a nous tous (mais unique comme un reve pour la conscience qui n’est qu’une). Cette vision des choses est commune a tous ceux qui en ont fait l’expérience qu’ils soient mystiques ou qu’ils fassent l’expérience de façon fortuite.
        De la meme façon, la conscience peut s’affranchir de l’espace et du temps, et d’autres réalités que celle que nous vivons a cet instant dans le monde apparaissent alors, ces autres réalités apparaissent (et disparaissent) instantanément comme si on zappait : tout celà n’est que projection d’objets sur la conscience, pour celle ci l’expérience est la meme, peu importe le temps et l’espace.
        L’univers physique (et ce qu’il y a dedans) tel qu’il est perçu ou mesuré n’est qu’une image sans relation avec la réalité psychique de l’expérience


        • Jean Keim Jean Keim 4 novembre 2014 10:20

          @ Neymare,

          Mais qu’entendez-vous par conscience ? 

        • Neymare Neymare 4 novembre 2014 15:39

          @jean Keim
          J’entends par là l’écran vierge sur lequel s’affichent les images du monde, les sensations et les idées. Pour oser une métaphore, c’est un peu l’écrande la télé, qui reste toujours le meme bien que le programme change sans cesse. Elle peut etre également définie comme le « je » qui assure la continuité de l’etre dans la vie : bien que votre corps, vos idées aient changés, vous etes toujours le meme « je » depuis l’enfance. Ce qui vous donne cette sensation d’etre toujours le meme alors que tout a changé, est la conscience.
          Ce n’est pas la conscience d’etre Mr untel, Français, de droite ou de gauche, marié a Mme untel etc... ces traits caractéristiques de chacun ne sont que des objets (psychiques, idées et mémoires) qui s’affichent sur la conscience.
          La conscience possède un pouvoir bien méconnu qui est la concentration. Lorsque vous videz l’écran, que plus aucun objet psychique ne s’y affiche vous pouvez concentrer la conscience sur un objet du monde ou sur elle meme. C’est ce que les bouddhistes appellent la vision pénétrante. La conscience peut alors vous renvoyez l’information précise et exacte concernant l’objet de la concentration (c’est une vision intuitive sans rapport avec l’intellect ou ce que vous pouvez penser)
          Dans sa forme ultime, lorsque vous concentrez la conscience sur elle meme elle vous renverra sa véritable nature, et c’est l’illumination


        • Jean Keim Jean Keim 4 novembre 2014 19:23

          @ Neymare,

          Merci pour votre réponse et effectivement elle correspond à ce que j’avais supposé.
          J’aime bien la définition du dictionnaire « Perception que l’être humain a de lui-même, de sa propre existence, ainsi que du monde extérieur. » 
          Cette perception ne peut s’effectuer que sur un contenu qui est nos savoirs mémorisés et le processus de la pensée l’actualise suivants les stimulus en cours.
          Si je pense par exemple qu’il existe une conscience ordinaire et une conscience supérieure alors cela constitue le contenu de ma conscience au moment où je pense ainsi. 
          Qu’en pensez-vous ?

        • Neymare Neymare 5 novembre 2014 09:04

          Oui c’est tout à fait ça. Dans notre vie tout ce qui s’affiche sur notre conscience provient de processus de l’univers physique, y compris la pensée. La pensée ne provient pas de vous (qui etes la conscience) mais de processus relationnels de l’univers physique (comme tout ce que vous percevez). Pour prendre une image c’est un peu comme si vous regardiez un film mais au lieu qu’il y ait 2 sens concentrés sur le film, tous vos sens, toutes vos idées, et toutes vos sensations proviennent du personnage que vous observez dans le film. Mais vous, la réalité de vous meme, n’êtes que le spectateur du film, vous n’êtes pas l’auteur de vos actes. Votre personnalité humaine est composé d’un ensemble de liens relationnels programmés dynamiquement (par la génétique, votre éducation, vos expériences).
          Des intuitions peuvent s’afficher sur la conscience qui ne proviennent pas de perceptions sensorielles, ni de mémoires de ce monde mais qui proviennent de la conscience elle meme. Car en amont de notre petit niveau c’est tout l’univers physique qui est créé dans la conscience. Elle n’est pas propre à chacun mais il n’existe qu’une seule conscience (et donc un seul esprit) partagé par toutes les entités psychiques que nous sommes. Donc en réalité, nous ne sommes séparés en rien, et le monde est en nous et non l’inverse.
          Le fait d’être « éveillé » (à l’image du christ ou du bouddha) consiste simplement à transférer le moi de l’ego (donc le personnage observé dans ce monde) vers la conscience. L’ego disparait alors, et la conscience se « réveille » et livre des perceptions qui proviennent cette fois d’elle meme.


        •  C BARRATIER C BARRATIER 3 novembre 2014 15:55

          Pour donner une apparence de vérité à ces nouvelles hypothèses, voilà des précisions font on ne sait comment on peut se permettre de les énoncer : univers parallèle, nombre fini...

          Ces faiseurs d’hypothèses sont semblables aux inventeurs de religions, mais ils ont sur eux un avantage : ils ne sont pas dogamatiques.
          En attendant que des calculateurs directement « branchés » sur tout ce que nous recevons par les téléscopes ou stations satellitaires, proposent d’autres hypothèses, je m’n tiens à ce qui repose sur du concret expérimentable :

          Voir en table des news:Sens de la vie, sens de l’univers

           http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59



          • Alren Alren 3 novembre 2014 16:33

            Dans cette théorie, on dit que les différents univers parallèles sont réels, « newtoniens »précise-t-on. Comme de ce fait ils ne sont pas imbriqués, ils sont donc séparés les uns des autres et nécessairement « juxtaposés », un peu comme les bulles d’air dans une mousse de savon. Ce qui entraîne que chaque univers de ce multivers à une limite, au-delà de laquelle commencent les univers « newtoniens » voisins. Ce qui entraîne qu’on peut y distinguer un centre, le point le plus éloigné des bords. Or cela est en contradiction avec l’observation sur la fuite des galaxies les unes par rapport aux autres (en fait une dilatation de l’espace entre elles) qui entraîne qu’il n’y a pas de centre à notre univers et qu’il n’a pas de bord tout en étant fini. À chaque fois qu’une particule perd ses états superposés, ce sont tous les univers du multivers qui se « dédoublent » instantanément malgré la grande distance qui les sépare. Cette instantanéité entre en contradiction avec la physique de la relativité qui énonce comme intangible que la vitesse de la lumière est la vitesse limite de l’univers pour que soit respecté le principe de causalité. À moins de considérer que les dédoublements ne sont pas liés par une causalité mais sont synchronisés (d’une manière absolue, qui s’oppose donc au principe d’incertitude dont la base inébranlable et vérifiée est le temps et la distance de Planck).Si à chaque dédoublement, chaque univers est concerné, le nombre de ceux-ci double pour une croissance exponentielle. Se pose alors la question de l’origine du multivers et en quelque sorte de l’espace disponible pour cette fabuleuse et permanente expansion.Les physiciens théoriciens donnent l’impression d’être dans un labyrinthe dont ils essaient désespérément de sortir. Mais jusqu’à présent, toutes les voies explorées sont des impasses. Cette théorie me paraît être une illustration de cette triste situation.


            • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 3 novembre 2014 18:16

              Les Univers parallèles, fussent-ils en nombre finis ne me plaisent pas, biscotte, s’ils sont parallèles, c’est, par définition, qu’on ne peut pas prouver leur existence.

              Donc, on est pas dans le domaine de la science, mais dans celui de la spéculation appliquée à la physique !


              • ppazer ppazer 4 novembre 2014 08:16

                Heureusement que vous avez mis 6 points d’interrogation dans le titre.
                Avec un seul, le risque était trop grand qu’on ne comprenne pas.


                • christophe nicolas christophe nicolas 4 novembre 2014 08:37

                  Salades... sauce Kangourou. 


                  Qu’ils expliquent comment fonctionne ce groupe électrique qui fonctionne à l’eau de la firme canadienne, GDS technologies.

                  Comment voulez vous faire des plans sur l’univers sans comprendre les réactions nucléaires basse énergie ou l’hydrolyse basse énergie ?

                  C’est comme de faire une « pièce montée » sans savoir faire le caramel. Les cosmologistes devraient faire une pause...

                  • MagicBuster 4 novembre 2014 09:50

                    Il y a plus d’une vingtaine d’années, déjà, la science découvrait une nouvelle forme d’énergie révolutionnaire, laquelle reste encore largement inexpliquée dans sa théorie. D’abord révélée par deux scientifiques de renom, MM. Pons et Fleischmann en 1989, la fusion froide, ou LENR (Low Energy Nuclear Reaction ou réactions nucléaires à basse énergie), cette découverte a rapidement été mise à l’écart par la physique nucléaire conventionnelle et officiellement oubliée....

                    La suite du texte ici
                    http://www.contrepoints.org/2014/10/13/184364-fusion-froide-le-chat-e-cat-est-enfin-sorti-de-sa-boite

                    "Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence."
                    Arthur Schopenhauer - philosophe allemand (1788 - 1860)


                    • Jean Keim Jean Keim 4 novembre 2014 10:17

                      L’homme veut comprendre le monde qu’il habite quoi de plus normal ! 

                      Seulement le monde ne colle pas toujours avec ce que nos sens et la raison nous en restituent , il n’est pas rare d’avoir fait une expérience bizarre et une expérience n’est que le rappel d’un évènement mémorisé mais que notre pensée interprète et déforme à l’aune de notre savoir. 
                      Je ne suis pas savant mais il me semble évident que la physique quantique veut expliquer les étrangetés qu’elle recèle et/ou qu’elle révèle en faisant appel à ce que la science connaît et nous retrouvons toujours la même incohérence qui consiste à vouloir imaginer ou expliquer qq. chose d’inconnu par des occurences puisées dans le connu et d’ailleurs comment pourrait-il en être autrement, nous ne pouvons penser qu’un contenu connu. 
                      Si le grand Albert avait pensé uniquement en termes de savoir de son époque, il n’aurait jamais écrit la petite et la grande relativité ; dans un autre contexte si Gautama s’en était tenu également aux enseignements religieux de son temps, il n’aurait pas connu ce qu’il a appelé l’illumination.
                      La physique est en attente d’une illumination, celui qui la fera connaîtra le privilège de vivre cet évènement qu’il restituera comme une expérience et dans un premier temps une élite s’en emparera, en fera un savoir que l’homme de la rue intégrera au mieux.
                      Prendre conscience de cet état de fait permet de se réveiller un tant soi peu.


                      • Jean Keim Jean Keim 4 novembre 2014 14:32

                        Une illumination est peut être après tout un saut quantique.  smiley


                      • Rmanal 4 novembre 2014 14:09

                        Bonjour,

                        il y a beaucoup de théorie « en cours » pour expliquer notre monde, comme la théorie des cordes. Je ne connaissait pas celle ci et je vous remercie pour cet article.
                        Je ne comprends pas trop comment on peut être « pour ou contre » cet article, qui est juste une information sur un autre article, mais vu le nombre de débile qui sévisse sur ce site, il ne faut s’étonner de rien.
                        En tout cas merci encore.


                        • JC_Lavau JC_Lavau 11 février 2015 00:01

                          Bôf. Un délire de plus.

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